Jacques SCIANDRA

PARCOURS EN DÉPORTATION DE JACQUES SCIANDRA
POUR LUTTER CONTRE LE NÉGATIONNISME

L’organisation « Convoi 77 » nous a invités à retrouver et rédiger la biographie de M. Jacques Sciandra. Les documents mis à notre disposition faisaient état d’une possible triple identité. Malheureusement après 3 mois de recherches auprès de nombreuses archives, il nous a été impossible d’établir clairement le lien entre cet homme et ses possibles allias : Jean Lambert et Isaac Lewkowicz. Nous avons décidé de nous concentrer exclusivement sur le parcours de J. Sciandra en déportation. Pour matérialiser la seule partie de sa vie dont nous avons des preuves formelles, les élèves ont créé des planches de BD qui illustrent les différents camps dans lesquels il a été interné.

Biographie (planche 1) : Sciandra est né le 7 aout 1926 à Toulon. Son père est Marcel Felix Marius Sciandra, négociant né le 27 septembre 1897 et sa mère Anna Augustine Baloy, sans profession.
Il est arrêté à Lyon à 17 ans pour acte de résistance (il sabotait les rails de chemins de fer avec son père) le 3 juillet 1944.
Dirigé vers Drancy par la police française, il y est retenu sous le matricule 24835. (Planche 2)
Déporté à Auschwitz à la fin du mois de juillet, sa fiche d’internement précise qu’il arrive le 4 août 1944 avec le statut de déporté politique. Il est prisonnier en Pologne jusqu’à fin janvier 1945. (Planche 3)
De là il est envoyé à Sachenhausen, camp réservé aux déportés politiques de toute l’Europe. (Planche 4)
Le 16 février 1945 Jacques Sciandra arrive à Mathausen. (Planche 5)
Ce camp d’internement est surpeuplé à cette époque, pour le désengorger, les nazis ouvrent un camp satellite à Amstetten. Il s’agissait de tuer les détenus par le travail. (Planche 6)
Sciandra y est transféré le 23 mars, soit 3 jours après son ouverture.
Il en repart 3 semaines après, le 11 avril pour regagner le camp de Mathausen (Planche 7). C’est là que nous perdons malheureusement la trace de ce déporté.
Nous retrouvons finalement le nom de J.Sciandra sur un certificat de décès datant de 2008. Nous avons ainsi imaginé le pavé de mémoire que nous voudrions faire installer dans la ville de Toulon pour lui rendre hommage. (A ce jour les services de la mairie de Toulon n’a pas donné de suite favorable à notre démarche). (Planche 8)