Projet européen Convoi 77
Transmettre autrement l'histoire de la Shoah
En collaboration avec l'Union européenne
-> Des centaines de biographies à écrire
-> Des milliers de lycéens au travail à travers l'Europe
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Présentation du Projet européen Convoi 77
Georges Mayer, président de l’association, explique le projet dans cette vidéo pour la chaîne I24News.
Actualités
Les actualités de l'association et des projets

Deborah Caquet, présidente des Clionautes : « Quand j’étais élève, apprendre l’histoire de la Shoah était très douloureux »
Convoi 77 est partenaire de l’association « les Clionautes », un mouvement de professeurs d’histoire et géographie. Entretien avec Deborah Caquet, professeure en lycée à Gif sur Yvette et présidente de l’association. Pouvez-vous nous présenter les Clionautes ? C’est une association qui a été fondée en 1998. Au début, elle accueillait des professeurs qui souhaitaient adapter l’enseignement d’histoire géographie aux nouvelles technologies et notamment à Internet. Le nom vient de « Clio », la muse de l’histoire dans la mythologie grecque, et « naute », en référence à internaute. Aujourd’hui, nous proposons des contenus pédagogiques en ligne à destination des professeurs et des enseignants stagiaires. Nous offrons par exemple des cours que nous mutualisons, une variété très importante de comptes-rendus d’ouvrages sur l’histoire, la géographie, la géopolitique, la sociologie, l’éducation… Nous constituons des dossiers documentaires en rapport avec l’actualité, comme par exemple sur les retraites (avec toujours un spectre « histoire »). Nous proposons enfin des

Claudine Ach, proche de déportés du convoi 77 : « Je suis enfin soulagée de la culpabilité et de l’horreur »
Claudine Ach, Parisienne de 82 ans, est la cousine germaine de Nicole Cario, jeune victime déportée par le convoi 77 et assassinée à l’âge de 8 ans. Un jour, elle est contactée par une professeure qui enquête avec ses élèves sur Nicole, pour rédiger sa biographie dans le cadre du projet Convoi 77. Pour Claudine Ach, cette prise de contact est le début de sa guérison. Son histoire illustre les bienfaits apportés aux proches de victimes lorsque ces dernières sortent de l’ombre. Quels souvenirs gardez-vous de votre cousine Nicole ? J’ai peu de souvenirs. Nicole avait quatre ans de plus que moi. Pendant la guerre, mes parents et moi avons fui Paris et nous sommes réfugiés dans un village de Corrèze. Ma tante Esther, la mère de Nicole, est restée à Paris. Elle ne se protégeait pas des Allemands. C’est la seule de la famille qui n’est pas partie. Ma

La BD comme support éducatif : « Le dessin est un langage universel qui traverse les frontières »
Aucun sujet n’échappe aux bandes dessinées et encore moins celui de la Shoah. Depuis 1980 et la publication du révolutionnaire Maus, d’Art Spiegelman, ce thème est régulièrement présent dans les œuvres du 9e art. Un support particulièrement prisé par les professeurs d’histoire géographie dans le cadre de leur enseignement de la Seconde Guerre mondiale. Stéphanie Trouillard, journaliste et autrice de la BD « Si je reviens un jour », qui raconte l’histoire de Louise Pikovsky, jeune lycéenne déportée et assassinée avec sa famille à Auschwitz en 1944, en a fait l’expérience. En 2017, elle se rend dans des établissements scolaires pour parler de son webdocumentaire sur Louise, qu’elle cherchait à l’époque à adapter en livre. « Je me suis rendu compte que les professeurs d’histoire géographie utilisaient beaucoup la BD dans le cadre de leur enseignement de la Seconde Guerre mondiale, raconte-t-elle. Or, pour moi, l’idée était vraiment d’utiliser l’histoire de Louise Pikovsky

François Heilbronn publie le roman « Deux étés 44 »
François Heilbronn, professeur à Sciences Po et vice-président du Mémorial de la Shoah, publie son premier roman, « Deux étés 44 », chez Stock. À 200 ans de distance, presque jour pour jour, l’un de ses ancêtres, le docteur Isaie Cerf Oulman, sauve, à l’été 1744, le roi Louis XV d’une mort certaine, l’autre, Henry Klotz, agonise le 15 aout 1944 dans une annexe du camp de Drancy. Ces deux évènements constituent la trame d’un récit qui retrace les relations entre la France et ses citoyens juifs. Bien qu’écrit sous forme romanesque, l’ensemble des faits, des personnages et des situations sont réels et s’appuient sur une recherche historique avancée. Livre passionnant, émouvant pour tous lecteurs et plus particulièrement pour les membres de l’association Convoi 77, car de nombreux membres de la famille de l’auteur furent déportés par ce convoi et assassinés à Auschwitz. « Quand on rentre dans les tunnels de l’histoire, on tressaille bien sûr », a expliqué François Heilbronn dans

Exposition « Tu te souviendras de moi » au Mahj
Le musée d’art et d’histoire du judaïsme, à Paris, accueille l’exposition « Paroles et dessins des enfants de la maison d’Izieu ». Cette exposition rassemble près de 150 photographies, documents d’archives et dessins d’enfants réalisés par les pensionnaires de cette colonie – devenue le Mémorial des enfants juifs exterminés – qui fut leur refuge pendant la Seconde Guerre mondiale. « Outre des documents d’archives et des photographies illustrant l’histoire de la maison, elle présente de nombreux dessins d’enfants originaux, notamment des histoires crayonnées sur de longues bandes de papier projetées lors des veillées suivant le principe de la lanterne magique », est-il indiqué sur le site du Mémorial. Cette exposition est présentée jusqu’au 23 juillet 2023.

80 mesures contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations
La Première ministre Élisabeth Borne a dévoilé, le 30 janvier, un vaste plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. Ce plan repose sur 80 mesures qui touchent divers secteurs, notamment l’emploi, la justice, le sport, et l’éducation. Il entend « mieux éduquer et former » la jeunesse sur ces questions. En ce qui concerne le monde de l’éducation, l’une de ces mesures stipule que chaque élève devra effectuer la « visite d’un lieu historique ou mémoriel en lien avec le racisme, l’antisémitisme ou l’anti-tsiganisme » au cours de sa scolarité. Des contenus spécifiques seront également dispensés lors du service national universel (effectué par les jeunes entre 15 et 17 ans) ou des services civiques. Mais il s’agit aussi de mieux former les enseignants. Ainsi, une formation obligatoire sera mise en place de manière filée durant la carrière de chacun d’eux. Ce plan prévoit par ailleurs la formation de
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Projet européen Convoi 77
Enseigner l’histoire de la Shoah et de la Seconde Guerre Mondiale au travers des destins individuels
- Participation internationale
Dans chacun des 32 pays de naissance des déportés, des élèves vont rechercher les traces de personnes nées et/ou ayant vécu dans la ville ou le village où ils vivent aujourd’hui.
- Travail de terrain
Seuls ou en groupe, les élèves se rendront à la mairie, consulteront les archives locales, rechercheront des témoins, des photos, des documents.
- Démarche de travail
Encadrés par un enseignant, les élèves vont réaliser une véritable enquête, afin de retrouver des informations, des documents, des témoignages sur les personnes disparues.
- Rédaction collaborative
La mise en forme des informations recueillies en vue de la rédaction d’une biographie sera l’objet de discussions et d’échanges entre les élèves et leur enseignant.
-
Outils pédagogiques
Pour les aider dans leur travail, les élèves recevront du matériel pédagogique élaboré spécialement à leur intention et auront accès aux archives dont nous disposons déjà.
- Plateforme multimédia
Les biographies rédigées seront mises en ligne et accessibles aux familles, aux chercheurs et au grand public. Un forum permettra aux participants d’échanger sur leurs expériences.
- Responsabilité des élèves
Chaque groupe déterminera ses objectifs, sa méthode de travail, ainsi que la répartition des tâches entre ses membres : chacun doit pouvoir participer au projet.
- Bilan
Les élèves seront en mesure de mieux comprendre les événements historiques qui se sont déroulés dans leur environnement proche, tout en restaurant la mémoire d’un déporté.
Dernières biographies publiées

Wolf AGREST
Volf (Wolf) Agrest Volf Agrest est né le 21 octobre 1933 à Nancy et assassiné le 5 août 1944 à Auschwitz. Il a eu une enfance volée et tourmentée. Au printemps 1940, sa famille fuit Nancy ; c’est le début du déracinement, des changements de domicile fréquents, de l’inconnu. Wolf Agrest est né le 21 octobre 1933 à Nancy. Dans les documents officiels, on trouve parfois la date du 24 ou du 27 octobre. Il est le fils de Chaïa, Golda, Agrest, couturière, née le 6 septembre 1899 à Lukow, ville d’environ 30 000 habitants située à l’est de la Pologne à environ 90 kilomètres au nord de Lublin. Sa mère, Golda, après la mort de son mari, vit alors avec un dénommé Weiss[1]. Wolf porte le nom de sa mère car son père biologique est encore marié et ne l’a pas reconnu. [1] Information donnée par Martine Boréal, fille du

Liki BORNSZTAJN
Liki Bornsztajn (Borensztajn) Liki Bornsztajn est née le 26 août 1927 à Nancy et décédée le 5 août 1944 à Auschwitz. Au printemps 1940, sa famille fuit Nancy ; c’est le début du déracinement, des incertitudes et des angoisses quant au lendemain. Liki est née le 26 août 1927 à Nancy. Elle est la fille de Mordka Bornsztajn (ou Bornstajn), tailleur d’habits, né à Baluty, en Pologne (Baluty est devenu un quartier juif de Lodz) le 13 février 1897, et de Chaïa, Golda, Agrest, couturière, née à Lukow, ville située à l’est de la Pologne. Ils se sont mariés à Nancy le 26 mars 1927. La famille de Liki est modeste. On note la mention portée sur l’acte de mariage : « l’épouse ayant déclaré ne savoir signer ». Au moment de la naissance de Liki, ils sont alors domiciliés à Nancy, 38 rue Clodion. Liki a un frère aîné Henik-Albert Bornstajn, né

Salomon YENI
Salomon YENI (1905-1944) Un site web a été crée autour de la biographie de Salomon Yeni, placée dans son contexte historique. I – Salomon Yeni à Salonique Salomon Yeni est né le 27 décembre 1905 (ou 1906, selon des sources divergentes) à Salonique, dans les dernières années de l’empire ottoman. Il est juif (comme 51% de la population de Salonique à cette époque, soit 86 000 personnes) et sa famille est très modeste (comme 75% des juifs de Salonique) : son père Abraham est marchand d’œufs. Sa mère, Hanna Rafael, est originaire de Smyrne. Hannah, mère de Salomon. Les juifs de Salonique , qui payent le dhimmi (impôts spécifiques aux non-musulmans dans tout l’empire ottoman) ont une certaine autonomie religieuse, culturelle, linguistique et administrative. Ils parlent judéo-espagnol et français. Comme les archives de Thessalonique ont brûlé en 1943, nous savons très peu de choses sur la vie de Salomon Yeni

Claude HEYMANN
Jean-Claude (dit Claude) Heymann Claude (Jean-Claude, Léopold) Heymann est le fils de Flore et Benoît Heymann. Il est le frère de Nicole Heymann (épouse Elbaz). Il est né le 06/06/1926 à Strasbourg (Bas-Rhin) et était scolarisé au lycée Kléber à Strasbourg. La famille déménage à Lyon au 248 bis rue Duguesclin (69003) où il était scolarisé au Lycée Ampère Bourse (149 avenue de Saxe 69003 Lyon). En 1940-41, il est inscrit en 3ème B1, en 1941-42 en 2dB1, en 1942-43 en 1ère et en 1943-44 en Terminale B3. Ses parents sont responsables de la maison de retraite de la communauté juive “le Refuge” dite “Maison du Refuge” (77 rue de la Villette 69003) et cachent des adultes et enfants juifs secourus par l’UGIF (Altar, 2019 et 2020). À la Maison du Refuge, est cachée Régina Zylberberg (dite Régine, née le 26/12/1929, Etterbeek, Anderlecht, Belgique – décédée le 01/05/2022, Paris

David SZWALBERG
David Szwalberg Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biographie ist unterhalb der französischen Version auch auf Deutsch verfügbar. David est né le 4. Mars 1935. Armand, son frère est né le 3 ou 5 février 1934. Madeleine, sa sœur, est née le 20. novembre 1936. Tous trois sont nés à Paris². La famille Szwalberg compte 5 enfants dont 3 déportés : David, Armand et Madeleine. Ils sont les enfants de Laja Nudel¹ et Joseph Szwalberg. David vit avec ses sœurs et frères une partie de son enfance en compagnie de ses parents au 5, Impasse des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris. Puis lorsque ces derniers sont déportés, lui, Armand et Madeleine intègrent l’orphelinat de la Varenne-Saint-Hilaire à Saint-Maur des Fossés (dans l’actuel département du Val-de-Marne). Les trois enfants sont arrêtés dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur l’ordre du capitaine S.S. Aloïs Brunner, lors de la

Armand SZWALBERG
Armand Szwalberg Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biographie ist unterhalb der französischen Version auch auf Deutsch verfügbar. Armand est né le 3 ou 5 février 1934. David, son frère est né le 4 mars 1935. Madeleine, sa sœur, est née le 20 novembre 1936. Tous trois sont nés à Paris². La famille Szwalberg compte 5 enfants dont 3 déportés : Armand, David et Madeleine. Ils sont les enfants de Laja Nudel¹ et Joseph Szwalberg. Armand vit avec ses sœurs et frères une partie de son enfance en compagnie de ses parents au 5, Impasse des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris. Puis lorsque ces derniers sont déportés, lui, David et Madeleine intègrent l’orphelinat de la Varenne-Saint-Hilaire à Saint-Maur des Fossés (dans l’actuel département du Val-de-Marne). Les trois enfants sont arrêtés dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur l’ordre du capitaine S.S. Aloïs Brunner, lors de la

Madeleine SZWALBERG
Madeleine Szwalberg Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biographie ist unterhalb der französischen Version auch auf Deutsch verfügbar. Madeleine est née le 20. Novembre 1936. David, son frère est né le 4 mars 1935. Armand, son autre frère est né le 3 ou 5 février 1934. Tous trois sont nés à Paris². La famille Szwalberg compte 5 enfants dont 3 déportés : Madeleine, Armand et David. Ils sont les enfants de Laja Nudel¹ et Joseph Szwalberg. Madeleine vit avec ses frères une partie de son enfance en compagnie de ses parents au 5, Impasse des Amandiers dans le 20e arrondissement de Paris. Puis lorsque ces derniers sont déportés, elle, David et Armand intègrent l’orphelinat de la Varenne-Saint-Hilaire à Saint-Maur des Fossés (dans l’actuel département du Val-de-Marne). Les trois enfants sont arrêtés dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, sur l’ordre du capitaine S.S. Aloïs Brunner, lors de la

Laja SZWALBERG
Laja Nudel, épouse Szwalberg Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biographie ist unterhalb der französischen Version auch auf Deutsch verfügbar. En absence de photographies, nous reproduissons ici sa carte d’identité d’étranger Laja Nudel naît de l’union de Bernard et Matla (ou Makla) Nudel. Elle voit le jour à Sulejow (également appelé Silar) en Pologne, en 1902 ou en 1907. Son année de naissance varie selon les différents documents administratifs trouvés. Elle passe sa jeunesse en Pologne et semble quitter son pays natal pour la France à la fin des années 1920. Après avoir « résidé en province » comme l’indique l’extrait ci-dessous de la direction de la police générale d’avril 1951, Laja réside en avril 1932 au 35, rue du Petit Musc dans le 4e arrondissement de Paris comme l’indique le document ci-contre issu du service central des cartes d’identité des Étrangers du Ministère de l’Intérieur de 1932. C’est en France

Siegfried FISKUS
Siegfried FISKUS dit Serge Foder Né le 6 février 1926 à Stuttgart dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, Siegfried Fiskus est le deuxième né d’une fratrie de trois enfants. Ses parents, Leib Fiskus et Feiga Fiskus née Chajes, sont tous deux de nationalité polonaise. Leib Fiskus est né à Dynów le 22 avril 1896 et Feiga Fiskus à Lesko le 26 octobre 1897, deux municipalités séparées d’une soixantaine de kilomètres en Galicie, alors périphérie orientale de l’empire austro-hongrois (aujourd’hui dans la voïvodie des Basses-Carpates en Pologne)[1]. Les époux ont quitté cette région pour s’établir dans la ville de Stuttgart en Allemagne[2] où la famille va s’agrandir. Leur fille aînée, Hella Fiskus, nait le 12 juillet 1923, suivie de Siegfried Fiskus en 1926 et de Moritz Fiskus le 7 juillet 1930. Tous trois, bien que nés en Allemagne, sont de nationalité polonaise comme leurs parents. Les Fiskus émigrent en France dans le courant

Noussen GOURENZEIG
Noussen GOURENZEIG Ci-contre : Acte de mariage de Noussen et Rosa. Source : Archives de Paris, cote 20M79 Selon les sources, son prénom est souvent différent : Noussen, Nuissen, Nusen et Noussem. Le patronyme est aussi noté différemment : Gourenzeig, Gourenceig, Gourentzeig et Gurencajg. Dans cette biographie, nous utiliserons « Noussen Gourenzeig ». D’après son acte de mariage, Noussen Gourenzeig, fils de Cale Gourenzeig, un tailleur, et de Perla Szpajzman, sans profession, serait né le 24 octobre 1899 à Varsovie, ville qui, à l’époque, appartient à l’empire de Russie. Par contre, sur le document officiel qui lui octroie la nationalité française, il serait né à Grouetz, ville polonaise également intégrée à l’empire russe, le 6 novembre 1900. Carte de l’Europe en août 1914. Source : https://www.herodote.net/L_Europe_a_la_veille_de_la_Grande_Guerre-synthese-61.php Extrait du décret du 15 septembre 1938 accordant la nationalité française. Source : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/mm/media/download/FRAN_0312_38517_Lmedium. jpg D’après le livre écrit par son fils après

Marie GOURENZEIG
Marie GOURENZEIG Ci-Contre : Acte de naissance de Marie. Source : Archives de Paris Marie Gourenzeig est née le 10 février 1924 dans le 12ème arrondissement de Paris. Elle a passé toute son enfance au 397 rue des Pyrénées à Paris dans un quartier cosmopolite, où se concentrait une multitude de communautés différentes. Elle est née dans une famille immigrée polonaise. Cette famille simple mais heureuse était composée de son père : Nouissen Gourenzeig, né le 6 novembre 1900, de sa mère : Rosa Tukir, née le 29 décembre 1899, de son frère aîné : Zalo, né le 12 avril 1921, d’elle, la cadette, de son frère : Joseph, né le 8 février 1927 et de la benjamine : Paulette, née le 30 juillet 1932. Le 397 rue des Pyrénées Paris. Source : Photo Christèle Vial Marie a été scolarisée à l’école communale de la rue de Belleville, juste

Rosa GOURENZEIG
Rosa GOURENZEIG ou Rajzla GURENCAJG née CUKIER ou TUKIER Ci-Contre : Acte de mariage de Noussen et Rosa. Source : Archives de Paris, cote 20M79 Rosa GOURENZEIG, que l’on trouve dénommée de différentes manières selon les sources : Tukier CUKIER, GURENCAJG ou Rajzla CUKIER, serait née à Varsovie ou à Kiev, deux villes appartenant à l’empire russe. D’après l’acte de mariage, elle est née le 6 ou le 18 décembre 1899 à Varsovie. Elle est la fille de Jankiel Cukier, un commerçant, et de Rywka Gentner. Nous ne savons pas précisément à quelle période elle quitte son pays pour rejoindre la France. D’après l’extrait des minutes du tribunal de commerce du département de la Seine, Rosa aurait épousé Nusen Ber GURENCAJG, plus souvent appelé Noussen Gourenzeig avant de venir en France car il est noté «marié sous le régime russe». Extrait des minutes du tribunal de commerce du département de la





