Participez au Projet européen Convoi 77
Le Projet européen Convoi 77 a pour ambition de reconstituer l’histoire personnelle de chacun des 1321 déportés du dernier grand convoi ayant quitté Drancy pour Auschwitz le 31 juillet 1944.
Nous disposons d’informations concernant seulement 400 déportés.
Pour plus de 900 personnes, nous ne savons presque rien. La tâche est immense.
Grâce à la participation de milliers de lycéens en France et dans toute l’Europe, nous y parviendrons.
Enseignant, participer au projet européen
Enseigner l’histoire de la Shoah et de la Seconde Guerre Mondiale au travers des destins individuels
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BIOGRAPHIES
35
PAYS
586
VILLES & VILLAGES
Dernières biographies éditées
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Ce projet a été l’une des expériences les plus intéressantes pour moi, cela nous a fait beaucoup réfléchir. On a compris que toutes les victimes n’étaient pas des saints. Elles avaient leurs qualités et leurs défauts, leur propre vie, leur famille et leurs problèmes.
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Pour moi, ce projet a signifié un voyage dans le passé. J’ai franchi la barrière du temps et en marchant délicatement et le cœur rempli d’émotion, j’ai découvert des précieuses informations sur la vie des juifs, sur l’Holocauste. J’ai compris qu’il s’agissait des leçons de vie, des valeurs morales qui étaient cachées et qui attendent d’être découvertes par nous, les petits chercheurs dans le temps.
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Avant, la Shoah était une notion abstraite, imprécise pour moi. Je ne pouvais imaginer l’étendue des dégâts, des dérives de certains êtres humains. Aujourd’hui tout est différent. Mon engagement dans le projet m’a appris de nombreuses choses, mais j’ai vite compris que le sort pire que la mort pour ces familles innocentes, c’était l’oubli.
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Se souvenir des victimes de la Shoah est un devoir d’histoire pour chaque Européen. Les leçons du passé ne doivent pas être oubliées : « Plus jamais »… cela commence par la mémoire, par la transmission aux générations à venir des histoires individuelles derrière le nombre impossible à concevoir de tous ces gens assassinés.
Avec de moins en moins de survivants pour témoigner de ces crimes abominables et dire comment eux-mêmes ont survécu, nous devons garder vivante cette mémoire. Quand nous mettons des visages sur les chiffres, nous empêchons que ceux qui ont péri disparaissent aussi dans l’oubli. C’est ce que fait Convoi 77, en nous faisant prendre conscience de façon unique et remarquable du fait que chaque victime avait une histoire, qui doit être racontée.
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Ce sont des personnes qui laissent peu de traces derrière elles…Ce que l’on sait d’elles se résume souvent à une simple adresse. Et cette précision topographique contraste avec ce que l’on ignorera pour toujours de leur vie – ce blanc, ce bloc d’inconnu et de silence…Ce sont des personnes qui laissent peu de traces derrière elles…Ce que l’on sait d’elles se résume souvent à une simple adresse. Et cette précision topographique contraste avec ce que l’on ignorera pour toujours de leur vie – ce blanc, ce bloc d’inconnu et de silence…
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L’UE accueille favorablement l’engagement de Convoi 77 d’enseigner l’histoire de la Shoah et de la seconde guerre mondiale. Grâce à la participation active des pays européens à ce projet, les jeunes générations apprendront que préserver la mémoire de la Shoah est essentiel pour la sauvegarde des valeurs européennes de tolérance et d’ouverture.
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Notre association des Fils et Filles des Déportés Juifs de France soutient avec enthousiasme l’initiative de Georges Mayer et de l’association « convoi 77 » qu’il a créée. Ce « Projet Européen Convoi 77 » est innovant à l’échelle de notre continent et ne peut apporter que des résultats positifs sur le plan pédagogique, éducationnel et civique.
Je pense sincèrement que les recherches et travaux auxquels se livreront les élèves des établissements concernés avec l’aide de leurs enseignants les passionneront et leur apporteront beaucoup dans leur formation civique européenne.
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Je pense aussi que celui qui écoute le témoin devient témoin à son tour. La mémoire est là pour nous protéger, mais il faut l’entretenir, la nourrir.
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La Shoah ne doit représenter seulement des millions de victimes, mais une victime, plus une victime, afin que soient restitués à chacune d’entre elles son état civil, son itinéraire, sa dignité: qu’elles soient extraites de l’oubli et de l’anonymat pour que, d’objets de l’histoire, ces noms redeviennent des sujets de l’histoire.