Léon BRASCHEVIZKI

1923-2017 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Léon BRASCHEVIZKY

Présentation du projet

Cette année, nous avons travaillé sur le parcours de Léon Braschevizky, qui a eu la chance de revenir d’Auschwitz et dont le parcours de vie a été riche en péripéties. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle nous avons voulu lui rendre un hommage particulier lorsque nous sommes allés avec le Mémorial de la Shoah à Auschwitz le 30 novembre 2023.

Nous avons eu la chance de rencontrer un de ses neveux et d’échanger avec sa nièce, ce qui nous a permis de connaître davantage Léon. Léon, qui nous a accompagnés durant cette année de terminale dans notre mission de redonner leur histoire aux déportés du convoi 77.

Léon nous a beaucoup aidés car il a laissé de nombreux écrits où il racontait son histoire, son parcours. Son neveu, François Guichard, nous a permis d’entrevoir qui il était. Et nous avons bien vite réalisé à travers ces témoignages que Léon était un miraculé, qu’il avait échappé à de maintes reprises à la mort et que finalement il avait vécu 1000 vies. C’est la raison pour laquelle nous avons voulu lui consacrer notre panneau de restitution lorsque nous sommes revenus de notre journée d’étude à Birkenau :

Léon Braschevizky : un miraculé aux mille vies

Remarque

Avant de commencer la biographie, nous devons préciser l’orthographe de la famille BRASCHEVIZKY. Dans les documents donnés par Convoi 77 ou encore lors de nos recherches au Mémorial de la Shoah nous avons constaté que le nom de Léon et de sa famille était orthographié différemment. D’ailleurs, on retrouve sur le mur des noms[1] au Mémorial de la Shoah l’orthographe de Braschevizki.

Dans les documents du SHD de Caen (BRASCHEVIZKY Léon, cote 21 P 660 121) se trouve une lettre de Léon, adressée au Ministère des Anciens Combattants où il demande la rectification[2] de l’orthographe de son nom.

Courrier de Léon Braschevizky au Ministère des anciens combattants, en 1958.

 

Fiche individuelle d’état civil attestant de l’orthographe du
nom de famille de Léon Braschevizky.

Biographie

Léon est le fils de Léa Talsky, née le 17 octobre 1897 à Makarov en Russie et de Wolf BRASCHEVIZKY, né en 1888 à Jérusalem. Le couple vit à Paris et ils sont tailleurs.

Ils ont 4 enfants :

  • Marie, née à Paris dans le 12ème arrondissement le 18 août 1919,
  • Renée née à Paris dans le 12ème arrondissement le 24 juillet 1921,
  • Léon né à Paris dans le 11ème arrondissement le 16 mai 1923
  • Jacques né à Paris dans le 20ème arrondissement le 6 avril 1926

La fratrie dans les années 30, Jacques, Léon, Renée, Marie
Jour de la distribution des prix, collection privée

La fratrie dans les années 30, Jacques, Léon, Renée, Marie

Jour de la distribution des prix, collection privée

Marie s’est mariée en 1938 à Albert Guichard en 1938. Celui-ci sera fait prisonnier de guerre.

Renée fréquente Maurice Laval, un résistant trotskyste[3]. Renée a rencontré Maurice Laval au mouvement des Auberges de Jeunesse[4] (AJ) en 1940.

Ils se sont mariés le 23 mai 1942 à Paris dans le 14ème arrondissement.

Le couple habite à Montrouge et ont des activités de résistance.

Photographie de Renée et Maurice dans les années 40, collection privée

Léon, quant à lui, habite avec ses parents et son plus jeune frère, Jacques, au 2 rue Wilfrid Laurier, dans le XIV arrondissement de Paris. Il est graphiste/dessinateur.

Le père de Léon, Wolf Braschevizky, a été arrêté[5] en tant qu’israélite par la police française le 12 décembre 1941, il a été interné près de Compiègne à Royallieu[6], nommé aussi Frontstalag 122. Il a été libéré, car mourant, le 13 mars 1942 avec d’autres malades. Mais il n’est mort que plusieurs années plus tard, en 1955.

L’arrestation

Le 11 mars 1944, Léon sans nouvelle de sa sœur Renée et de son beau-frère Maurice décide de se rendre à leur domicile, au 103 avenue Verdun à Montrouge. Dès son arrivée, il est arrêté par la police française. Il s’agit d’une souricière tendue par la police qui avait arrêté Renée et Maurice la veille. Léon ayant de fausses cartes d’identité sur lui, est arrêté et transporté au dépôt.

Jacques, son jeune frère âgé de 18 ans part à Montrouge en ne voyant pas revenir Léon. Il est arrêté, interrogé, battu, incarcéré quelques jours puis relâché[7].

Léon, quant à lui, est enfermé à la Conciergerie du 2 mars au 6 avril 1944, puis à la Prison de la Santé du 6 avril au 19 mai 1944, et enfin à Fresnes du 19 mai au 14 juillet 1944, avant d’être interné à Drancy du 14 au 31 juillet 1944 où il retrouve sa sœur Renée qui avait été incarcérée à la prison de la Petite Roquette.

Photographie de la préfecture de Paris

Le frère et la sœur sont déportés à Auschwitz dans le convoi 77 le 31 juillet 44[8].

L’enfer concentrationnaire

Le transport vers Auschwitz-Birkenau

Léon échappe une première fois à une mort certaine lors du transport à Auschwitz. Il est en effet dissuadé par un déporté, Léon Bloch, un colonel à la retraite, de monter dans le wagon d’Alfred Stark, né le 19 mars 1914 à Paris, décédé le 5 août 1944 à Auschwitz (Pologne). Il évite ainsi le destin tragique d’un wagon du convoi 77 rempli de déportés exclusivement résistants qui seront gazés dès leur arrivée à Birkenau[9].

Malgré une constitution très chétive, Léon et sa sœur Renée sont sélectionnés pour travailler. Léon obtient le numéro B 3701 sur l’avant-bras gauche, qu’il gardera toute sa vie. Ce numéro est pour lui un premier moment d’humiliation et d’impuissance. Il se dit être tatoué comme « un bœuf, un mouton voué à l’abattoir ».

Dessin d’Auschwitz, réalisée par Andréa Barros, élève de terminale HGGSP

Après avoir été affecté à des travaux de terrassement, Léon est envoyé au bomben kommando, chargé de retirer les bombes non explosées[10] de la raffinerie de pétrole, de l’usine d’allumettes et de la gare de Czechowice (Tschechowitz en allemand), à 40 km d’Auschwitz, « un havre de paix dans l’œil du cyclone » d’après lui.

Chaque jour, Léon et ses camarades changent de chantier car les chapelets de bombes non-explosées sont dispersés dans la campagne, tout autour du site rasé de la Vacuum Oil Company SA.[11]

Léon rapporte dans ses écrits qu’on lui avait fait apprendre à lui et à ses camarades un chant de marche, D’blauen Dragoner,[12] une chanson bien allemande.

Le 1er octobre, Léon échappe à une nouvelle sélection, ce qui n’est pas le cas de Benjamin Fondane[13].

En octobre 1944, les SS sont à la recherche de dessinateurs, de peintres, de photographes, de photograveurs et d’imprimeurs. Léon se présente comme artiste dessinateur et « opticien de précision », même s’il a peu de connaissances pointues sur ce sujet[14]. Il raconte dans ses carnets qu’on lui a fait passer un examen de dessin et que le lieutenant SS a été indulgent.

Avec six ou sept compagnons, il est envoyé Sachenhausen.

Mais avant son départ, il assiste à un événement rare et rempli d’espoir.

Le 1er novembre 44, alors qu’il se trouve sur un chantier à Auschwitz, la première neige se met à tomber. Une estafette SS en motocyclette donne l’ordre aux déportés de regagner leur block. « Dans le désœuvrement de la chambrée, une timide Hatikvah[15] s’est esquissée et a pris de l’ampleur », écrit Léon.

A Sachenhausen[16]

Le 11 novembre 1944, Léon Braschevizky quitte le camp d’Auschwitz en train pour aller à Orianeburg-Sachenhausen. Dès l’arrivée, le 18 novembre, il est mis en quarantaine.

Affecté le 23 janvier 1945 en tant que N°132 dans le block 19, Léon Braschevizky rejoint le kommando des faux monnayeurs[17].

Léon imprime de faux billets, et ce jusqu’en mars, date à laquelle le Kommando démonte les machines pour voyager en train jusqu’à Mauthausen avec tout le matériel d’imprimerie car l’idée d’impression de faux billets a finalement échoué.

Le trajet dure du 11 mars au 15 mars 45. 

A Mauthausen[18]

A Mauthausen, Léon a le matricule 138407. Il y reste du 15 mars au 15 avril 1945. Il y fait quelques travaux d’installation.

Puis en avril il est transféré en camions à Shlier[19] (un petit camp de 4 baraques), où il réalise également des travaux d’installation.

Léon raconte qu’un matin de fin avril il y a eu des flocons de neige. Et qu’il a vu les drapeaux en berne : Hitler s’était suicidé[20] !

Un télégramme de Berlin arrive, disant qu’il faut le renvoyer avec ses camarades du Kommando des faux-monnayeurs à Mauthausen. D’après Léon, les nazis avaient reçu l’ordre de les éliminer mais des résistants autrichiens ont pris l’initiative de crever les pneus des voitures qui devaient les emmener vers la mort.

Finalement, ils sont transférés dans des camions pour Ebensee (Tyrol). Ainsi, Léon échappe encore à la mort en évitant l’élimination de son Kommando mais aussi les marches de la mort avec la majorité des autres déportés.

Ebensee[21]

A Ebensee, il assiste à la destruction des fichiers des détenus et des photographies par les SS eux-mêmes.

Il écrit à sa mère le 10 mai pour lui annoncer qu’il est bien vivant et qu’il va bientôt rentrer.

Courrier de Léon pour sa mère le 10 mai, collection privée.

Le camp est libéré le 2 mai 1945.

Le retour

Le 18 mai 1945, il est libéré par les Américains. Avec les autres déportés, ils sont transportés en camion jusqu’à Nuremberg, où il passe sa dernière nuit en Allemagne.

Léon arrive à Paris à l’hôtel Lutetia[22] le même jour que sa sœur Renée, et leur jeune frère Jacques les y retrouve. Jacques et sa sœur Marie s’y relayaient chaque jour pour chercher leurs proches.

Léon est inquiet de ses activités liées au commando de faussaires du block 19.

Après la guerre

Il reste 5 ans à Paris, avant de faire son alyah (retour en Terre d’Israël).

Léon avec François, le fils de sa sœur Marie, 1946, collection privée

Il participe à la création du Kibboutz franco-belge Nevé Ilan, situé dans les monts de Judée à une dizaine de km de Jérusalem. Le kibboutz connaît un développement économique rapide en introduisant des fermes avicoles et laitières, et en cultivant des champignons. Mais à partir des années 50, les relations entre les membres se détériorent et le kibboutz est finalement abandonné en 1956.

Kibboutz Nevé Ilan prise en 1950, collection du Mémorial de la Shoah.

Léon parlait toujours de Nevé Ilan comme d’un lieu où était arrivés des intellectuels français et belges plutôt inexpérimentés en agriculture.

Léon en Israël, entre 1950 et 1955, collection privée

A la mort de son père en 1955, Léon revient en France où il habitera avec sa mère et exercera le métier de graphiste dessinateur.

Léon en France, collection privée

Le 25 avril 1958, il fait une demande pour obtenir le statut de déporté politique, ce qu’il obtient le 9 novembre 1958.

LEON BRASCHEVIZKI ©SDH de Caen, cote 21 P 660 121

Fratrie des Braschevizky au Luxembourg en octobre 1996
Jacques, Léon, Renée et Marie, collection privée.

 

Il décède le 15 janvier 2017 à Paris.

 

A toi qui as survécu

Ton visage porte en lui toute la tristesse

De ton âme et des autres, meurtries et en détresse

Marquées par cet enfer, source de vos faiblesses

Condamnées à périr dans cette forteresse

Qui abrite en son sein, un pesant souvenir

Dont tu voudrais te séparer, te démunir.

Cependant, il ne devrait pas te définir,

Te salir, t’effacer, te briser et te nuire.

Pour faire face à cette terreur

Ne pas répéter ces horreurs,

Toutes enfouies au fond de ton cœur,

Responsables de ta douleur.

Il faut pouvoir s’en rappeler

Se remémorer le passé.

Nous n’en avons pas fait assez.

Ils ne doivent pas oublier.

Car finalement,

Aucun pansement

N’est assez puissant.

Tu avais un visage d’homme, tout simplement.*

* : vers tiré de la poésie « Préface en prose » de Benjamin Fondane, codétenu de Léon et assassiné à Auschwitz,

lue aux obsèques de Léon.

 

Léon figure sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah, mais il est mal orthographié. 

Éditorial du panneau pour la région île de France

Dans les pages sombres de l’Histoire, la Shoah émerge tel un cauchemar révélant la cruauté sans bornes du Troisième Reich.

Son objectif insidieux était bien plus que la simple destruction physique des Juifs, il visait à les déshumaniser, à effacer leur identité, à les réduire à des nombres dépourvus de visage, de voix et d’histoire.

Ainsi, rassemblés dans cette quête de mémoire, nous refusons d’accepter le silence imposé par cette tragédie. Notre mission, dans le cadre du projet Convoi 77 et de la restitution de la journée d’étude à Auschwitz, est de contrebalancer cette déshumanisation en donnant vie à l’histoire poignante d’un rescapé, d’un miraculé.

A travers une biographie minutieuse de Léon Braschevizky, nous plongeons dans le labyrinthe des expériences humaines singulières, car chaque statistique dissimule une existence brisée, une voix qui s’est éteinte. Chaque récit devient une bougie dans l’obscurité, un acte de résistance contre l’oubli. En racontant les moments de terreur, de courage et d’espoir vécus par Léon Braschevizky, nous tissons un lien entre le passé et le présent.

Chaque page de cette biographie devient une affirmation de la dignité humaine face à la déshumanisation.

                                                                         Orianne Multon, élève de Terminale HGGSP

 

Panneau réalisé par les élèves de Tle HGSSP après leur voyage à Auschwitz

Travail réalisé par la classe de Terminale HGGSP, sous la direction de Coralie Surget et Françoise Olhagaray.

Notes & références

[1] Au Mémorial de la Shoah à Paris se trouve le mur des noms de toutes les personnes juives déportées de France. C’est un monument de mémoire situé sur le parvis du Mémorial de la Shoah dans le quartier du Marais, dans le 4ᵉ arrondissement de Paris.

[2] LEON BRASCHEVIZKI © SDH de Caen Cote AC P…

[3] Le trotskisme est une philosophie politique de type marxiste se réclamant de Léon Trotski, de ses écrits, de son action et de ses idées.

Après 1924, l’idéologie trotskiste se distingue surtout par son opposition à la vision stalinienne du communisme, en contestant le règne de la bureaucratie et en prônant la démocratie et la liberté de débat au sein du Parti communiste.

[4] Le 28 Août 1930, Marc Sangnier, ouvre la première Auberge de la Jeunesse en France et crée la Ligue Française pour les auberges de la jeunesse (L.F.A.J.). Les Auberges de Jeunesse offrent toute l’année un mode d’hébergement économique, proposent des activités sportives et culturelles et favorisent les rencontres entre jeunes de pays différents dans le respect de toutes les consciences, afin de contribuer au développement de la paix et de la fraternité entre les peuples.

[5] Témoignage de Léon Braschevizky.

[6] C’est la « rafle des notables » à Paris le 12 décembre 1941. C’est la troisième grande rafle de juifs réalisée par les autorités allemandes en France avec la complicité du gouvernement de Vichy depuis le début de l’Occupation durant la Seconde Guerre mondiale. Les « raflés » sont envoyés à au camp de Royallieu à Compiègne. Celui-ci deviendra un camp de transit nazi, ouvert de juin 1941 à août 1944. C’est le deuxième plus grand camp d’internement de France sous l’occupation, après celui de Drancy.

[7] Témoignage de Léon Braschevizky

[8] Le convoi 77, sera le dernier grand convoi à partir de Drancy pour Auschwitz, il transportait plus de 1300 déportés : 726 seront gazés à leur arrivée, 291 hommes et 183 femmes seront sélectionnés pour le travail ; seuls 93 hommes et 157 femmes de ce convoi survivront à cet enfer en 1945.

[9] Pendant une halte dans le wagon de Stark, où il y avait beaucoup de résistants, les Allemands les obligent à se déshabiller et confisquent leurs provisions. Ils voyagent ainsi jusqu’à leur arrivée à Birkenau, où ils sont emmenés directement dans un camion vers les chambres à gaz.

[10] En effet, alors que la guerre touche à sa fin et que la destruction des industries de guerre allemandes par les raids aériens alliés s’accélère, les prisonniers d’Auschwitz sont de plus en plus utilisés pour la neutralisation des bombes, les travaux de déminage et les travaux de réparation des bâtiments et des usines endommagés.

[11] Vacuum Oil compagny est une raffinerie de pétrole qui a été bombardée. Les dégâts sont importants car la destruction a été estimée à environ 70 à 90 %.  Beaucoup de bombes n’ont pas explosé, car dans la zone de bombardement il y avait beaucoup de terrains vagues dans lesquels les bombes étaient piégées, sources : Projet de l’association Tiergartenstrasse 4 : retrouver les sous—camps d’Auschwitz.

[12] Ce chant « Die blauen Dragoner » (les dragons bleus), est un chant populaire en allemand.

[13] Le poète Benjamin Fondane a été assassiné le 3 octobre 1944 à Auschwitz-Birkenau. Né à Jassy en Roumanie en 1898, il avait publié ses premiers poèmes alors qu’il était encore lycéen. Passionnément attiré par la France, il s’y fixe en 1923 et acquiert la nationalité française. Poète, critique, philosophe, il devient connu dans les milieux de la littérature et de la pensée. Mobilisé dans l’armée française, il est fait prisonnier, il s’évade et regagne Paris. Malgré le danger qui le menace en tant que Juif, il ne veut pas quitter son domicile. Dénoncé, il est arrêté le 7 mars 1944 et conduit à Drancy. De là il est déporté à Auschwitz le 30 mai.

[14] Dixit Léon

[15] La Hatikvah est un chant qui va devenir un symbole de résistance durant la Shoah. C’est aujourd’hui l’hymne national d’Israël.

[16] Le camp de concentration de Sachsenhausen est le principal camp nazi de la région berlinoise. Il est situé près d’Oranienburd, au nord de la capitale.

[17] Léon fait partie des 144 détenus juifs, qui sont reconvertis de force en faux-monnayeurs dans une unité spéciale du camp. Il est chargé de fabriquer des livres britanniques ou des dollars américains. C’est l’opération Bernhard. Il s’agit de produire des milliers de faux billets en livres sterling, de manière à déstabiliser l’économie britannique.

[18] Le camp de concentration de Mauthausen est un camp de concentration situé autour du village de Mauthausen en Haute-Autriche à environ 22 km de Linz.

[19] Camp annexe du camp de concentration de Mauthausen, situé à Redl-Zipf en Haute-Autriche.

[20] Le 30 avril 1945

[21] Le camp de concentration d’Ebensee, en Autriche, est une annexe du camp de concentration de Mauthausen.

[22] Du 26 avril au 1er septembre 1945, cet établissement de la rive gauche sert de centre d’accueil et de transit pour les déportés revenant de l’enfer concentrationnaire.

Contributeur(s)

Travail réalisé par la classe de Terminale HGGSP, sous la direction de Coralie Surget et Françoise Olhagaray.

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