Fanny AZENSTARCK

1921 - | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , ,

Fanny GARREAUD, née AZENSTARCK

Introduction

Nous sommes des  élèves du groupe de travail intitulé „Schüler gegen Vergessenfür Demokratie“ (élèves contre l‘oubli et pour la démocratie) du lycée Lichtenbergschule à Darmstadt,  et nous avons été invités par la coordinatrice de ce projet, qui est également notre professeure d‘histoire, à participer au projet „Convoi77“ pour travailler sur la biographie d‘une jeune française juive, nommée Fanny Azenstarck, qui survécut à la Shoah.  Nous nous appelons Aditi Kolturu, Ella Herron et Charlotte Plechatsch, actuellement en classe de seconde et nous avons rédigé la biographie de cette survivante.

Biographie de Fanny Azenstarck

Fanny Garreaud, née Azenstarck, a vu le jour le 22 juin 1921 à Paris. Ses deux parents Salel et Perla, tous deux originaires de l‘Europe de l‘Est, se sont rencontrés en France et se sont mariés le 19 mai 1914. Sa mère était issue d‘une famille de réfugiés économiques de Pologne et son père avait participé à la Révolution Russe. Fanny avait un frère ainé, né en 1915 et deux frères cadets nés en 1928 et 1934. Seul le nom du plus jeune frère nous est connu, Georges Azenstarck, qui sera plus tard un photographe célèbre et qui mourut malheureusement en septembre 2020. Nous allons parler de lui et de ses œuvres dans la biographie qui est consacrée à Fanny.

La famille est naturalisée française en 1926. Le père de Fanny, Salel Azenstarck, était propriétaire d‘une boutique d’articles en cuir à Paris, dans laquelle Fanny put travailler à partir de 1937, après la fin de son apprentissage. Même si la famille était d‘origine juive, les parents de Fanny n’étaient pas très pratiquants. A la maison on parlait tout de même le Yiddish, langue très répandue dans la culture des juifs venant d‘Europe centrale et orientale. Le frère ainé de Fanny fut enrôlé dans l‘armée française en 1933.

Arbre généalogique de la partie de la famille Azenstarck qui nous est connue

 

Acte de naissance de Fanny Azenstarck

Salel fut appelé sous les drapeaux au moment de la déclaration de guerre et renvoyé chez lui trois mois plus tard pour raison d‘une constitution corporelle et physique trop faible. Perla et ses deux plus jeunes fils cherchèrent refuge à Vic-sur-Cère en Auvergne. Fanny et son père quittèrent Paris le 11 juin 1940. La famille déménagea à Lyon, où Salel et Fanny trouvèrent du travail.

Quand la famille déménagea à La-Chapelle-Saint-Martin en Savoie, Fanny resta à Lyon et elle rejoignit la Résistance. Elle fut membre du groupe de Julien Zerman (Union de la Jeunesse Juive), qui fut assassiné le 16 décembre 1943. Après sa mort elle adhéra au MUR ou Mouvement Uni de la Résistance et remplit des missions de transport (courrier et autre).

Les faits rapportés dans la nécrologie du frère cadet de Fanny, récemment décédé, Georges Azenstarck, confirment qu‘elle était chargée de la transmission de messages clandestins pour le compte de la Résistance.

Photo de Fanny Azenstarck. Cette photo provient de la Gestapo, qui l‘a utilisée  pour identifier Fanny et l‘arrêter en 1944 (USC Shoah Foundation)

Le 9 juin 1944 elle fut arrêtée avec la majeure partie de son réseau de Résistance. Cette arrestation eut lieu à cause de l’identification de Fanny grâce à la photo ci-dessus. Au moment de l‘arrestation Fanny s’était rendue à la rue Burdeau chez Madame Louise Rampin, qui cachait dans sa maison un dépôt d‘armes appartenant à la Résistance, pour y chercher des lettres du service social du Rhône. Au cours de la perquisition de l‘appartement elle fut arrêté par la Gestapo et ensuite retenue pendant trois semaines (09.06.1944 – 30.06.1944) dans la prison de Montluc. Le 1er juillet 1944 elle fut envoyée à Drancy, d‘où elle fut ensuite déportée le 31 juillet 1944 à Auschwitz-Birkenau dans le convoi n°77.

Lettre manuscrite  de Mme Louise Rampin, pièce à conviction

 

Demande d’attribution du titre de déporté-résistant – Liste des différents camps de concentrations, numéro possibles de son tatouage à Auschwitz : A 15 658

 
Le document ci-dessus est une demande de la part de Fanny Azenstarck de l‘année 1954, pour être reconnue  „déportée résistante“ (DP). Ici, elle documente toutes les différentes étapes et les durées d‘internement dans la prison Montluc, dans le camp d‘internement Drancy à Paris et dans le camp de concentration Auschwitz-Birkenau, tout comme le sous-camp à Kratzau, du camp de concentration Gross-Rosen.

Prison de Montluc, vue intérieure proche de Lyon

En octobre 1944 elle fut envoyée à Kratzau, sous-camp du camp de concentration Gross-Rosen, en Tchécoslovaquie, où elle dut travailler dans les dures conditions des travailleurs contraints au travail obligatoire comme beaucoup de femmes de notre convoi. Elle survécu le tortures seulement car elle reçu la tâche de s‘occuper de la batteuse

A la libération du camp le 9 mai 1945, par les soldats soviétiques, Fanny faisait partie des survivantes‚ et elle chercha à rentrer en France par ses propres moyens (voir la biographie de Régine SKORKA).

Dans un extrait d‘interview durant environ cinq minutes, enregistré le 3 juin 1996, qu‘on peut consulter sur le site Internet de „l‘Institut Français de l‘Education“, aussi nommé „ifé“, Fanny raconte comment elle a vécu la libération du camp et comment elle est arrivée en France. Nous n’avons malheureusement pas l’accès intégral à cet interview, réalisée par Samuel Grosman, pour le compte de la plateforme de témoins de la „USC Shoah Foundation“. Le déroulement de sa libération ne fut pas, contrairement à ce qu‘on attendait et espérait, tranquille et paisible : dans son interview elle décrit comment les soldats soviétiques trouvèrent un dépôt d‘alcool des Français et dans lequel ils se servirent. Fanny Azenstarck a dit, qu‘à partir de ce moment-là, elle sut que cela „allait mal se finir“. Elle explique qu‘elle a uniquement pu échapper au viol, car le soldat soviétique, qui s‘était rué sur elle, était totalement saoul. C‘est avec prudence qu‘elle ajoute, que les autres femmes (toutes affaiblies par le travail obligatoire et maintenant libérées) ne purent pas échapper au viol, si elles n’arrivaient pas à se faire comprendre des Russes (Régine SKORKA s’exprimant en polonais, y arriva).

Pour se cacher des soldats soviétiques, elle s‘éloigna du sous-camp avec d‘autres personnes libérées pour regagner la France. Pendant le voyage, exténuant, son groupe passait la nuit dans des gares désertes, qui étaient toujours bombardées, même à ce moment-là. Elle parvint à aller jusqu‘à Děčín (en République Tchèque actuelle), où son groupe fut pris en charge par un officier français de haut rang, ancien prisonnier de guerre.
L‘officier place les femmes sous sa protection personnelle. Fanny Azenstarck raconte que l‘officier interdisait, sous peine de sévères punitions, à quiconque de toucher aux femmes. Seulement grâce à l‘engagement de cet officier, les femmes furent en relative sécurité avec les soldats soviétiques.
Cet officier permit à Fanny et aux autres femmes de retrouver un „aspect humain“, leurs cheveux repoussant lentement. Fanny, qui chaussait du 35, avait des chaussures de taille 42, qui lui furent données par son sauveur. L‘officier autorisé les femmes à vivre dans une villa déserte. Pendant trois semaines, elles y furent nourries, reçurent des vêtements de la Luftwaffe (des uniformes de pilote de l’armée de l’air allemande) et y eurent des lits.
Fanny raconte qu‘après ces trois semaines elles reprirent le chemin pénible pour retourner en France. Après de longues marches et randonnées, un groupement de camions les reconduisit de Saarburg à travers la frontière sur le territoire français.
De retour en France le 2 juin 1945, Fanny rencontra ses parents et ses frères, qui étaient restés en Savoie et qui avaient survécu à la Shoah, probablement grâce à l‘aide des habitants du village. La famille retourna à Paris, où Fanny continua de travailler dans le domaine du cuir. Le 11 octobre 1947 elle se maria avec Lucien Garreaud et commença sa deuxième vie après la Shoah.
Dans les années d‘après-guerre, Fanny se rendit à de nombreuses reprises en Israel. En 1955 elle fit un voyage à Kratzau. Au cours de toute sa vie, elle maintint le contact avec plusieurs „camarades de la déportation“. Il existe des interviews avec la résistante Régine Jacubert, décrivant les conditions abominables dans le sous-camp de Kratzau, que nous n‘avons malheureusement pas encore pu visionner, suite à la pandémie du COVID-19.

Il existe seulement un rare nombre de documents concernant sa vie après la guerre, ce qui rend très difficile la recherche d‘informations sur cette partie de sa vie. Sa vie d‘après-guerre n‘est pas (assez bien) documentée pour pouvoir analyser où et quand elle a vécu avec son mari. Jusqu‘à présent nous n‘avons pas pu trouver d‘avantage de traces sur des potentiels enfants ou son mari Lucien Garreaud. La date de sont décès est vague et seulement une de nos sources indique qu‘elle est morte en décembre 2009.
 

Demande de titre de „déporté politique“ 

Demande de titre de „déporté résistant

Fanny Azenstarck a fait deux demandes, auxquelles nous avons eu un accès numérique grâce à la plateforme du Convoi77. Elle a demandé le titre de „déporté politique“ et „déporté résistant“. Dans ce cas on différencie entre „interné politique/résistant“ et „déporté politique/résistant“. Pour mieux comprendre cela il faut jeter un œil sur les documents suivants :

Enveloppe de sa requête pour le titre de „déporté politique

Dans la requête pour le titre de „déporté résistant“ nous avons pu vérifier un grand nombre de faits que nous avions recherchés sur Fanny Azenstarck par des sources primaires, rédigés par elle-même. Nous avons été impressionnés par sa belle écriture si lisible, avec laquelle elle a rempli et signé les documents.

Ici figure aussi son deuxième nom, Danielle. En plus de cela, elle ajoute son adresse du moment à Paris et inscrit sa profession, où elle indique „confection“. Elle met également sa nationalité, qu‘elle indique comme française et choisit de ne pas remplir la case ou l‘on peut marquer, de manière optionnelle, la date de naturalisation. Dans ce document figure aussi son adresse à Lyon, où elle habitait, quand elle fut arrêtée. Il y avait aussi la possibilité pour les soldats d‘inscrire le nombre et la nature des médailles reçues, mais comme Fanny n‘était pas soldat, elle n‘a rien marqué dans cette ligne.

Dans la requête pour le titre de „déporté résistant“ on peut lire  qu‘elle a souhaité faire elle-même la demande, en remplissant le paragraphe „SI LE TITRE EST DEMANDÉ PAR LE DÉPORTÉ OU L‘INTERNE LUI-MEME“. Ici, elle explique sa „situation de famille au moment de l‘arrestation“. Elle était „célibataire“ à ce moment-là.

Première de couverture de sa requête pour le titre de „déporté résistant“ cf photo ci-dessus
 
Dans sa demande pour le titre de „déporté politique“ il devient clair qu‘elle ne fait pas une requête pour le titre d‘„interné politique“, mais pour le titre de „déporté politique“, car le mot „interné“ a été rayé. Encore une fois, elle doit inscrire son nom et son adresse actuelle. Cette fois-ci, elle ne mentionne pas son deuxième nom Danielle, par contre, elle marque sa date de naturalisation, le 17 mars 1926.

Il est possible que Fanny Azenstarck n‘ait pas rempli cette demande de manière exhaustive, parce qu’elle pensait que l’administration avait déjà sa demande précédente en vue d’obtenir le titre de déportée-résistante.

Une autre différence entre les deux documents est le fait que dans la requête pour le titre de „déporté politique“ il y a un tampon avec la lettre „P“ dans la „colonne réservée à l‘administration“. On peut lire en bas de la page, que la demande a été tamponnée pour acceptation le 3 juin 1959.

Fanny Azenstarck demande un dédommagement pour le titre de „déporté politique“ même page que précédemment ? 

De plus, un document faisant parti de la demande d’attribution du titre de déportée-résistante a été transmis par l’équipe du Convoi77, sur lequel sont inscrites à la main toutes les arrestations et les déportations. En haut, dans la section B on peut voir les „lieux successifs d‘internement“ commençant par le Fort Montluc du 9 juin 1944 jusqu‘à Kratzau le 9 mai 1945, passant par les stations de Drancy (proche de Paris) et Auschwitz. Comme il y a un chiffre inscrit derrière le mot „Auschwitz“, nous supposons qu‘il s‘agit de son numéro de détenue et/ou de son tatouage ?
Dans ce document il y a aussi la possibilité de marquer si la personne, pour laquelle cette requête est faite, est encore en vie et dans ce cas, quand elle a été déportée. Dans le cas de Fanny Azenstarck il y figure qu‘elle a été libérée le 9 mai 1945. En plus de cela, il est marqué le „motif“ de la libération, qui était „par l‘avance alliée“. Ainsi on peut confirmer qu‘elle a effectivement été libérée par des soldats soviétiques, comme elle le précise également dans l‘extrait d‘interview de 1996 que nous avons sous forme de vidéo.

Dans la section C, en bas du document, figure l‘inscription „DEPORTATION EN TERRITOIRE EXCLUSIVEMENT ADMINISTRÉ PAR L‘ENNEMIE“. Cela commence avec le 31 juillet 1944, quand elle est déportée de Drancy à Auschwitz, puis en octobre en direction de Kratzau. Ici, la différence entre „interné“ et „déporté politique/résistant“ saute à l‘œil. Comme elle était de nationalité française, elle n‘était pas admise comme „déporté“ au Fort Montluc, mais en tant qu‘„internée“. C‘est seulement quand elle fut transportée à bord du dernier train en direction d‘Auschwitz, le 31 juillet 1944, qu‘elle fut classifiée comme „déporté“.

Lieux de déportation, dans la seconde page de la demande d’attribution du titre de déportée résistante

 
Cette différentiation devient également claire, sur le dos d‘un des documents, sur lequel est écrit qu‘elle était enregistrée en tant que „I.P“ („Interné politique“) dans la période du 9 juin 1944 jusqu‘au 30 juillet 1944 quand elle était internée au Fort Montluc et à Drancy. Entre le 31 juillet 1944 et le 1er juin 1945 elle était enregistrée en tant que „D.P“ („déporté politique“), il s‘agissait donc du temps où elle était dans le camp de concentration à Auschwitz, puis dans le sous-camp à Kratzau et finalement le temps qu‘il lui fallut pour retourner en France.

Durées de temps pour lesquels Fanny Azenstarck était enregistrée comme „Interné Politique“ et „Déporté Politique“

 
Le 4 septembre le Ministère des anciens combattants et victimes de guerre écrit à Fanny Azenstarck pour lui confirmer son titre de déporté politique et lui communique ces mots suivants : „je vous pris d’agréer l’expression de mes sentiments distingués”.

Reconnaissance officielle de son statut de „déporté politique“

 
Le ministère des anciens combattants et victimes de guerre confirme pour le première fois dans un document officiel, le 17 août 1959, le titre de „déporté politique“ de Fanny Azenstarck. Encore und fois, on se rend compte de la différence qui est faite entre son temps en tant qu‘„interne politique“ (du 9 juin jusqu‘au 30 juillet 1944) et son temps en tant que „déporté politique“ (du 31 juillet 1944 jusqu‘au 1er juin 1945). Ce document a été tamponné par le ministère.

Reconnaissance officielle que Fanny Azenstarck a le statut de „déporté politique“ à partir du 17 août 1959

 
Rapport de travail

Les sources qui ont été mises à notre disposition sur le site du Convoi77 nous ont énormément aidées à vérifier et confirmer des informations, que nous avions précédemment trouvées sur Fanny Azenstarck. Cependant, nous avions de grades difficultés à classifier et à déchiffrer un grand nombre de ces documents pour les trois raisons suivantes : Premièrement, l‘écriture à la main française ne correspond pas à celle en langue allemande. Deuxièmement, quelques-uns des documents numérisés sur le site étaient difficiles à lire et parfois même mal photographiés. Le fait que les documents n‘étaient pas classés par ordre chronologique et que quelques-uns d‘entre eux manquaient, ne nous a pas facilité la tâche. Il n‘y avait pas toutes les photos pour la requête du titre de „déporté résistant“ et celles qui étaient là, n‘étaient pas dans l‘ordre chronologique non plus. En plus de cela, des incohérences et lacunes dans les documents nous ont perturbées.

Commentaire sur l’Interview

Lors de l’interview, réalisé en français, Fanny Azenstarck reste calme en apparence. Malgré la violence et les menaces au cours de sa libération et les expériences traumatiques, elle reste calme, parle de manière claire, sans bégayer. Même si elle regarde souvent droit dans la caméra, elle n’hésite pas à faire des pauses pour baisser les yeux ou pour sourire. Cela ne semble pas être de la nervosité. Sa manière de parler nous donne l‘impression d‘une personne sure d’elle. Nous avons aussi eu l‘impression que le fait de parler de ces choses-là lui faisait du bien, que cela l‘aidait à surmonter et retravailler les événements atroces. Regarder l‘interview a fait monter en nous toutes sortes d‘émotions, même si nous ne parlons pas couramment le français. Nous pouvions voir Fanny Azenstarck comme une personne à l’esprit vif, une survivante, qui avait subi des expériences traumatisantes à Auschwitz-Birkenau et ensuite à Kratzau. La biographie que nous avons rédigée ne fut pas seulement une histoire construite à partir de quelques dates et d’événements clés. Nous eûmes la possibilité d‘assembler toutes ces informations pour esquisser le portrait d’une personne, celui de Fanny Azenstarck.

Nous vous invitons, après la lecture de sa biographie, à consulter le site de l‘Institut français de l‘Education („ifé“) pour y visionner la vidéo de l‘interview, même si vous ne comprenez pas bien le français. Les émotions deviennent palpables et ses messages, liés à l‘histoire de sa vie, gagnent en importance. Nous espérons bientôt pouvoir accéder à la version intégrale de l‘interview sur le site de la „USC Shoah Foundation Washington“. Hélas, suite à l‘évolution de la pandémie du COVID-19, cela n‘a malheureusement pas encore été possible.

 
 

 

Contributeur(s)

Aditi Kolturu, Ella Herron, Charlotte Plechatsch et Hasset Gessese actuellement en classe de seconde, élèves du groupe de travail intitulé „Schüler gegen Vergessenfür Demokratie“ (élèves contre l‘oubli et pour la démocratie) du lycée Lichtenbergschule à Darmstadt, Allemagne

Reproduction du texte et des images

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5 commentaires
  1. Auteur
    Serge Jacubert 4 ans ago

    Chères étudiantes, je vous invite à contacter Julie Bronstering, jeune volontaire allemande en stage pour CONVOI 77, pour qu’elle vous mette en contact avec Yvette Lévy, née Dreyfuss, dont le parcours est très proche de celui de Fanny, que vous avez très bien rendu. Yvette est une des rares personnes déportées de notre convoi encore en vie. Sa mémoire est très bonne et elle sera ravie de vous en dire plus sur Fanny, notamment sur sa vie après guerre. Bien cordialement.

  2. Leferfort-Azenstarck 3 ans ago

    Hi
    I am Mikaël Samuel Leferfort-Azenstarck, Fanny’s nephew.
    First, I’d like to thank you for your work, it is greatly appreciated, very well done, and I am glad that she won’t be forgotten, her, this dark period of history, and the lessons we need to be learn from all these people. I live in Canada, and the perception of what happen in Europe is quite alarming. I am very thankfull for the work you’ve done.
    My aunt is deceased quielty in 2009 at her home in Paris, near Bastille (75011) where she lived since I known her. Her husband Lucien Garreaud died on the 17th of July 2018 at 95 years at « Charles Foix » Hospital (Ivry Sur Seine 94200), he lived in their appartment until the end. They both are at the « Cimetiere Parisien de Bagneux » with my grand parent and my father, Georges Leferfort-Azenstarck.
    My father was the last member from this generation of this branch of the family, Fanny and Lucien never had children due to what she suffered at the deportation camp.
    Maurice Leferfort was her older brother, he died 30 years ago in Paris, I’ve heard stories, but quite see him very little.
    Albert was her other youger brother, he lived in Sueden and died several years ago, I’ve only see him once in my life.
    I’ve known my aunt and uncle since my birth, I could tell you about her second life as retired, but could not tell you much about her life before, she was very secretive about it, and that was not the kind of subject we talked about when we see them.
    They is not much left from this branch of my family, but if you need more information, please, feel free to contact me.
    Cordialy
    Mikaël Samuel Leferfort-Azenstarck

    • klejman 10 mois ago

      Dear Mickael, I am Ms Laurence Klejman, member of Convoi 77 and historian. I just saw your message now! Could we get in touch (by the address on the web site)? We are trying to obtain the Resistant status for many resistants who were refused… aAnd by the way, do you have pictures ? Best !

  3. Emma Hammar 4 mois ago

    Hello,
    I also want to say thank you for the work you have done, remembering my great aunt.

    I am the granddaughter of Albert, Fanny’s brother. I am from Sweden, living in the UK. My father, Christian Azenstarck, Fanny’s nephew, died when I was a child and I don’t know very much about this part of my family history. It’s been heartbreaking but also incredible for me to find out all of what Fanny had to go through as a young woman. I cannot thank you enough.

    I only met my great aunt a couple of times, last time around 2007. The memory of this meeting will stay with me for the rest of my life and I am so happy I managed to attend this lunch in Paris.

    Thank you again, Emma

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