Jankiel FENSTERSZAB

1898 - 1944 ? | Naissance: , | Arrestation: , | Résidence: , , ,

Biographie de Jankiel FENSTERSZAB 

Travail réalisé par la classe de 3e2 / collège Charles Péguy / Palaiseau

Introduction

Quelques photographies de famille, un faire-part de mariage, un dé à coudre… Voici le point de départ. Déjà, un visage, celui de Jankiel Fensterszab, se matérialise devant nos yeux impatients et curieux. Qui était-il ? Les souvenirs de sa fille, Ida, sont les sources les plus riches pour tisser un lien vers Jankiel et tenter de retracer une partie de sa vie. Ces souvenirs de famille ont été le plus important matériau de ce travail d’écriture biographique. Ils sont anciens, ils sont également partiels. Nous proposons de rétablir un dialogue imaginaire entre Jankiel et Ida, afin que doucement la mémoire travaille et redessine la vie de Jankiel. Nous nous permettons de compléter cette mémoire «trouée» par quelques encarts historiques.

1) Une enfance en Pologne, dans le village de Koprzywnica (1898-1920)

– Papa, raconte-moi ton enfance en Pologne s’il-te-plait. 

– Je suis né le 15 octobre 1898 à Koprzywnica, un petit village en Pologne près de Lublin et de Cracovie. Ce n’était pas un Shtetl, même si de nombreuses familles juives, près d’un tiers de la population, y vivaient à l’époque. Nous étions une de ces familles. J’y vivais avec mon père, Abraham et ma mère Maria, ainsi qu’avec mes frères et sœurs. Nous étions très heureux, nous nous réunissions souvent pour manger, discuter et chanter des chansons traditionnelles et populaires en yiddish, à l’occasion du shabbat par exemple.

POLOGNE – KOPRZYWNICA

En 1898, Jankiel nait dans un petit village de l’Empire russe. Situé pendant la Première Guerre mondiale sur la ligne de front entre la Russie et l’Empire austro-hongrois, Koprzywnica est ravagée, de nombreux habitants fuient et abandonnent les maisons. En juin 1919, la petite ville devient polonaise avec le traité de Versailles qui reconnaît l’indépendance de la Pologne. En 1920, elle compte environ 2300 habitants, dont un peu plus de 800 Juifs.
Il y a une grande synagogue et une école juive, une Yeshiva (les cours sont en hébreu et en yiddish). Jankiel a peut-être étudié dans cette école, car sa mère était très croyante. On trouve également dans la ville un cimetière juif construit à la fin du XIXe siècle.

– Ah mais oui ! Les chansons en yiddish comme « Un as der Rebbe lacht » ! 
 
– Oui, par exemple, effectivement ! Je me souviens que nous dégustions de fameux raviolis au bouillon, des foies hachés, mais aussi beaucoup de gâteaux, au fromage, aux pommes, puis des bortsch, de la carpe farcie, du fromage de chèvre… En tant que boulangers, mes parents cuisinaient à la perfection tous ces plats traditionnels.

– Oui, ces plats, je les connais aussi ! Il y avait une école là-bas ? 
 
– Oui, j’étais à l’école de Koprzywnica. J’y ai été scolarisé jusqu’à l’âge de 14 ans, à la Yeshiva du village. Puis j’ai dû arrêter brutalement l’école. Mon père est décédé et nous n’avions plus les moyens de payer les frais de ma scolarité. J’ai donc dû travailler à la boulangerie avec ma mère pendant quelques temps. Ensuite, je suis parti en apprentissage de tailleur. Le vrai avantage était que, quand on était apprenti, on était nourri et logé, donc ça faisait une bouche de moins à nourrir pour ma mère. C’était en 1912, et cet apprentissage a duré quelques années. À l’issue de cette formation, j’ai été appelé au service militaire car la Russie était alors en guerre. Comme Koprzywnica est redevenue polonaise en 1919, j’ai été incorporé dans l’armée polonaise, où je suis devenu caporal.

L’ARMÉE

Jankiel a très probablement été mobilisé dans l’armée russe, peut-être à la fin de la guerre, car en 1917-1918, il a 19-20 ans et la ligne de front passe à quelques kilomètres de Koprzywnica. Le village est occupé par les soldats russes. Après 1919 (Traité de Versailles) une grande partie des jeunes hommes habitant les régions redevenues polonaises incorporent la nouvelle polonaise et passent de l’uniforme russe à l’uniforme polonais. C’est en caporal de l’armée polonaise que Jankiel se fait photographier.

– Papa, parle-moi de mes grands-parents. 
 
– Malheureusement, je ne me souviens plus vraiment de mon père, qui est parti trop tôt. Quant à ma mère, Maria Gitla, tu l’as un peu connue toi aussi. Elle travaillait dur à la boulangerie. Elle a été courageuse de s’occuper seule de tous ses enfants. Elle cuisinait très bien. Elle était très croyante aussi. D’ailleurs lors de sa visite à Paris, vers 1933, nous devions manger le jambon en cachette, te souviens-tu ? Elle n’est restée que peu de temps, la vie à Paris ne lui convenait pas… Heureusement, j’ai quelques photographies. Je me souviens aussi de mon grand-père qui était un Juif pratiquant. Il avait une longue barbe blanche et s’habillait toujours comme un rabbin. Tout ce qu’il me reste de lui est une photographie que tu as déjà vue.

Portrait de Maria, ma mère, habillée chaudement pour affronter le froid hiver
polonais

Portrait de mon  grand père

3Jankiel Fensterszab militaire

Moi en uniforme de l’armée polonaise– Finalement, pourquoi as-tu quitté ton pays natal ?

 

– Sache, Ida, qu’au début du XXe siècle, la misère et l’antisémitisme régnaient en Pologne, comme dans une grande partie de l’Europe centrale. En 1920, cela m’a poussé à m’exiler en Allemagne, à Berlin, une ville libre sur le trajet vers l’ouest, zone de transit de milliers de voyageurs.2) Berlin : la Belle Époque (1920-1923)– Qu’as-tu fait une fois arrivé à Berlin ? 
 
– J’ai d’abord pu y exercer mon métier de tailleur ! Et surtout, c’est dans cette ville que j’ai fait la connaissance de Chaja, qui allait devenir ma femme, et ta maman. Nous avions des amis en commun. Quand nous nous sommes connus, nous sortions beaucoup, allions au théâtre, au concert… À l’époque où nous vivions à Berlin, il y avait beaucoup moins d’antisémitisme, il y avait des mariages mixtes entre Juifs et non Juifs – ce qui n’existait pas en Pologne – et il régnait une grande atmosphère de liberté. Nous apprécions aussi de nous promener au Tiergarten, ce grand parc…– J’ai vu la photographie !  
Exactement ! Cette photographie a été faite en plein hiver, mes amis et moi portions nos manteaux les plus chauds. Sinon, à Berlin, nous fréquentions les salles de spectacle comme le Kadeko -Kabarett der Komiker-, mais nous allions également écouter  de superbes concerts de musique Klezmer. Chaja était toujours très élégante dans sa robe du dimanche. Un jour, nous étions allés chez un photographe, alors qu’elle portait cette robe, c’est cette photographie où elle pose de trois quarts, assise sur un banc en bois.– Comme vous étiez élégants ! 
 
– À Berlin, ce qui m’a marqué est que l’atmosphère était agréable, les gens étaient libres, tout le monde s’embrassait et évidemment était heureux. La vie était belle et nous étions jeunes et insouciants. Chez nos amis étaient organisés régulièrement des dîners où on discutait de tout, on riait et on chantait à tue-tête en yiddish. Nous y sommes restés trois ans mais ce furent de merveilleuses années.– C’est aussi à Berlin que vous vous êtes mariés ! J’ai votre faire-part. 
 
– Chaja et moi nous sommes mariés religieusement en 1923, à Berlin, dans l’appartement d’amis. Nous l’avons surtout fait pour faire plaisir à ta grand-mère maternelle. Cela ne s’est pas fait à la synagogue, le rabbin est venu nous donner la bénédiction.

Fensterszab faire-part
Cette douce vie n’a pas duré car une importante crise économique nous a poussés à quitter Berlin, Chaja et moi. Nous avons alors pris la route pour Paris.3) La vie de famille à Paris (1923-1942)- Entre 1923 et la fin des années 1930, la vie à Paris fut une période très heureuse, pleine de rencontres et de sorties. Chaja et moi sortions beaucoup, notamment le soir : cinéma, théâtre, concert rythmaient notre vie. Il y avait toutefois un bon nombre de pièces que nous avions déjà vues à Berlin.– Comme le film « Grine Felder » ? 
 
– Non Ida. Ma mémoire flanche parfois, mais ce film qui t’a tant marquée n’est sorti au cinéma qu’en 1937. À Paris, en 1924, ton frère est né, on sortait donc moins qu’à Berlin, au début. Nous invitions des amis. Tous les dimanches, nous faisions des fêtes, on dégustait des plats polonais comme le fameux bortsch cuisiné par ta maman. Nous retrouvions les joyeuses habitudes berlinoises.– J’ai vu la photographie d’un repas dominical, ou peut-être un repas de Seder ? Vous étiez au moins vingt à table. 

5. Repas de Seder Jankiel Fensterszab
– Oui, il y avait de nombreux invités. Même si, à Paris, nous avions moins de connaissances qu’à Berlin, ta maman et moi nous sommes vite adaptés et faits de nouveaux amis. J’ai toutefois eu un peu de mal avec la langue française… Je prenais des cours de français. Pour cela, j’avais engagé un professeur qui enseignait le violon à ton frère et m’apprenait la langue de Molière. Nous n’avons jamais regretté notre décision de venir à Paris où la crise se faisait bien moins ressentir. La capitale française était attirante comme un phare dans la nuit. En arrivant, nous ne connaissions que le nom de Raymond Poincaré qui dirigeait alors le gouvernement et qui avait procédé à l’occupation de la Ruhr en Allemagne, ce qui avait provoqué la crise économique en Allemagne.
Nous habitions à cette époque 110 rue Montreuil, dans le onzième arrondissement de Paris, près de la place de la Nation. C’était un appartement que nous appréciions mais nous avons dû déménager pour plusieurs raisons. D’abord, il y avait des rats dans la cage d’escalier ! Cela faisait crier ta maman, elle était obligée de déranger le concierge pour qu’il l’accompagne jusqu’à notre appartement tant elle craignait ces animaux. Ensuite, et c’est la principale cause de notre déménagement, nous manquions de place à cette adresse. L’appartement devenait trop étroit pour quatre personnes.– Surtout que vous y travailliez, maman et toi… 
 
– Absolument. En 1936, nous nous sommes donc installés au 22 rue Clavel, à Paris, dans le 19e arrondissement. Cet appartement possédait une grande cuisine et trois chambres dont la plus grande nous servait d’atelier. Tu te souviens Ida ? Il n’y avait même pas de salle de bain ! Vous alliez aux douches municipales. Dans ce nouveau lieu de vie, nous pouvions travailler tard, Chaja et moi, sans craindre de réveiller les enfants. J’effectuais mes tâches au calme… mais sans cesse dérangé par la patronne du café d’en bas !– « Monsieur Jacques, téléphone ! » 
 
– C’est cela ! C’était moi « monsieur Jacques ».- Il y avait toujours quelque chose que les clients voulaient changer, des retouches qu’ils avaient oubliées de préciser… Ta maman et toi deviez vous organiser pour savoir quel métro prendre, afin que les livraisons soient faites le bon jour. Vous alliez souvent livrer au Louvre par exemple. Vous me rendiez bien service toutes les deux car, ainsi, je n’interrompais pas mon travail. Je faisais tout de même attention à ne pas trop déranger notre voisin, tu sais, l’Arménien ; j’arrêtais de siffloter par exemple.

Fensterszab grands magasins du louvre
 
– « J’ai deux amours, mon pays et Paris ! »
 
– Joséphine Backer ! Je la chantais tout le temps ! Il y avait aussi « voilà les gars de la Marine » que j’affectionnais particulièrement. J’aurais aimé entendre ces chansons en concert ! Ah les sorties… ton frère te gardait parfois, tu te rappelles sûrement de cela.– Oui ! Et aussi des vacances. 
 
– À Brunoy, d’abord. Un joli petit village près de Paris. C’était très bien le temps d’un week-end, quand mon travail nous le permettait. Quand nous partions plus longtemps, c’était aux Sables-d’Olonne, la plage, la mer… Nous passions de très bons moments avec ma sœur et tes cousines sur le bateau. Les premières vacances en fait… cela nous a tous marqués. C’est grâce à Léon Blum et au Front Populaire que les travailleurs avaient enfin droit à un peu de repos.
Les Sables d’Olonne 19377. Sables dOlonne Jankiel Fensterszab
– « Les serviettes partout ! » 
 
Tu t’es toujours trompée Ida… il s’agissait de « soviets » plus que de « serviettes ». Durant l’année 1936, je descendais aux grandes manifestations, toi sur les épaules. C’étaient de grands rassemblements, pas du tout des manifestations colériques pour se plaindre. Nous clamions notre joie, c’était euphorique, tout le monde chantait et riait. Je te prenais sur mes épaules pour que tu puisses apercevoir quelque chose à travers toute cette foule. À cette époque, la politique était au cœur de nos discussions et même de notre vie, puisque Chaja et moi militions activement pour la LICA –Ligue Internationale Contre l’Antisémitisme.ConclusionLa Seconde Guerre mondiale met brutalement fin à la vie de famille, à cette vie riche de rencontres, d’expériences, de sorties culturelles, de rires d’enfants, de réunions familiales ou amicales. Ida est placée dans les Deux-Sèvres chez une nourrice. Elle ne revient que rarement à Paris. Chaja est arrêtée lors de la rafle du Vel d’Hiv en juillet 1942. Jankiel et Adoplhe se cachent à Coubron près de Montfermeil. Le 23 juillet 1944, Jankiel est arrêté par la milice. Interné à Drancy il est déporté à Auschwitz, par le convoi 77. Ida a reçu des témoignages indiquant sa présence dans le camp. Nul ne sait vraiment ce que Jankiel est devenu, une vie effacée comme tant d’autres, dont il ne reste que quelques photographies de famille, un faire-part de mariage ou un dé à coudre…

VAGUE D’ANTISÉMITISME EN POLOGNE  DANS LES ANNÉES 1918-1920

À la fin du XIXe siècle, un fort courant nationaliste traverse l’Europe et notamment la Pologne où il s’accompagne d’un violent antisémitisme. Lors de la guerre soviéto-polonaise (1919-21), s’impose progressivement l’idée dans la population polonaise que les Juifs aident les Bolcheviks dans leurs conquêtes de la Pologne. Une série de pogroms a lieu en 1918-1919. Cet antisémitisme populaire se double d’un antisémitisme d’État. De nombreux soldats juifs, servant l’armée polonaise, sont arrêtés et internés, car soupçonnés de complicité. Finalement libérés, nombreux sont ceux qui décident de quitter la Pologne. Jankiel a peut-être fui la Pologne pour cette raison.

4. Jankiel FensterszabTiergartenChaja FENSTERSZAB

 

CRISE ÉCONOMIQUE EN ALLEMAGNE

Le 11 janvier 1923, 60 000 soldats français et belges pénètrent dans le bassin de la Ruhr, en Allemagne. Ces troupes, qui occupaient la Rhénanie allemande depuis la fin de la Grande Guerre, étendent ainsi leur zone d’occupation. La valeur du mark allemand s’effondre brutalement, une hyperinflation et un chômage important se développent en Allemagne. La République de Weimar limite alors l’immigration et prend des mesures visant à exclure les étrangers qui ne sont pas en possession de documents officiels. Cette dernière raison explique peut être le départ de Jankiel et Chaja vers la France. Jankiel a un passeport polonais mais il a fui la Pologne sans être enregistré comme ressortissant polonais, ce qui était obligatoire après les accords de Riga de 1921. Né en territoire russe, il a donc gardé sa nationalité de naissance. Pour l’administration allemande ou française, il est donc « réfugié russe », mais sans papiers officiels.

L’ARRIVÉE EN FRANCE

Jankiel entre en France en novembre 1923 sans visa français. Son passeport, seul document attestant de son identité, porte un visa du Consulat du Portugal, fait à Berlin. Chaja le rejoint à Paris le 9 décembre de la même année, avec un passeport polonais et un visa du Consulat de France.

LES VARIATIONS ORTHOGRAPHIQUES

Les noms et prénoms de Jankiel Fensterszab, ainsi que leur orthographe, ont évolué au gré des pays: Jacob Fensterschaub, monsieur Jacques, Jankiel, Fenstersrab…

Contributeur(s)

Claire Podetti, l'équipe enseignante et de nombreux élèves du collège Charles Péguy de Palaiseau

Reproduction du texte et des images

Toute reproduction même partielle d'une biographie doit donner lieu à un accord préalable par écrit de l'association. Pour demander une autorisation, merci de remplir le formulaire ci-dessous : Formulaire

Pour toute utilisation d'une image provenant du Service Historique de la Défense (SHD), merci de vous rendre sur leur service en ligne "Demander une reproduction".

6 Comments
  1. Guivarc'h 7 ans ago

    Formidable. Un grand bravo à l’équipe enseignante mais AUSSI aux élèves impliqués dans ce projet.

  2. Add 6 ans ago

    Merci pour cet article particulièrement intéressant. Ida Grispan, ancienne déportée d’Auschwitz, est décédée le lundi 24 septembre 2018 à l’âge de 89 ans. http://www.avis-de-deces.com/deces-celebrites/2321/Ida-Grinspan

  3. Tomasz 6 ans ago

    Hello,
    I live very close to Koprzywnica. I’m 42 years old. Sometimes I try to imagin how that vilage looked before II War when a lot of Jewish families lived there. There is stayed any signs after them. History of your jewish brothers and sisters is very sad and I know the word « sad » is too smoth to describe it. I try to find some information, mainly pictures, maps, where synagogue, school and other buildings were located because no one remeber it. Maybe no one want to remember…I don´t know. If you want to show me our common history just write.
    P.S. I’m sory for my english.

  4. […] [6] Voir biographie sur le site Convoi 77 : http://www.convoi77.org/deporte_bio/fensterszab-jankiel/ […]

  5. klinger anna 5 ans ago

    Merci, Claire P., je crois :-), pour cette biographie. Je suis Polonaise, je ne connais pas trop la region de Koprzywnica mais en lisant votre texte on peut s’imaginer facilement la vie d’un Juif vivant en Pologne (d’abord en Russie). Les juifs c’est notre histoire et je suis d’autant plus surprise que dans la courte presentation de Koprzywnica sur wikipedia on ne mentionne meme pas a presence des juifs dans cette region jusqu’a la II guerre mondiale…

  6. […] avec des œuvres littéraires, artistiques ou musicales. Les élèves ont par exemple réalisé une deuxième biographie de type dialogique pour retranscrire le témoignage de la fille d’un déporté et imaginer le dialogue […]

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

hébergement Umazuma - OVH

Log in with your credentials

Forgot your details?