« Au cours de cette année, j'ai travaillé sur le "Convoi 77" en retraçant la vie de trois déportés : Max Domblatt, Jean Domblatt et Léa Domblatt. Dans le cadre de ce projet je me suis rendu au cimetière parisien de Bagneux, lieu où repose cette famille. Dans une allée, j'ai trouvé un couple ayant fait parti du Convoi 77 (Michel-Simon et Anna Kroulevetzki). Dans la continuité du projet mené en classe cette année et dirigé par mon enseignante Amélie Burguet, accepteriez-vous que je puisse travailler sur la biographie de ces déportés ? »
Jules, élève de TerminaleLycée Raoul Dautry, Limoges
« Pour moi, ce projet a signifié un voyage dans le passé. J’ai franchi la barrière du temps et en marchant délicatement et le cœur rempli d’émotion, j’ai découvert des précieuses informations sur la vie des juifs, sur l’Holocauste. J'ai compris qu’il s’agissait des leçons de vie, des valeurs morales qui étaient cachées et qui attendent d’être découvertes par nous, les petits chercheurs dans le temps. »
DenisaLycée C. N.
« Nous avons pris un plaisir immense à réaliser ce projet, à nous lancer dans l’inconnu, en partant de presque rien, sans savoir ce que le projet allait donner, si nous allions réussir ou échouer… Mais c’est une fierté de se dire que nous avons tous contribué à un « beau » projet, en équipe. C’est quelque chose qui nous restera comme un dernier souvenir de nos années de lycée. C’est une partie de chacun de nous. »
Elèves de TerminaleLycée Pierre Mendès France (Savigny le Temple)
« Ce projet a été l’une des expériences les plus intéressantes pour moi, cela nous a fait beaucoup réfléchir. On a compris que toutes les victimes n’étaient pas des saints. Elles avaient leurs qualités et leurs défauts, leur propre vie, leur famille et leurs problèmes. »
AdamLycée bilingue de Poznan, en Pologne
« Avant, la Shoah était une notion abstraite, imprécise pour moi. Je ne pouvais imaginer l’étendue des dégâts, des dérives de certains êtres humains. Aujourd’hui tout est différent. Mon engagement dans le projet m’a appris de nombreuses choses, mais j’ai vite compris que le sort pire que la mort pour ces familles innocentes, c’était l’oubli. »
JeanneCollège Eugène Fromentin de la Rochelle