Roger WEILL, 1924 – 1945
Photographie ci-contre provenant du Mémorial de la Shoah.
Cote : MXII_2558.jpg ; Source : Mémorial de la Shoah/Coll. André Weill
Biographie réalisée par Sigrid GAUMEL, Agrégée de Géographie
L’orthographe du patronyme de Roger change selon les sources des documents. Ainsi, sur les actes de naissance et de décès de Roger, son nom s’écrit WEIL. De même, les actes de naissance et de décès du père de Roger, Benny dit Henri, mentionnent le nom de WEIL. Par contre, le nom de WEILL est utilisé dans la liste des déportés du Convoi 77, sur les sites web du Mémorial de la Shoah (Paris) et des Archives Arolsen, dans l’ouvrage de René Gutman[1], et sur les pierres tombales des parents de Roger, Henri et Hélène, au cimetière de Rosenwiller. Nous utiliserons le nom de WEILL.
Une enfance et une adolescence à Valff, puis à Barr (Bas-Rhin) (1924-1939)
Roger Weill naît le 26 juin 1924 à la Maison de Santé des Diaconesses[2] 1 à Strasbourg (Bas-Rhin)[3] de l’union de Benny dit Henri (Heinrich) Weill né le 2 octobre 1897 à Walf (actuellement Valff, Bas-Rhin)[4] , marchand de bestiaux, et de Hélène (Helena) Weill née Rees le 1 er juin 1903 à Sulz unterm Wald (actuellement Soultz-sous-Forêts, Bas-Rhin)[5] , sans profession. Les parents de Roger sont nés pendant l’annexion et le rattachement au Reich allemand de l’Alsace-Moselle, annexion datant du traité de Francfort (10 mai 1871). En 1924, année de naissance de Roger, l’Alsace-Moselle est française ; elle a été restituée à la France depuis le traité de Versailles du 28 juin 1919. Après 1919, les noms et prénoms des personnes, ainsi que les toponymes, sont francisés.
Les parents de Roger Weill se marient le 3 septembre 1923 à Soultz-sous-Forêts[6], village situé à environ 17 km au Nord de Haguenau, au Nord du Bas-Rhin. Ils résident au 235 rue Meyer[7], dans le petit village de Valff, situé à 30 km au sud-ouest de Strasbourg, dans la plaine d’Alsace. Henri Weill y a construit une maison et une grande étable à bestiaux (en face de la gendarmerie). Il est maquignon, c’est-à-dire marchand de chevaux[8]. Il a un frère aîné, Reinhard Weill, né le 9 mars 1895 à Valff[9]. Vers le milieu du XIXe siècle, la population juive maximale de Valff s’établit à près de 140 personnes. A partir de cette date, l’effectif diminue : 90 en 1885, 65 en 1900, 50 en 1905[10]. Nous ne savons pas si le père de Roger, Henri Weill, a combattu pendant la Première Guerre mondiale[11].
Les grands-parents maternels de Roger sont Léopold Rees, commerçant, né le 1er mars 1872 à Sulz unterm Wald (Soultz-sous-Forêts)[12], et Caroline Rees née Lévy, née le 29 mars 1867 à Drachenbronn (Bas-Rhin)[13]. Ils se sont mariés le 17 juin 1901 à Drachenbronn[14] et sont domiciliés à Soultz-sous-Forêts en 1903[15]. Les grands-parents paternels de Roger sont Meyer Weill, né vers 1857 et décédé le 15 décembre 1913 à Valff[16] (sa tombe se situe au cimetière de Rosenwiller, Bas-Rhin[17]), et Cécile Weill née Lévy. Tous sont de religion israélite[18].
Hélène Rees, la mère de Roger, a une sœur aînée, Frida Rees née le 22 mars 1895 à Drachenbronn (Bas-Rhin)[19] et mariée le 25 janvier 1921 à Paris (11e arr.)[20] à Maurice Lévy, né le 19 décembre 1890 à Fontainebleau (Seine-et-Marne)[21] ; un frère aîné, Paul Rees né le 09 mai 1902 à Sulz unterm Wald (Soultz-sous-Forêts)[22] et marié à Irène Michel le 13 octobre 1927 à Lohr (Moselle)[23] ; une sœur cadette, Irma Rees née le 20 avril 1905 à Sulz unterm Wald (Soultz-sous-Forêts)[24].
Roger a un frère cadet, André Charles Weill, né officiellement le 25 décembre 1925 à Valff[25]. André est né en réalité le 26 décembre 1925 minuit passé, mais la sage-femme le déclara né le 25 décembre pour faire « a Christkindel »[26]. La mère de Roger, Hélène, « était très belle avec des cheveux noirs » comme son mari Henri, « pourtant ses deux fils étaient roux. »[27] Par jugement homologuant un décret, transcrit le 14 avril 1926, Hélène Weill est autorisée à porter le nom de Reins[28].
Roger et André Weill fréquentent l’école primaire de Valff. « Ils n’assistaient pas à l’enseignement religieux catholique enseigné le matin entre 8 heures et 9 heures. Roger était un garçon intelligent. Un jour, suite à un agacement, le maître d’école [Louis Gugumus][29] avait décidé de punir chaque élève par deux coups sur la main. Courageusement, Roger s’est levé pour protester, rappelant au maître qu’il était interdit de frapper les élèves innocents. Il ne fut pas fustigé, mais se vit contraint de recopier quelques centaines de fois une phrase de morale concoctée par [Gugumus] »[30].
En 1935, il n’y a plus que deux familles juives et deux célibataires juifs habitant à Valff[31]. Aucun office n’a plus lieu à la synagogue située au centre de Valff, et ce temple juif se trouve dans un état déplorable. Un dernier office y est célébré le 3 novembre 1935[32].
La synagogue de Valff est désaffectée le 22 mars 1936 au cours d’une cérémonie[33] et en présence de tous les juifs de Valff et des environs et de chrétiens. Le curé Faller, le maire Charles Riegler et l’instituteur Louis Gugumus représentent la commune. André Voegel se souvient de la cérémonie : « Les assistants étant trop nombreux, une grande foule dut suivre l’événement de l’extérieur. La cérémonie était présidée par le rabbin Bloch de Barr, qui dans son sermon exprima les sentiments de douleur ressentis par l’abandon d’une maison de Dieu de Valff, qui pendant 100 ans avait vu naître, marier et mourir, partager les joies et les peines des israélites de Valff. Les énormes rouleaux de la Torah quittèrent la synagogue pour celle de Barr. En fin de cérémonie, une prière fut prononcée pour le salut de la France. »[34] Le bâtiment de la synagogue, situé au 182 rue Principale, est vendu à un paysan et sert de hangar de ferme[35].
Fin 1935 ou en 1936, la famille Weill quitte Valff et s’installe dans la petite ville commerçante de Barr se trouvant à 6 km au Sud-Ouest de Valff sur les contreforts du massif des Vosges[36]. Roger Weill, âgé de 12 ans en 1936, réside avec ses parents à Barr au 28 rue du Général Vandenberg[37]. En 1937, la cérémonie religieuse de Bar Mitzvah marque la majorité religieuse (13 ans) de Roger[38]. Roger, entouré de ses parents, affiche un grand sourire sur la photographie lors de la cérémonie[39].
Au recensement de 1936, la commune de Barr compte 4389 habitants. A la veille de la guerre en 1939, il y a 41 familles juives à Barr, soit 111 personnes : 47 hommes, 64 femmes, dont 14 enfants de moins de 16 ans et 15 personnes de plus de 70 ans. 17 personnes étaient natives de Barr, 13 de Zellwiller, 8 de Valff, 6 d’Itterswiller, 3 de Stotzheim, 2 d’Epfig, 4 d’Obernai, 3 de Niedernai, 6 de Strasbourg, et 49 du reste de l’Alsace[40]. A la veille de la Seconde Guerre mondiale, en 1939, environ 25 000 Juifs vivent en Alsace[41].
L’entrée en guerre et la fuite en zone libre (1939-1940)
Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne. Tous les villages alsaciens (et mosellans) situés près de la frontière allemande, devant la ligne Maginot, ainsi que la ville de Strasbourg, doivent être évacués par les habitants. Les habitants – dont 20 000 Juifs en Alsace – sont évacués dans des départements d’accueil du Sud-Ouest de la France, pré-désignés par le plan d’évacuation.
L’offensive déclenchée par l’armée allemande le 10 mai 1940 sur les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg met fin à la drôle de guerre. L’armistice, signé le 22 juin 1940 avec l’Allemagne, et le 24 juin 1940 avec l’Italie, entre en vigueur le 25 juin 1940. Le territoire français est divisé en deux zones : la zone occupée par les Allemands au Nord, et la zone dite « libre » au Sud dirigée par le gouvernement de Vichy. L’Alsace-Moselle est annexée de fait et rattachée au Reich allemand et, selon la doctrine nazie, doit être rendue judenrein, c’est-à-dire débarrassée de toute présence juive[42].
Le délai accordé aux Juifs d’Alsace et de Moselle pour préparer leur expulsion varie, selon les localités, de une à vingt-quatre heures. Ils ne peuvent emporter qu’une valise de 20 à 30 kg et une modeste somme d’argent[43]. En 3 jours, du 14 au 16 juillet 1940, 3000 à 4000 juifs alsaciens sont chargés dans des camions allemands et relâchés de l’autre côté de la ligne de démarcation, en zone sud dite zone libre[44]. Les biens privés et commerciaux appartenant aux expulsés sont placés sous séquestre. Les meubles et immeubles séquestrés sont ensuite liquidés par un service spécialement mis en œuvre, l’Office de liquidation des biens juifs, qui procède à des ventes aux enchères[45].
La famille Weill quitte probablement Barr et l’Alsace en 1940 (et non en 1942 comme le stipule le témoignage de André Weill, frère de Roger)[46] et rejoint la zone libre vers Gap (Hautes-Alpes).
André Weill témoigne : « A l’aide d’une voiture prêtée par un ami, nous sommes descendus, mes parents, mon frère et moi vers Gap où mon père connaissait un certain gendarme. Une fois arrivés sur place, notre occupation première fut de trouver un logement. Accompagné du gendarme, nous avons fait du porte-à-porte sans résultat. Au moment d’arriver devant une église, notre accompagnateur demanda à mes parents d’attendre un instant et s’engouffra à l’intérieur. Alors qu’il était en train de donner la confession, un prêtre sortit, laissant ses paroissiens, et vint à notre rencontre. « Nous cherchons un logement » expliqua mon père. « C’est très bien, justement je dispose d’un petit appartement, il n’est pas luxueux, mais il pourrait faire l’affaire » dit le curé.
Gênée, ma mère, pensa bon de préciser : « Vous savez, il y a un problème : nous sommes juifs ». « Mais, Madame … cela ne me pose aucun problème, nous avons tous le même Dieu ! » s’exclama le prêtre. Sur ce, il nous emmena dans un petit logement qui était contigu à une chambre dans laquelle vivait une mère et son fils handicapé avec lesquels nous avons eu d’excellents rapports de voisinage. Même pour le loyer, le prêtre se voulut conciliant. « Vous me payerez quand vous le pourrez » ajouta-t-il, alors que le loyer était déjà modeste. Je serai toujours reconnaissant à ce prêtre sans préjugés. »[47]
La tante de Roger, Frida Lévy née Rees, et son mari Maurice Lévy, négociant en dentelles[48], habitent à Calais (Pas-de-Calais) avant la guerre. Ils ont deux enfants : Marcel Lévy[49], et Fanny Josette Lévy née le 8 septembre 1923 au 78 rue des Quatre coins à Calais[50]. Pendant la guerre, la famille Lévy réside à Rivesaltes, à environ 12 km au Nord de Perpignan (Pyrénées-Orientales). Maurice Lévy aurait été nommé, par Jean Villeroux, chef départemental de renseignements militaires aux alliés afin de diriger l’armée secrète formée à Rivesaltes[51].
Laurent Ribero, résistant, chargé de l’organisation de l’armée secrète dans la région de Salvezines (Aude), témoigne : « un jour un maquisard nommé Lévy, qui faisait la liaison avec Jean Villeroux à Rivesaltes, m’apporta un message de Mme Villeroux me demandant d’aller récupérer son mari à Cases de Pène (Pyrénées-Orientales) où il s’était réfugié après une descente de la Gestapo à son domicile »[52]. Laurent Ribero évoque probablement Maurice Lévy.
Maurice et Frida Lévy auraient été arrêtés par la Gestapo à Rivesaltes le 23 mai 1943. Internés au camp de Gurs, puis au camp de Drancy, ils ont été déportés le 7 octobre 1943 par le convoi 60 en direction d’Auschwitz[53]. Ils seraient décédés le 12 octobre 1943 à Auschwitz[54].
Roger intègre un réseau de résistance, puis est arrêté à Lyon, torturé et interné
Il est difficile de retracer avec exactitude et précision le parcours de Roger Weill. D’après la fiche de Yad Vashem complétée par son frère André Weill[55], Roger aurait vécu à Alès (Gard, région Languedoc-Roussillon), à Les Arcs-sur-Argens (Var, région Provence-Alpes-Côte d’Azur), et à Saint-Alyre-d’Arlanc (Puy-de-Dôme, région Auvergne).
Roger Weill rejoint le réseau Brutus de la Résistance. Il est nommé sous-lieutenant du réseau Brutus à 18 ans[56] (en 1942), et participe à des actions clandestines.
Le réseau Brutus est issu du réseau Lucas fondé à Marseille, en zone libre, dès septembre 1940 par Pierre Fourcaud, alias Lucas, officier missionné par le général De Gaulle pour mettre en place un réseau de renseignements au service de la France libre. En 1941, Pierre Fourcaud prend contact avec des socialistes marseillais, notamment Félix Gouin, André Boyer, Gaston Defferre et Eugène Thomas, délégué du Comité d’Action Socialiste. Le réseau s’étend notamment dans la région de Toulouse. Pierre Fourcaud est arrêté au mois d’août 1941 ; son frère Boris Fourcaud, alias Froment, lui succède à la tête du réseau renommé Froment. Le réseau pratique à la fois le renseignement et l’évasion. En 1942, l’activité renseignement s’étend en zone occupée.
En juin 1942, les organisateurs, Boris Fourcaud, André Boyer et Gaston Defferre, évoquent la création d’une organisation regroupant des représentants des partis politiques, des mouvements de résistance et des syndicats, et chargée d’unifier le rôle et l’action de la Résistance. Le projet soumis à Londres est écarté, mais initie et préfigure le futur CNR (Conseil national de la Résistance).
En février 1943, André Boyer, alias Brémond ou Brutus, reprend la direction du réseau renommé Brutus. Le réseau Brutus, dont le quartier général s’est installé à Lyon, s’étend désormais à tout le territoire, y compris à la zone Nord. Le réseau compte plus de 1000 agents homologués. Fin 1943, le réseau est décimé par les arrestations, puis les déportations de ses principaux responsables, dont André Boyer[57].
La dernière adresse connue de Roger Weill est le 82[58] ou 84[59] quai Perrache à Lyon (2e arrondissement). Roger, après dénonciation[60], est arrêté par la Gestapo à Lyon le 6 juillet 1944[61]. Il est incarcéré et torturé à la prison allemande du fort Montluc à Lyon (3e arrondissement). Selon André Weill, « comme Roger avait pris une fausse identité, les Allemands le déshabillèrent pour voir s’il était circoncis. Si les Allemands avaient su qu’il était résistant, ils l’auraient fusillé sur le champ » [62]. Roger aurait donc été arrêté en tant que juif, et non en tant que résistant.
Roger est déporté à Auschwitz, puis à Mauthausen et à Gusen
Roger Weill a probablement été acheminé en train depuis Lyon vers le camp de transit de Drancy. Il est déporté le 31 juillet 1944 par le convoi 77 de Drancy vers le camp d’Auschwitz-Birkenau[63]. Roger semble être resté 6 mois au camp d’Auschwitz.
A partir du 17 janvier 1945, l’armée soviétique approchant, les nazis évacuent le camp d’Auschwitz. 58 000 détenus[64], dont Roger Weill, sont jetés sur les routes, entamant les « marches de la mort ». Les détenus ont marché à peu près 3 jours et 2 nuits dans la neige et le froid, la plupart d’entre eux pieds nus dans des galoches de bois et ne portant que des loques de toile légère[65]. Ils ont ensuite été transférés par wagons de marchandises parfois découverts et acheminés vers des camps à l’intérieur du territoire allemand. Roger arrive au camp de Mauthausen (Haute-Autriche) le 25 janvier 1945 et est immatriculé sous le numéro 121 436[66]. Sur l’une des fiches du camp concernant Roger Weill (fiche tamponnée du 25 janvier 1945), il est écrit « Autoschlosser » (carrossier automobile). Ainsi, Roger a été obligé d’accomplir des travaux forcés auprès de sites de production, peut-être pour le compte du constructeur autrichien Steyr-Daimler-Puch AG.
Roger Weill est transféré au camp de Gusen, proche de celui de Mauthausen, le 16 février 1945. Il serait mort le 17 février 1945, à l’âge de 20 ans, au camp de Gusen[67].
Le devenir des proches de Roger après 1945
Après la guerre, la famille Weill retourne à Barr. André Weill, qui se marie à Suzanne Henriette Grosz[68] originaire de Stotzheim (Bas-Rhin)[69], témoigne : « Nous n’avons plus jamais eu de nouvelles de Roger » après sa déportation de Drancy[70].
Le père de Roger, Henri Weill, décède le 26 mars 1947 au 1 place de l’hôpital à Barr (Bas-Rhin)[71] à l’âge de 49 ans et la mère de Roger, Hélène Weill née Rees, décède le 8 juillet 1948 à son domicile rue du Général Vandenberg à Barr (Bas-Rhin)[72] à l’âge de 45 ans. Leurs tombes se trouvent au cimetière israélite de Rosenwiller (Bas-Rhin)[73].
Le 19 avril 1948, Louis Braun du Conseil Juridique, bis 3 rue de Bruges à Strasbourg, demande au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, et au nom de la mère de Roger Weill, l’établissement d’un acte de disparition[74]. Il joint à son courrier une lettre du Service Européen des Recherches des juifs déportés et dispersés, en date du 27 janvier 1948, confirmant la déportation de Roger Weill de Drancy le 31 juillet 1944 en direction d’Auschwitz-Birkenau, et le fait que le nom de l’intéressé ne figure pas sur les listes de déportés libérés[75].
Le frère de Roger Weill, André Weill, demeurant rue du Général Vandenberg à Barr, formule une demande le 28 novembre 1950, auprès du Ministère des Anciens Combattants et des Victimes de Guerre, afin d’obtenir la régularisation de l’état-civil de Roger Weill, « non-rentré »[76].
Le 6 février 1951, le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre décide de la disparition de Weill Roger dans les conditions indiquées ci-dessous : « Interné à Drancy. Déporté à Auschwitz (Pologne) par le convoi parti de Drancy le 31 juillet 1944. Transféré à Mauthausen où il est arrivé le 25 janvier 1945, puis à Gusen le 16 février 1945. Sans nouvelles depuis. »[77]
Par jugement en date du 22 mai 1951, le Tribunal Civil de Colmar déclare constant le décès de Roger Weill le 17 février 1945[78]. L’acte de décès de Roger Weill mentionne « Mort en déportation » sans préciser le lieu du décès[79]. L’arrêté du Ministère de la Défense en date du 18 janvier 2002, portant apposition de la mention « Mort en déportation », stipule que Roger Weill est décédé « le 17 février 1945 (sans autre renseignement) »[80].
André Weill serait devenu directeur de l’usine Remington à Huttenheim (Bas-Rhin) près de Benfeld, (usine de rasoirs électriques comptant 340 salariés)[81], puis serait parti au Canada et aux Etats-Unis. Ensuite, il a habité Nancy (Meurthe-et-Moselle), où, avant de prendre sa retraite, il a dirigé un magasin de bricolage[82]. André Weill est décédé le 22 janvier 2014 à Nancy[83], il repose au cimetière israélite de Nancy Préville, 2 avenue de Boufflers[84].
Lieux de mémoire et projets mémoriels
Sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah à Paris figure notamment les noms de Roger Weill, de Maurice Lévy et de Frida Lévy[85]. Les noms de Maurice Lévy et de Frida Lévy figurent également sur une plaque commémorative au cimetière Sud de Calais et sur un monument à Coulogne (Pas-de-Calais)[86].
Les monuments mémoriels des cimetières israélites de Cronenbourg à Strasbourg et de Rosenwiller ne mentionnent pas le nom de Roger Weill. Dans la commune de Barr, il n’existe aucune plaque commémorative, aucun monument aux morts rendant hommage aux 25 déportés juifs de Barr disparus dans les camps nazis[87].
La mémoire de Roger Weill pourrait être honorée par l’installation d’un petit pavé imaginé par l’artiste allemand Gunter Demnig (Stolperstein), devant son dernier domicile, c’est-à-dire au 28 rue du Général Vandenberg à Barr.
Remarque : Des photographies de Roger Weill et de ses proches (ses parents Henri Weill et Hélène Weill née Reins, son frère André Weill) sont consultables sur les sites web relatifs, d’une part, à l’Histoire du village de Valff[88] et, d’autre part, à la généalogie de la famille Buchdahl[89].
Biographie achevée le 30 janvier 2021, modifiée le 30 juin 2021
Références
[1] René Gutman, Le Memorbuch, Mémorial de la Déportation et de la Résistance des Juifs du Bas-Rhin, Strasbourg, La Nuée bleue, 2006.
[2] Les Diaconesses de Strasbourg sont une communauté religieuse protestante toujours active à Strasbourg.
[3] Copie intégrale de l’acte de naissance de Roger Weill, Mairie de Strasbourg.
[4] Acte de naissance de Henri Weill, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 504/17.
[5] Acte de naissance de Hélène Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/36.
[6] Mention marginale sur la copie intégrale de l’acte de naissance de Hélène Rees, Mairie de Soultz-sous-Forêts.
[7] D’après la copie intégrale de l’acte de naissance de Roger Weill, Mairie de Strasbourg, et d’après Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, première partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/380-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-premiere-partie
[8] Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, première partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/380-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-premiere-partie
[9] Acte de naissance de Reinhard Weill, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 504/17.
[10] Rémy Voegel, L’assassinat du chantre juif de Valff. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/religion/420-l-assassinat-du-chantre-juif-de-valff
[11] Aucun dossier militaire n’est libellé au nom de Weill (ou Weil) Benny dit Henri sur le site web des Archives départementales du Bas-Rhin.
[12] Acte de naissance de Léopold Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/5.
[13] Acte de naissance de Caroline Lévy, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 103/2.
[14] Acte de mariage de Léopold Rees et de Caroline Lévy, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 103/13.
[15] Acte de naissance de Hélène Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/36.
[16] Acte de décès de Meyer Weill, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 504/25.
[17] D’après le site web du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.
[18] D’après l’acte de naissance de Hélène Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/36 ; et d’après l’acte de naissance de Henri Weill, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 504/17.
[19] Acte de naissance de Frida Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 103/12.
[20] Acte de mariage de Frida Reins et de Maurice Lévy, Archives de Paris, en ligne, 11M 506.
[21] Acte de naissance de Maurice Lévy, Archives départementales de Seine-et-Marne, en ligne, 6E198/192.
[22] Acte de naissance de Paul Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/33.
[23] D’après l’annotation sur l’acte de naissance de Paul Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/33.
[24] Acte de naissance de Irma Rees, Archives départementales du Bas-Rhin, en ligne, 4 E 474/36.
[25] Copie intégrale de l’acte de décès de André Weill, Mairie de Nancy.
[26] Sa traduction de l’allemand est « Enfant Christ ».
[27] D’après le témoignage et les souvenirs de André Voegel, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[28] Mention marginale sur la copie intégrale de l’acte de naissance de Hélène Rees, Mairie de Soultz-sous-Forêts.
[29] Une erreur d’orthographe probable est à relever dans le témoignage : il s’agit de Louis Gugumus, et non de Gugusmus.
[30] Témoignage et les souvenirs de André Voegel, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[31] Témoignage et souvenirs de André Voegel, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[32] La Tribune juive, organe indépendant du Judaïsme de l’Est de la France, 1er novembre 1935, n° 44, p. 777. Consultable sur le site web Gallica, la Bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6325854b/f9.item
[33] Rémy Voegel, L’assassinat du chantre juif de Valff. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/religion/420-l-assassinat-du-chantre-juif-de-valff
[34] Témoignage et souvenirs de André Voegel, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[35] D’après le site web du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/r-z/valff.htm.
[36] La Tribune juive, organe indépendant du Judaïsme de l’Est de la France, 1er novembre 1935, n° 44, p. 777. Consultable sur le site web Gallica, la Bibliothèque numérique de la BnF et de ses partenaires : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6325854b/f9.item
[37] Jean-Camille Bloch, Commune de Barr 1940/1945, Mémorial des victimes juives du nazisme. Disponible sur le site web suivant : http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/a-f/barr/victim.htm
[38] Photographie de la cérémonie religieuse de Bar Mitzvah de Roger Weill disponible sur le site web du CDDEJ (Centre de Documentation sur la Déportation des enfants Juifs de Lyon) : https://www.deportesdelyon.fr/les-archives-par-famille-n-z/roger-weill
[39] Photographie de Roger, entouré de ses parents. André est au 1er rang, à gauche. In : Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, deuxième partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/381-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-deuxieme-partie
[40] Jean-Camille Bloch, La communauté juive de Barr, extrait de l’intervention de Jean-Camille Bloch à l’occasion de l’Assemblée générale du Souvenir Français. Disponible sur le site web suivant : http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/a-f/barr.htm
[41] Jean Daltroff, « Paroles de combattants et de prisonniers de guerre 1939-1945 », in sous la dir. de Freddy Raphaël, Juifs d’Alsace au XXe siècle, ni ghettoïsation, ni assimilation, Strasbourg, La Nuée Bleue, 2014.
[42] Dès juillet 1940, les deux chefs de l’administration civile, le Gauleiter Robert Wagner en Alsace, et le Gauleiter Joseph Bürckel en Moselle, décident de débarrasser l’Alsace de tous les « éléments indésirables » indignes de peupler les terres germaniques : les juifs, les gitans, les criminels, les incurables, les Français et Welschisants devaient être expulsés vers la zone non occupée. D’après Freddy Raphaël, Les Juifs d’Alsace et de Lorraine de 1870 à nos jours, Paris, Albin Michel, 2018.
[43] Freddy Raphaël, Les Juifs d’Alsace et de Lorraine de 1870 à nos jours, Paris, Albin Michel, 2018.
[44] Léon Strauss, Réfugiés, expulsés, évadés d’Alsace et de Moselle 1940-1945, Colmar, Jérôme Do Bentzinger Editeur, 2010.
[45] Freddy Raphaël, Les Juifs d’Alsace et de Lorraine de 1870 à nos jours, Paris, Albin Michel, 2018.
[46] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[47] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[48] D’après la copie intégrale de l’acte de naissance de Fanny Josette Lévy, Mairie de Calais.
[49] D’après les deux feuilles de témoignage Yad Vashem concernant Maurice et Frida Lévy, signées le 04/08/1971 à Jérusalem par Marcel Dubreuil, site web de Yad Vashem.
[50] Copie intégrale de l’acte de naissance de Fanny Josette Lévy, Mairie de Calais.
[51] D’après les renseignements généalogiques de la famille Buchdahl disponibles sur le site web My Heritage.
[52] Extrait des mémoires posthumes de Laurent Ribero, site web dédié au maquis FTP (Francs-tireurs et partisans) Jean Robert et Faïta, ayant opéré dans la Haute Vallée de l’Aude, près de Salvezines : http://maquisftp-jeanrobert-faita.org/maquis/paroles/victoire-laurent-ribero/
[53] D’après la liste originale du convoi de déportation disponible sur le site web du Mémorial de la Shoah de Paris.
[54] D’après l’arrêté du 15 juin 1995 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur l’acte de décès de Frieda Lévy née Reins, et l’arrêté du 18 septembre 1995 portant apposition de la mention « Mort en déportation » sur l’acte de décès de Maurice Lévy.
[55] Feuille de témoignage de André Weill, n°3610261, site web de Yad Vashem.
[56] D’après le site web du CDDEJ (Centre de Documentation sur la Déportation des enfants Juifs de Lyon) : https://www.deportesdelyon.fr/les-archives-par-famille-n-z/roger-weill
[57] Jean-Marc Binot, Bernard Boyer, Nom de code : BRUTUS, Histoire d’un réseau de la France libre, Paris, Editions Fayard, 2007.
[58] D’après la liste originale du convoi de déportation disponible sur le site web du Mémorial de la Shoah de Paris.
[59] D’après la demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » complétée par André Weill, 28 novembre 1950, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[60] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, deuxième partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/381-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-deuxieme-partie
[61] Demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » complétée par André Weill, 28 novembre 1950, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[62] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, deuxième partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/381-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-deuxieme-partie
[63] D’après la liste originale du convoi de déportation disponible sur le site web du Mémorial de la Shoah de Paris.
[64] Tal Bruttmann, Auschwitz, Paris, Ed. La Découverte, 2015.
[65] Stanislas Zamecnik, C’était çà, Dachau : 1933-1945, traduit du tchèque par Sylvie Graffard, Paris, Fondation internationale de Dachau, le cherche midi, coll. Documents, 2003.
[66] Dossier personnel du détenu Roger Weill, camp de concentration de Mauthausen, 01012603 oS, Archives numérisées de l’ITS, Arolsen Archives.
[67] Transcription du jugement déclaratif de décès de Roger Weill, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[68] D’après la copie intégrale de l’acte de décès de André Weill, Mairie de Nancy. Le nom de l’épouse de André Weill est Suzanne Henriette Grosz, et non Henriette Graff, comme mentionné par erreur dans : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale.
[69] Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[70] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, deuxième partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/381-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-deuxieme-partie
[71] Copie intégrale de l’acte de décès de Weill Benny dit Henri, Mairie de Barr.
[72] Copie intégrale de l’acte de décès de Hélène Weill née Rees, Mairie de Barr.
[73] D’après le site web suivant : http://judaisme-dev.sdv.fr/cimetieres/rosenwiller. Des photographies des tombes de Henri Weill et de Hélène Rees sont disponibles sur ce site web.
[74] Lettre du 19 avril 1948 de Louis Braun (Conseil Juridique, 3 rue de Bruges à Strasbourg), au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[75] Lettre du 27 janvier 1948 du Service Européen des Recherches des juifs déportés et dispersés à Monsieur Louis Braun, 3 rue de Bruges à Strasbourg, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[76] Demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » complétée par André Weill, 28 novembre 1950, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[77] Acte de disparition de Roger Weill du 6 février 1951, Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[78] Transcription du jugement déclaratif du décès de Roger Weill, copie intégrale conforme à l’acte original le 19 janvier 2021, Mairie de Barr.
[79] Transcription du jugement déclaratif du décès de Roger Weill, copie intégrale conforme à l’acte original le 19 janvier 2021, Mairie de Barr.
[80] https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000000223225/
[81] Decoville-Faller Monique, Juillard Etienne. Chronique alsacienne. In : Revue Géographique de l’Est, tome 1, n°4, Octobre-décembre 1961. pp. 383-392.
[82] Témoignage de André Weill, In : Rémy Voegel, Les derniers juifs de Valff pendant la Seconde Guerre mondiale. Disponible sur le site web suivant : http://histoiredevalff.fr/habitants/11-habitants/8-les-derniers-juifs-de-valff-pendant-la-seconde-guerre-mondiale.
[83] Copie intégrale de l’acte de décès de Henri Weill, Mairie de Nancy.
[84] D’après l’acte de décès de Henri Weill paru dans L’Est Républicain le 24/01/2014.
[85] Inscription sur le Mur des Noms. Site web du Mémorial de la Shoah de Paris.
[86] D’après le site web suivant : https://www.memorialgenweb.org/
[87] Jean-Camille Bloch, Commune de Barr 1940/1945, Mémorial des victimes juives du nazisme. Disponible sur le site web suivant : http://judaisme.sdv.fr/synagog/basrhin/a-f/barr/victim.htm
[88] Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, première partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/380-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-premiere-partie
Rémy Voegel, Le destin tragique de la famille WEILL, deuxième partie. Disponible sur le site web suivant : http://www.histoiredevalff.fr/habitants/personnages/381-le-destin-tragique-de-la-famille-weill-deuxieme-partie
[89] Site web My Heritage.
Merci de cette belle bio, bien documentée.
Merci d’avoir rendu hommage à la Mémoire de notre Oncle Roger avec la brillante écriture , par Madame GAUMEL ,
de sa biographie et sa publication sur le site internet de Convoi 77 .
Soyez en tous , encore une fois et du fond du coeur , remerciés .
Daniel et Philippe WEILL
Merci pour l’hommage rendu à la Mémoire de notre Oncle Roger.
Daniel et Philippe WEILL
Bonjour Philippe.
Je m’appelle Débora, je suis journaliste au Brèsil et je veux savoir si dans l’histoire de votre famille vous savez peut-etre s’il y a un periode que Andre et Roger ont habitée au Brèsil. J’ai des documents datées de 1941, 42 et 43 avec des assignatures de André, Roger et Sylvain Weill et je cherche savoir si c’est la meme famille. Merci beaucoup.
Je suis au regret de vous indiquer que la famille n’a jamais résidé au Brésil.
Sincères Salutations
PH WEILL