Isaac JAKUBOWICZ

1922 - 1944 | Naissance: | Arrestation: , | Résidence: ,

Isaak (ou Isaac) Gerszon Jacques JAKUBOWICZ

 

Nous nous appelons Kinga Dubel, Marta Danek et Róża Majchrzak. Nous apprenons le français au lycée bilingue no1 de Poznan en Pologne. Avec Mme Anna Klinger, notre professeur de français, nous avons eu l’occasion et la chance de participer au projet « Convoi 77 ».

Le jour où nous avons vu la photo du jeune Isaak, né à 150 km de Poznan, nous nous sommes mises à penser à lui et à chercher les informations sur sa vie trop vite interrompue.
Grâce au pouvoir d’internet nous sommes entrées en contact avec le neveu d’Isaak, Monsieur Gérard Jakubowicz qui nous a fourni des informations sur lui et ses proches. Un très grand merci! Il l’appelle « Oncle Jacques » et c’est pourquoi nous utiliserons les deux prénoms.
Le but de notre travail est de retracer la vie d’Isaak, d’approfondir nos connaissances historiques et nos connaissances linguistiques en français, mais surtout de faire réfléchir les gens, de ne plus jamais permettre de telles atrocités, de ne plus jamais rester indifférents, de ne pas oublier, comme l’a écrit Zofia Nalkowska en 1946 que ce sont « les gens qui ont fait subir ce sort aux gens » (« Ludzie ludziom zgotowali ten los »).
Nous nous sommes servies des documents du site de « Convoi 77 » mais aussi des textes et des photos en libre accès du site geni.com et d’autres sources que nous mentionnons dans notre bibliographie.
Isaak Jacques Jakubowicz est né le 17 décembre 1922 à Kalisz en Pologne. On sait peu de choses sur son enfance et sur sa jeunesse. Il était le plus jeune enfant de Hanoch/Jacob et de Brandla/Bronia/Bradjal. Il avait un frère, Charles Szaja, né en 1914, et une sœur, Hélène Chaja/Fradela/Charlotte Lewinger, née en 1919.
1_annexe_arbre généalogique (ces annexes se rapportent aux documents reproduits en fin de biographie, suivant l’ordre des références affichées).
2_annexe_Charles_Helene_Kalisz_1921

Kalisz et la communauté juive

La famille Jakubowicz a vécu dans la région de la Grande-Pologne dans le centre-ouest du pays – d’abord à Sieradz, puis à Kalisz, des villes distantes de 55 km. À Kalisz les Juifs vivaient dans un quartier dont le centre était occupé par le fameux square Rozmarek, « le marché aux chevaux » en yiddish. En 1908 il y avait plus de quatorze mille Juifs pour presque quarante mille habitants au total donc 35% de la population. Ils étaient très actifs et ils pratiquaient des activités variées : sport, théâtre amateur, musique et enseignement. Ils ont créé des associations comme « L’Association juive de gymnastique et de sport» ou « L’Association des collèges juifs » (1).
Le judaïsme occupait une place importante dans la ville. Une synagogue en bois située au milieu du quartier juif a été fondée en 1358 par le roi Kazimierz Wielki (Casimir III le Grand). Au XVIIe siècle elle a été reconstruite en pierre, en 1852 elle a été endommagée suite à un incendie et en 1878 elle a souffert en raison d’émeutes religieuses. En 1939 les nazis l’ont saccagée et, pour humilier les Juifs de Kalisz, ils les ont obligés à la démolir en 1940.
Aujourd’hui on peut trouver quelques monuments commémorant l’existence de la communauté juive comme des plaques avec des inscriptions en polonais, en hébreu et en anglais où on parle de la présence des Juifs dans la ville au cours des siècles. Des artistes contemporains ont proposé des éléments architecturaux pour ne pas oublier cette coexistence. Il y a également un cimetière reconstitué avec des pierres tombales qui ont été récupérées après guerre dans le canal Rypinkowski.
La ville de Kalisz est connue aussi pour la Charte de Kalisz – «Charte générale des libertés juives», publiée le 8 septembre 1264 par le duc de la Grande-Pologne, Bolesław Pobożny (Boleslas le Pieux). Elle garantissait les libertés personnelles et la sécurité des Juifs. Elle fut ratifiée par les rois polonais suivants : Casimir III en 1334, Casimir IV en 1453 et Sigismond 1er en 1539.
À Kalisz il y avait à une école juive (Żydowskie Gimnazjum Koedukacyjne) au numéro 13, rue Kiliński. L’école a été inaugurée en 1920 et a fonctionné jusqu’en 1939. Le programme d’enseignement était le même que celui des écoles publiques. Les matières en plus étaient : l’hébreu, l’histoire des Juifs et l’étude du Talmud (2). Actuellement c’est une succursale du Bureau des Statistiques.
Le neveu d’Isaak nous a dit que la famille n’était pas très religieuse et que son père, Charles, était allé dans les écoles polonaises. À cette époque, fin des années 20, début des années 30, une partie des Juifs de Pologne était en voie d’assimilation à la société polonaise.
3_annexe_Charles_ecole_polonaise_Kalisz_vers_1925
Sur la photo de l’école, Charles est assis à gauche de l’enseignante.
Nous avons trouvé quelques informations sur Hanoch, le père de famille, citées par son arrière-petite-fille :
Il a vécu en Pologne jusqu’en 1928. Il était alors artisan et faisait de la broderie sur métier. C’était un homme qui respectait les fêtes juives mais assez détaché de la lettre du judaïsme : on le voit sur ses photos sans barbe ni chapeau. Il est venu en France quelques années avant sa famille pour s’y installer et chercher du travail. Je sais par mon père qu’il a travaillé à Besançon et à Lyon. À cette époque il venait souvent à Roanne, où il y avait déjà une communauté juive de la même origine. C’était un homme haut de taille (on l’appelait « der grosse »), passionné par le jeu d’échecs qui lui prenait beaucoup de temps (…). Thérèse Kott qui l’a connu à l’époque m’a dit que c’était quelqu’un d’extrêmement bien élevé. Il est mort d’une leucémie en 1933 (3).
En cherchant les informations sur l’atelier photographique d’où vient la photo de Jakob Jakubowicz (4_annexe_photo), nous avons appris que l’atelier « Dyzma » avait été l’un des deux ateliers renommés de Kalisz, dont le propriétaire s’appelait Boretti, et dont le nom est toujours connu à Kalisz. Grâce à lui nous avons une belle photo du père d’Isaak qui tenait à soigner son apparence (4).

En France

Hanoch Jakubowicz est parti pour la France, mais nous en ignorons la date exacte. Sa famille l’a suivi au bout de quelques années. Le 20 août 1932, âgé de 10 ans, Isaak est donc arrivé à Roanne avec sa mère, Brandla Jakubowicz, son frère et sa sœur.
5_annexe_les_trois_enfants_à_Roanne_1933
Leur père leur manquait certainement. Hélas, l’année suivante il est mort d’une leucémie.
La famille a vécu à différentes adresses à Roanne : 62, rue du Canal, 7, rue Burdeau.
À l’âge de 15 ans l’adolescent est allé travailler en qualité d’apprenti (serrurier). Nous ne savons pas pourquoi, mais dans l’atelier en question il n’a travaillé qu’une seule journée – d’après le livret du travail ci-joint.
6_annexe_livret_du_travail_1937
Devenu majeur en 1940, Jacques a fait une demande de naturalisation. Le gouvernement a promulgué la loi du 22 juillet 1940, qui constituait la prolongation de celle du 10 août 1927 sur la nationalité. Elle avait élargi les possibilités de l’acquisition de la nationalité française.
7_annexe_information_sur_la_demande de naturalisation
Grâce à la gentillesse de M. Gérard Jakubowicz nous avons eu la possibilité de « toucher virtuellement » encore un autre document important (avec la photo !) délivré le 17 mars 1941 – la carte d’identité de Jacques, serrurier mécanicien, Juif, de nationalité polonaise.
8_annexe_carte_identite_17.03.1941
Nous pouvons nous imaginer facilement la vie d’un jeune garçon qui a envie de rencontrer des amis, de voyager, de connaître sa nouvelle patrie  – une photo prise au Pont de Presles (Ile-de-France) le 22 juin 1941, on y voit sept jeunes, avec Jacques au milieu qui sourit légèrement en posant ses avant-bras sur les épaules de ses amis.
Comme l’écrit l’un des membres de la famille Jakubowicz, la photo a été prise le jour de l’invasion, par le IIIe Reich, de l’Union Soviétique (opération Barbarossa).
9_annexe_ Jacques_avec_ses_amis_ 22.06.1941
Un petit arrêt sur les réflexions philosophiques venant du journal intime de notre héros datant du samedi 10 janvier 1942 :
La guerre a bouleversé ma façon de vivre (…) Il me semble que je porte un fardeau sur les épaules et sur le cœur (…) Mon cerveau se refuse à penser, toutes les idées s’embrouillent et il ne reste qu’un trou noir et pourtant dans ces ténèbres je sens des millions de pensées qui s’agitent et veulent sortir, mais la tête est lasse et le cerveau se refuse d’éclairer ces ténèbres (5).
Après, tout s’est déroulé rapidement. Jacques est devenu membre de l’Union de la jeunesse juive avec laquelle il a milité à Roanne. C’était une organisation de Résistance qui fonctionnait dans la clandestinité, et qui visait la liberté du pays en luttant contre les nazis. Le mouvement se composait d’environ 500 membres militant dans plusieurs villes.

L’arrestation

Une attestation datant de 1966 nous apprend que dans le cadre de ses activités clandestines, Jacques faisait des aller-retour entre Roanne et Toulouse.
10_annexe_attestation_resistance_1966
D’après son ami Jacques Kott, avec qui a parlé M. Gérard Jakubowicz, il participait à la rédaction d’un journal clandestin. En tout cas, d’après l’un des documents que nous avons pu consulter, Jacques a été arrêté par la police à Toulouse en janvier 1944 : arrêté pour appartenance à la résistance (résistant actif).
11_annexe_arrêté_toulouse
Une autre raison donnée pour l’incarcération, présentée dans ses papiers, est : « Jude ». Sa nationalité est classifiée sous le nom « staatenlos », alors « sans appartenance nationalee». Dans le certificat d’incarcération (numéro 907.819) les Allemands ont indiqué que Jacques avait été envoyé de Drancy à Auschwitz le 31 juillet 1944.
12_annexe_certificat_incarceration
Dans le texte qui suit nous allons présenter deux versions des événements en essayant de justifier chacune d’elles.

La vie derrière les barbelés

Les Allemands ont fait interner Jacques à Compiègne au camp de Royallieu appelé « Fronstalag 122 ». Nous avons trouvé un document sur la page GENI qui indique qu’il avait été arrêté à Roanne le 18 mai 1944. Il est sans doute arrivé vers fin mai à Compiègne.
13_annexe_arrete_a_Roanne_18.05.1944
D’après les documents d’archives que nous avons reçus du projet « Convoi 77 », Isaak Jacques Jakubowicz a été transféré de Compiègne au camp de Drancy (no24.897) qui se trouvait à une distance de 12 kilomètres de Paris. Il y serait arrivé le 6 juillet 1944 avec le numéro matricule no 41.739. Le dernier domicile avant l’arrestation indique 26, Allée de Barcelone à Toulouse, mais nous avons vu aussi des documents où on mentionnait la ville de Roanne comme son dernier domicile connu.
14_annexe_archives_1967
Il attendit le verdict final à Compiègne jusqu’au 31 juillet 1944, quand l’ennemi allemand l’aurait déporté via le convoi 77, se dirigeant vers le camp de concentration allemand Auschwitz en Pologne, le plus grand complexe concentrationnaire du Troisième Reich.
Il est pourtant difficile, voire impossible, de donner des informations sûres et certaines sur la période qui suit l’arrestation.
Après la guerre, Brandla Jakubowicz (15_annexe_la_mère) a déposé des demandes pour connaître la vérité mais elle a reçu des documents parfois contradictoires sur les derniers mois de la vie de son fils. Il y a des documents qui confirment sa présence dans le convoi 77 de Drancy pour Auschwitz :
16_annexe_liste_convoi_77
Nous avons trouvé aussi un document en polonais – réponse à la question adressée en 1978 par Charles aux archives d’Auschwitz. Le directeur du musée y confirme l’arrivée de Jacques Jakubowicz dans le convoi 77 de Drancy mais il ne peut pas dire à 100% quel sort a été réservé à Jacques, faute de documents.
17.1 annexe Auschwitz 1978 polonais
17.2 annexe Auschwitz 1978 français
Il existe aussi des documents qui disent que Jacques est mort en Allemagne. Peut-être que quelqu’un a pensé qu’Auschwitz se trouvait en Allemagne…
18_annexe_fiche_état_civil_Roanne_1967
La deuxième version s’appuie sur le témoignage d’une dame et sur le fait que cela parait illogique de transférer un condamné à la déportation de Compiègne à Drancy, d’autant plus qu’à cette époque le débarquement avait déjà eu lieu. Aujourd’hui la famille rectifie :
On pensait jusqu’à présent que Jacques était mort à Auschwitz. Cependant un témoignage récent de Madame Charlotte Golgewitch contredit cette certitude : Jacques serait mort à Dachau. Évadé à Roanne du train qui le conduisait de Bordeaux à Auschwitz, il aurait ensuite trouvé refuge au Coteau, (à côté de Roanne) dans la famille de Charlotte… avant de se faire reprendre quelques semaines plus tard par la police (française?). Ce qui est le plus frappant est que son nom figure dans la liste des déportés à la fin du livre « Le dernier train » écrit en 1962 par l’historien Christian Bernadac. Ce train transporta au mois de juillet 1944, un millier de résistants français de Compiègne à Dachau. Il n’y a aucun autre nom juif dans cette liste. On peut penser que n’ayant pas d’autre train à leur disposition, les Allemands le casèrent avec les résistants. C’est ce qu’il fut, résistant, d’ailleurs. Il n’est pas certain qu’il arriva vivant à Dachau car ce transport vit mourir en route le tiers des déportés, à cause de la chaleur, du manque d’eau, de la folie collective qui s’emparait d’êtres humains soumis à de telles conditions de vie, etc. (6)
19_annexe_train_de_la_mort_reconstitution_itineraire
20.1_20.2_annexe_livre_train_de_la_mort
Dans nos recherches, nous sommes tombées sur le site de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, où on mentionne le nom de Jacques Jakubowicz en tant que prisonnier de Dachau mais on y ajoute des points d’interrogation (7).

M. Jakubowicz nous a envoyé son analyse de l’état des lieux :

« Ces deux convois partent alors que le débarquement allié a déjà eu lieu (6 juin 1944). À ce moment les Allemands ont autre chose à faire qu’à faire des listes parfaites : ils veulent encore envoyer à la mort le maximum de Juifs et de résistants. Jacques s’est évadé courant mai 44 en gare de Roanne d’un train qui allait de Toulouse à Drancy. Il est repris et est envoyé à Compiègne. De là, il est mis dans le « train de la mort » ( train de résistants) qui part le 2 juillet de Compiègne et arrive le 5 à Dachau. Un tiers des prisonniers sont morts pendant le voyage.
(Jacques en fit probablement partie).
Quand à sa présence sur les listes de départ de Drancy, je pense que les nazis ont simplement pris la liste des prisonniers qui étaient partis de Toulouse et qu’ils n’ont pas vérifié qu’un prisonnier s’était évadé.
Ces choses ne sont pas claires à 100% parce qu’on trouve des documents contradictoires et certains même complètement erronés : à la libération il fallait aller vite et on ne se souciait pas trop de la vérité historique. »

Ce qui est important, c’est que la vie continue, que la famille Jakubowicz, que ses nièces et ses neveux se souviennent de leur oncle Jacques. Nous sommes reconnaissantes d’avoir pu utiliser les ressources que la famille avait mises sur internet.
Sur la photo du mariage de Charles, frère de Jacques, avec Liliane Blima à Nîmes, il y a toute la famille, les amis qui devaient se réjouir à l’idée d’une vie normale qui reprenait petit à petit.
21_annexe_mariage_Charles
Comme l’écrit Gérard Gerszon Jakubowicz :
C’était sans doute un grand mariage pour l’époque. Juste après la guerre. Une grande partie de la famille était là. Je suis né tout juste 9 mois après, dans les délais, quoi…
Et c’est à la vie et aux nouvelles générations qu’il faut penser en honorant la mémoire de ceux dont la vie a été trop courte et trop triste…

Sources internet :

(1)  https://sztetl.org.pl/pl/miejscowosci/k/831-kalisz/99-historia-spolecznosci/137430-historia-spolecznosci
(2) https://sztetl.org.pl/pl/miejscowosci/k/831-kalisz/113-zabytki-kultury-materialnej/28181-zydowskie-gimnazjum-koedukacyjne-w-kaliszu-ul-kilinskiego-13
(3) https://www.geni.com/people/Hanoch-Jacob-Jakubowicz/345504325090011764?through=345504690680011783#/tab/overview
(4) http://kalisz.liszewski.info/index.php/2014/prekursor-kaliskich-fotografikow-wincenty-franciszek-boretti-1859-1932/
(5) https://www.geni.com/photo/view/345922961320012931?album_type=photos_of_me&end=&photo_id=4812371912680115176&project_id=&start=&tagged_profiles
(6) https://www.geni.com/people/Izaak-Gerszon-Jakubowicz/345922961320012931
(7) http://www.bddm.org/liv/details.php?id=I.240.

Contributeur(s)

Kinga Dubel, Marta Danek et Róża Majchrzak, étudiantes en français au lycée bilingue no1 de Poznan en Pologne, sous la direction de Mme Anna Klinger, leur professeur de français.

Reproduction du texte et des images

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11 commentaires
  1. Auteur
    Serge Jacubert 4 ans ago

    Chères élèves, chère professeure,
    soyez assurées de ma considération pour votre travail remarquable ! Je suis d’autant plus ému que le ce jeune homme portait les mêmes nom et prénom: que mon frère aîné.
    Encore merci au nom de notre association.
    Serge JACUBERT, né JAKUBOWICZ, responsable des relations avec les enseignants.

  2. anna matera-klinger 4 ans ago

    C’est nous qui remercions l’association et vous personnellement :-).
    Anna Klinger

  3. Kinga 4 ans ago

    Moi, grâce au projet j’ai pu découvrir des faits historiques peu connus jusqu’ici. La possibilité de me plonger dans les documents anciens, pas toujours faciles, a ouvert de nouveaux liens entre la Pologne multi-culturelle et la France. Cette quête, qui a quand même exigé beaucoup de temps :-), a enrichi également mes compétences linguistiques, particulièrement dans le domaine du lexique. Je suis très contente d’avoir appris l’existence de ce projet grâce à Mme Anna Klinger et grâce à l’Institut Français de Varsovie. Le projet a été vraiment très enrichissant. Kinga Dubel

  4. klejman laurence 4 ans ago

    Jacques (Isaak) JAKUBOWICZ né le 17 juin 22 à Kalisz a été interné à DRANCY le 6 juillet 1944, venant de Compiègne (où il était arrivé après son arrestation à Toulouse le 18 mai 44. (A Compiègne son numéro est 41 739).
    A Drancy, son numéro de matricule est le 24 897. Il figure dans les archives! Il est déporté par le convoi du 31 juillet 1944.
    L’adresse de Roanne est celle de sa maman.

  5. Bernard 3 ans ago

    Bonjour,
    J’ai appris l’année dernière par ma mère que mes grands parents avaient caché pendant la guerre un jeune s’appelant Gérard Jakubowicz. Pour l’histoire son père était juif mais pas sa mère. A cette époque mes Grand parents habitaient à Lagny en Seine et Marne. Cet homme qui est probablement décédé vu l’âge qu’il devrait avoir aujourd’hui, faisait-il parti de votre famille?
    Cordialement.

  6. Auteur
    Serge Jacubert 3 ans ago

    Monsieur,
    je réponds, bien que je n’aie aucun lien familial avec le déporté dont la biographie est ici rapporté. Le patronyme qu’il portait signifie littéralement « fils de Jacob » et était donc porté par de très nombreux Juifs originaires des pays de langue russe, ou polonaise, ou slave en général.
    Bien cordialement
    Serge JACUBERT

  7. serge krel 3 ans ago

    Bonjour ,
    Nos arrière-grands parents ont créé en France l’association « Amicale de Kalisz et ses environs ».
    Nous lançons un site internet en français-anglais « kalisz-friends.com » vous pouvez vous y connecter (il est vide à coté d’une photo de nos grands parents en « partie historique » avec la mention drapeau créé en 1929 et 1 article en anglais sur Kalisz après guerre ).
    Nous commencerons à le remplir cet été.
    Amicalement
    Serge Krel
    Nous aimerions mettre avec votre autorisation votre article sur Mr Isaac JAKUBOWICZ, bien entendu en mentionnant votre site et nom.

  8. anna matera-klinger 3 ans ago

    En ce qui nous concerne, nous sommes d’accord pour que vous utilisiez notre article sur Isaac Jacques Jakubowicz né à Kalisz. Cordialement. Anna Klinger avec ses élèves

  9. […] ses élèves du lycée bilingue de Poznan, en Pologne, ont travaillé sur les biographies d’Isaac Jacques Jakubowicz et de Lejzor Perelcwejg, tous deux nés en Pologne. Ce travail fait partie des onze projets […]

  10. Jakubowicz 1 an ago

    Bonjour, Isaac était mon grand oncle: je vous remercie du travail que vous avez effectué et qui contribue à entretenir sa mémoire (et la mémoire collective de cette sombre période de l’Histoire).
    Barbara Jakubowicz

    • Auteur
      Serge jacubert 1 an ago

      Chère madame,
      nous avons porté le même patronyme, parce que mon père s’appelait également Jakubowicz. Bien à vous.
      Serge JACUBERT

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