La Première ministre Élisabeth Borne a dévoilé, le 30 janvier, un vaste plan de lutte contre le racisme, l’antisémitisme et les discriminations liées à l’origine. Ce plan repose sur 80 mesures qui touchent divers secteurs, notamment l’emploi, la justice, le sport, et l’éducation. Il entend « mieux éduquer et former » la jeunesse sur ces questions.
En ce qui concerne le monde de l’éducation, l’une de ces mesures stipule que chaque élève devra effectuer la « visite d’un lieu historique ou mémoriel en lien avec le racisme, l’antisémitisme ou l’anti-tsiganisme » au cours de sa scolarité. Des contenus spécifiques seront également dispensés lors du service national universel (effectué par les jeunes entre 15 et 17 ans) ou des services civiques.
Mais il s’agit aussi de mieux former les enseignants. Ainsi, une formation obligatoire sera mise en place de manière filée durant la carrière de chacun d’eux. Ce plan prévoit par ailleurs la formation de l’ensemble des agents de la fonction publique d’État à ces enjeux.