Paul GEISMAR 

1919-1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , ,

Paul GEISMAR

Photographie ci-contre provenant du Mémorial de la Shoah,
cote : 1721045.jpg, source : Yad Vashem. Site Mémorial de la Shoah – Notice de Paul Geismar

L’enfance de Paul Geismar : une enfance endeuillée (1919-1939)

Paul Geismar naît le 25 décembre 1919 au 2 rue du Logelbach à Colmar (Haut-Rhin)[1] [2]. Son père, Alphonse Abraham Geismar, né le 20 février 1881 à Niederhergheim (Haut-Rhin)[3] à environ 13 km au Sud de Colmar, travaille comme marchand de grains[4] et/ou de fruits[5]. Sa mère, Jeanne Geismar née Lévy le 24 novembre 1886 à Réguisheim (Haut-Rhin)[6] à environ 23 km au Sud de Colmar, née de l’union de Abraham Lévy et de Victoria Lévy née Weill, est sans profession. Les parents de Paul sont de religion israélite[7]. Paul a une sœur aînée, Alice Geismar, née le 10 décembre 1915 au Kirchstrasse 3 (3 rue de l’Eglise) à Colmar[8].

Depuis le traité de Versailles du 28 juin 1919, l’Alsace-Moselle est réintégrée dans l’Etat français. Du traité de Francfort (10 mai 1871) au traité de Versailles (28 juin 1919), l’Alsace et la Moselle étaient annexées de fait par l’Allemagne, et faisaient partie du Reichsland Elsass-Lothringen. Ainsi, les parents de Paul Geismar et sa sœur sont nés pendant l’annexion allemande. Nous ne savons pas si Alphonse Abraham Geismar a combattu pendant la Première Guerre mondiale[9].

Entre l’âge de 1 an et de 3 ans, Paul perd ses grands-parents paternels, tous deux de religion israélite. Son grand-père paternel, Léopold Geismar né à Herrlisheim (Haut-Rhin), commerçant, demeurant 1 rue des Tourneurs à Colmar, fils des feux conjoints Abraham Geismar, commerçant, et Sprinza née Bollag, les deux demeurant à Oberhergheim (Haut-Rhin) en dernier lieu, décède le 29 avril 1921 à Colmar[10].

Sa grand-mère paternelle Berthe Geismar née Bollag à Endingen (canton d’Argovie, Suisse), sans profession, veuve de Léopold Geismar, demeurant 6 place d’armes à Colmar, fille des feux conjoints Samuel Bollag, marchand, et Rachel née Wyler, les deux résidant en dernier lieu à Bâle, décède le 20 mars 1923 au 7-9 rue des cloches à Colmar[11].

Alors que Paul n’a que 3 ans, son père Alphonse Abraham Geismar décède le 3 décembre 1923 à Colmar, au 16 rue Roesselmann, à la clinique Saint-Joseph, à l’âge de 42 ans[12]. La tombe d’Alphonse se trouve au cimetière israélite de Colmar. Après la mort d’Alphonse, Paul, Alice et leur mère Jeanne Geismar, résident toujours dans l’appartement familial, au 2 rue du Logelbach à Colmar[13].

Paul est scolarisé au Lycée Bartholdi, lycée de garçons de Colmar, de 1925 à 1930. En 1925-1926, scolarisé en classe enfantine, Paul, âgé de 5 à 6 ans, est un « bon élève » et « travaille bien »[14]. En 1926-1927, Paul intègre la classe de 10e. L’instituteur souligne la bonne volonté de Paul malgré des « lacunes en calcul à remplir » et un « état de santé qui empêche souvent [Paul] de réussir »[15]. En 1927-1928, Paul, âgé de 7 à 8 ans, est scolarisé en classe de 9e. Devant ses faiblesses en français et en calcul, Paul redouble la classe de 9e en 1928-1929. En 1929-1930, Paul est en classe de 8e. L’instituteur mentionne dans ses remarques que Paul est un « bon élève » mais « un peu lent et étourdi ». Paul « ne sera admis dans la classe supérieure que s’il subit avec succès à la rentrée un examen en calcul »[16].

A l’âge de 10 ans, Paul est orphelin : sa mère Jeanne Geismar décède le 13 octobre 1930 à Colmar, au 16 rue Roesselmann, à l’âge de 43 ans[17]. La tombe de Jeanne Geismar se trouve au cimetière israélite à Colmar.

Paul et Alice ont probablement été élevés par un membre de leur famille. Nous n’avons pas trouvé de dossier personnel à leurs noms admis à l’Assistance publique[18], ni de jugement d’adoption à leurs noms au Tribunal de Colmar[19]. Nous ignorons si Paul poursuit sa scolarité au lycée Bartholdi de Colmar. Un bulletin scolaire de 6e, en 1930-31, au nom de Geismar – sans mention de prénom – pourrait être celui de Paul Geismar. Ce bulletin mentionne notamment « travail et progrès satisfaisants » au 3e trimestre[20].

En 1939, Paul, étudiant et célibataire, réside à Saint-Louis (Haut-Rhin), 3 rue des Vosges[21]. Paul a les cheveux châtains, les yeux bleus, le front « moyen », le nez rectiligne et le visage ovale, il mesure 1 m 70. Il dispose d’un degré d’instruction de niveau 3[22].

L’entrée en guerre et la mobilisation de Paul Geismar (1939-1941)

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne. Paul a 19 ans.

Après la « drôle de guerre », le 10 mai 1940, les Allemands passent à l’offensive et envahissent les Pays-Bas, la Belgique et le Luxembourg, contournant la ligne Maginot.

Paul est inscrit sous le registre matricule 839 (classe de 1939) au canton de Huningue (bureau de recrutement de Mulhouse). Il est incorporé le 8 juin 1940 et affecté à la 181e division d’infanterie[23].

L’armistice, signé le 22 juin 1940 avec l’Allemagne, et le 24 juin 1940 avec l’Italie, entre en vigueur le 25 juin 1940. Le territoire français est divisé en deux zones : la zone occupée par les Allemands au Nord, et la zone dite « libre » au Sud dirigée par le gouvernement de Vichy. L’Alsace-Moselle est annexée de fait et rattachée au Reich nazi, l’armée allemande occupe ce territoire et y installe son administration. Dès le 13 juillet 1940, le Gauleiter Wagner, chef de l’administration civile en Alsace, décide d’expulser les juifs restés en Alsace vers la zone non-occupée, et de confisquer tous leurs biens, intérêts et droits au profit du Reich[24].

La convention d’armistice ordonne la démobilisation générale et supprime le service national, si bien que les autorités militaires françaises se retrouvent en juillet 1940 à gérer deux contingents : celui des soldats démobilisés (40 000 hommes) et celui des mobilisés de juin (50 000 hommes). L’état-major de l’armée choisit de reverser ce contingent dans des Chantiers de jeunesse. Les lois des 30 juillet 1940 et 18 janvier 1941 créent un service civil obligatoire : chaque citoyen masculin français de 20 ans, résidant en zone libre, a l’obligation d’effectuer un stage de 8 mois dans les Chantiers[25].

Ainsi, Paul Geismar, démobilisé le 15 août 1940, est versé aux Chantiers de jeunesse le 15 août 1940[26]. Les Chantiers sont avant tout une œuvre d’éducation. La vie dans la nature, la vie en équipe, le travail manuel et la pratique régulière de l’éducation physique forment l’essentiel de la vie des Chantiers. Néanmoins, il existe dans les Chantiers une intention d’endoctriner les jeunes en les imprégnant de l’idéologie pétainiste. Pour le gouvernement de Vichy, il s’agit avant tout de former de bons citoyens et bons patriotes, propagandistes de la Révolution nationale qui, une fois sortis des Chantiers, divulgueront autour d’eux le discours maréchaliste[27].

Paul reste presque 6 mois aux Chantiers de la jeunesse, il est libéré le 6 février 1941[28].

La politique antisémite de Vichy concerne les Chantiers : tous les jeunes considérés comme juifs au regard de la loi du 2 juin 1941 (second statut des juifs) sont radiés des Chantiers. Cette exclusion se renforce avec la loi du 23 juillet 1942 confirmant l’interdiction du stage à toutes personnes juives[29].

L’arrestation (14 juillet 1944) et la déportation (31 juillet 1944) de Paul Geismar  

Avant son arrestation, Paul Geismar semble résider au 12 rue des Capucins à Lyon (Rhône)[30] ou au 38 avenue Paul Painlevé à Lyon[31].

Paul, âgé de 24 ans, est arrêté le 14 juillet 1944 à Lyon à 10h du soir par la milice à la suite d’une dénonciation faite par une milicienne[32]. Il est interné à Lyon, puis transféré au camp de Drancy[33].

Le camp de Drancy est un camp de transit, où sont concentrés les Juifs avant la déportation vers Auschwitz-Birkenau. A l’arrivée au camp de Drancy, l’administration française s’approprie toutes les possessions des internés, remplissant soigneusement une fiche pour chaque personne[34]. Un double des reçus des valeurs confisquées est établi par le service d’ordre juif. Ainsi, Paul Geismar s’est vu confisqué 6755 francs par l’administration, comme l’atteste le reçu du 26 juillet 1944 signé du « chef de la police » juive du camp de Drancy[35].

Le 31 juillet 1944, Paul est déporté de Drancy à Auschwitz-Birkenau avec le convoi 77, comme l’atteste la liste originale du convoi de déportation[36]. Il est arrivé à Auschwitz-Birkenau le 3 août 1944. Son décès est fixé au 5 août 1944 à Auschwitz[37].

Le devenir des proches de Paul Geismar après 1945

En juillet 1945, après la guerre, Alice Geismar, sœur de Paul Geismar, sténo-dactylographe, réside au 12 rue des Capucins à Lyon (Rhône)[38], adresse que Paul Geismar semblait occuper lors de son arrestation. Alice se marie à Henri Roos, commerçant, né le 16 octobre 1904 à Mackenheim (Bas-Rhin)[39], le 31 juillet 1945 à Romans-sur-Isère (Drôme)[40]. Henri Roos, domicilié au 9 rue Etienne Dolet à Romans-sur-Isère, est le fils de Jacques Roos, décédé, et de Henriette Roos née Wahl, sans profession, domiciliée à la même adresse que son fils. Henri Roos, qui faisait partie du 69e régiment d’artillerie (1e classe), a été prisonnier de guerre français[41] durant cinq années de 1940 à 1945[42] [43].

Le beau-frère de Paul, Henri Roos, formule une demande le 13 décembre 1947, auprès du Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, afin d’obtenir la régularisation de l’état-civil de Paul Geismar, « non-rentré ». Il écrit : « Nous n’avons plus eu aucune nouvelle depuis [l’arrestation de Paul Geismar] ni de renseignement. »[44] En 1947, Henri Roos réside au 3 rue des Clefs à Colmar et semble détenir un magasin de chaussures à cette même adresse[45].

Le Tribunal de Première Instance de Mulhouse a déclaré constant le décès de Paul Geismar par jugement en date du 19 novembre 1948[46]. Son décès est fixé au 5 août 1944. La mairie de Saint-Louis (Haut-Rhin) transcrit, le 3 décembre 1948, le jugement rendu par le Tribunal de Mulhouse[47].

Suivant l’arrêté du secrétaire d’Etat aux anciens combattants et victimes de guerre en date du 4 novembre 1992 et le journal officiel du 24 décembre 1992, Paul Geismar est reconnu « mort en déportation ». Cette mention est faite le 14 janvier 1994 sur l’acte de décès de Paul Geismar[48]. Par contre, l’acte de décès de Paul Geismar ne mentionne pas « mort pour la France », mention à laquelle tout déporté racial a droit.

Henri Roos décède à Colmar le 27 septembre 1974[49] à l’âge de 69 ans. Sa femme Alice décède à Colmar le 14 septembre 1995 à l’âge de 79 ans[50]. Leurs tombes se trouvent au cimetière israélite de Colmar.

Lieux de mémoire

Le nom de Paul Geismar figure sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah à Paris[51], sur les stèles mémorielles des cimetières israélites de Colmar[52] et de Hegenheim. A Hegenheim, la stèle mentionne notamment les noms des déportés juifs ayant habité à Saint-Louis.

La mémoire de Paul Geismar pourrait être davantage honorée par l’installation d’un Stolperstein, pavé de mémoire imaginé par l’artiste allemand Gunter Demnig, devant son dernier domicile, c’est-à-dire au 3 rue des Vosges à Saint-Louis (Haut-Rhin).

Biographie achevée le 14 juillet 2024

 

Notes et références

[1] Acte de naissance de Paul Geismar, Archives municipales de Colmar.

[2] La rue du Logelbach a actuellement pour nom rue Edouard Richard.

[3] Acte de naissance de Alphonse Abraham Geismar, Archives départementales du Haut-Rhin, en ligne.

[4] Annuaires de la ville de Colmar de 1920, de 1923/1924, et de 1926, Archives municipales de Colmar.

[5] Annuaire de la ville de Colmar de 1923/1924, Archives municipales de Colmar.

[6] Acte de naissance de Jeanne Lévy, Archives départementales du Haut-Rhin, en ligne.

[7] D’après l’acte de naissance de Paul Geismar, Archives municipales de Colmar.

[8] Acte de naissance de Alice Geismar, Archives municipales de Colmar.

[9] Aucun dossier militaire n’est libellé au nom de Geismar Abraham aux Archives départementales du Haut-Rhin. Côtes consultées : 17 AL2/272 Géhant à Geismar ; 18AL2/60.

[10] Acte de décès de Léopold Geismar, Archives municipales de Colmar.

[11] Acte de décès de Berthe Geismar née Bollag, Archives municipales de Colmar.

[12] Copie intégrale de l’acte de décès de Alphonse Abraham Geismar, Mairie de Colmar.

[13] Annuaires de la ville de Colmar de 1927 et de 1929, Archives municipales de Colmar.

[14] Bulletins trimestriels des élèves du lycée de garçons de Colmar (Bartholdi), Archives départementales du Haut-Rhin, AL/7361.

[15] Bulletins trimestriels des élèves du lycée de garçons de Colmar (Bartholdi), Archives départementales du Haut-Rhin, AL/7361.

[16] Bulletins trimestriels des élèves du lycée de garçons de Colmar (Bartholdi), Archives départementales du Haut-Rhin, AL/7362.

[17] Copie intégrale de l’acte de décès de Jeanne Geismar née Lévy, Mairie de Colmar.

[18] Côte consultée aux Archives départementales du Haut-Rhin : AL 202901.

[19] Nous avons consulté les registres d’inscription des actes du Tribunal de Colmar de 1930 à 1931, affaires Z. Cote consultée aux Archives départementales du Haut-Rhin : 74AL/4701.

[20] Bulletins trimestriels des élèves du lycée de garçons de Colmar (Bartholdi), Archives départementales du Haut-Rhin, AL/7362.

[21] Acte de décès de Paul Geismar (acte n°75 de l’année 1948), Ville de Saint-Louis, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[22] Dossier militaire de Paul Geismar, « Feuillet nominatif de contrôle », Archives départementales du Haut-Rhin, 18AL2/549.

[23] Dossier militaire de Paul Geismar, « Feuillet nominatif de contrôle », Archives départementales du Haut-Rhin, 18AL2/549.

[24] En juillet 1940, les deux chefs de l’administration civile, Robert Wagner, en Alsace et Joseph Bürckel en Moselle, ont décidé de débarrasser l’Alsace-Moselle de tous les « éléments indésirables » indignes de peupler les terres germaniques : les juifs, les gitans, les criminels, les incurables, les Français et Welschisants devaient être expulsés vers la zone non occupée. Les juifs d’Alsace-Moselle ont eu de une à vingt-quatre heures pour préparer leur départ et ne pouvaient emporter qu’une valise de 20 à 30kg et une modeste somme d’argent. D’après Freddy Raphaël, Les Juifs d’Alsace et de Lorraine de 1870 à nos jours, Paris, Albin Michel, 2018.

[25] Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérience de service civil obligatoire », Agora débats/ jeunesses, 2008/1 (n°47), pp. 24-33. Mis en ligne sur Cairn.info le 04/11/2012.

[26] Dossier militaire de Paul Geismar, « Feuillet nominatif de contrôle », Archives départementales du Haut-Rhin, 18AL2/549.

[27] Christophe Pécout, « Les chantiers de la jeunesse (1940-1944) : une expérience de service civil obligatoire », Agora débats/ jeunesses, 2008/1 (n°47), pp. 24-33. Mis en ligne sur Cairn.info le 04/11/2012.

[28] Dossier militaire de Paul Geismar, « Feuillet nominatif de contrôle », Archives départementales du Haut-Rhin, 18AL2/549.

[29] Christophe Pécout, « Pour une autre histoire des Chantiers de la Jeunesse (1940-1944) », Vingtième Siècle. Revue d’Histoire, 2012/4 (n°116), pp. 97-107. Mis en ligne sur Cairn.info le 22/10/2012.

[30] Information indiquée par Henri Roos sur la demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » (13 décembre 1947), Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[31] D’après le reçu de M. Paul Geismar, carnet de fouille de Drancy n°161, reçu n°6923, et la liste originale du convoi de déportation, disponibles sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.

[32] Information indiquée par Henri Roos sur la demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » (13 décembre 1947), Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[33] Acte de disparition de Paul Geismar, 31 janvier 1948, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[34] Annette Wieviorka et Michel Laffitte, A l’intérieur du camp de Drancy, Paris, Perrin, 2015.

[35] Reçu de M. Paul Geismar, carnet de fouille de Drancy n°161, reçu n°6923, disponible sur le site web du Mémorial de la Shoah de Paris.

[36] Liste originale du convoi de déportation disponible sur le site web du Mémorial de la Shoah de Paris.

[37] Acte de décès de Paul Geismar (acte n°75 de l’année 1948), Ville de Saint-Louis, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[38] Copie intégrale de l’acte de mariage de Alice Geismar et de Henri Roos, certifiée conforme au registre le 15 décembre 2020, Mairie de Romans-sur-Isère.

[39] Acte de naissance de Henri Roos, Archives départementales du Bas-Rhin, 4 E 277/19, en ligne.

[40] Copie intégrale de l’acte de mariage de Alice Geismar et de Henri Roos, certifiée conforme au registre le 15 décembre 2020, Mairie de Romans-sur-Isère.

[41] Liste officielle des prisonniers de guerre français, d’après les renseignements fournis par l’autorité militaire allemande/ Centre national d’information sur les prisonniers de guerre – 1940/09/20 (N19), liste disponible sur le site web Gallica de la BNF.

[42] Henri Roos indique en bas de sa lettre du 24 octobre 1947 au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, « ancien P.G. de cinq ans », Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[43] Aucun dossier militaire au nom de Henri Roos, cote consultée aux Archives départementales du Haut-Rhin : 18AL2/308.

[44] Demande formulée en vue d’obtenir la régularisation de l’état-civil d’un « non-rentré » complétée par Henri Roos le 13 décembre 1947, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[45] Henri Roos utilise du papier à l’entête du magasin « Chaussures Roos » dans ses lettres des 24 octobre 1947 et 27 décembre 1947 au Ministère des Anciens Combattants et Victimes de Guerre, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (documents obtenus par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[46] Copie de la transcription du jugement déclaratif du Tribunal de Première Instance de Mulhouse du 19 novembre 1948, Pôle des archives des victimes des conflits contemporains (PAVCC), Service historique de la Défense (SHD), Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).

[47] Acte de décès de Paul Geismar, certifié conforme le 16 décembre 2020, Mairie de la Ville de Saint-Louis (Haut-Rhin).

[48] Acte de décès de Paul Geismar, certifié conforme le 16 décembre 2020, Mairie de la Ville de Saint-Louis (Haut-Rhin).

[49] D’après l’annotation sur l’acte de naissance de Henri Roos, Archives départementales du Bas-Rhin, 4 E 277/19, en ligne.

[50] D’après l’annotation sur l’acte de naissance de Alice Geismar, Archives municipales de Colmar.

[51] Inscription sur le Mur des Noms. Site web du Mémorial de la Shoah de Paris.

[52] Y figure : Geismar Paul (24 ans).

Contributeur(s)

Biographie réalisée par Sigrid GAUMEL, Agrégée de Géographie

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