Sigismond LUZZATO

1873-1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Sigismond LUZZATO (1873-1944)

Biographie rédigée par Clara Orazi, à partir des recherches réalisées avec sa classe de Terminale 2, dans le cadre d’un travail d’EMC mené au CDI avec Mme Manhes, professeure d’histoire et Mme Mazokopakis, professeure documentaliste (Lycée Jules-Ferry, Paris 9e).

Sigismond Luzzato. Un nom anonyme au milieu d’une foule d’autres noms anonymes. Il fut tailleur, soldat, fils, père et époux, mais surtout victime presque oubliée du conflit le plus violent de l’humanité. Une victime qui, à l’âge de 71, a été déportée au tristement célèbre camp d’Auschwitz, à bord du convoi 77, dernier grand convoi à avoir conduit à la mort des Juifs.

1. L’implantation en France de la famille Luzzato

Sigismond Luzzato est né à Vienne le 1er juin 1873 1. Il était le fils d’Henri Luzzato, un homme né le 25 septembre 1842 à Pazzossy, en Hongrie, et de Jeannette Steiner, née en 1846 à Presbourg (nom utilisé jusqu’en 1919 pour désigner la capitale de la Slovaquie, Bratislava durant la période austro-hongroise) qui exerçait la profession de couturière 2. Sigismond est décrit comme ayant les cheveux et sourcils châtains foncés, les yeux châtains, le nez fort, le menton rond, la bouche moyenne et le visage ovale. Sa taille une fois adulte est d’un mètre soixante-six 3.

Vienne, Le Graben, ville dans laquelle est né Sigismond. Vers 1890. Source : Wikimédia Commons, photographie de August Stauda.

Entre 1874 et 1876, Sigismond et sa famille quittent l’Autriche pour gagner Paris. Dès 1886, Henri s’établit en tant que tailleur pour homme, travaillant pour des particuliers, réalisant et vendant lui-même des vêtements, à la rue du Faubourg Montmartre (Paris 9e). Dans les premières années du XXe siècle, il fixe définitivement son domicile et son activité au numéro 53. On peut imaginer que Sigismond a été l’apprenti de son père dès cette date-là, et jusqu’à sa mort, Sigismond exercera la profession de tailleur.

Paris, rue du Faubourg Monmartre, 1930. Source : Photographie de presse/Agence Rol. Bibliothèque nationale de France

53, Faubourg Montmartre aujourd’hui. Source : photographies d’un élève de terminale 2

Tout porte à croire que les affaires se portaient bien pour la famille Luzzato. Cependant, en 1888, un drame frappe la famille. La mère Jeanette décède au jeune âge de 42 ans au domicile familial, le matin du 21 décembre 1888 4. Sigismond n’a alors que 15 ans. Elle est inhumée le 23 décembre au cimetière du Montparnasse 5.
Nous n’avons pas outre-mesure d’informations sur la scolarité qu’a suivi Sigismond. Cependant, son niveau d’instruction générale est évalué au chiffre 3 sur son matricule de recrutement militaire, ce qui signifie qu’il avait obtenu son certificat d’études, et donc, achevé le cursus scolaire obligatoire.
Le 30 novembre 1903, Sigismond et son père fondent la société « Luzzato et fils », permettant à Sigismond de devenir patron, tout comme son père.
Sigismond Luzzato obtient la nationalité française en décembre 1903 6. On peut par ailleurs noter que le prénom de Sigismond est francisé en Simon sur la majorité des documents administratifs.
C’est au tout début du XXème siècle qu’il rencontre sa future épouse. Fanny Marthe Weil 7est née le 17 décembre 1882 à Dambach-la-Ville, dans une famille juive très religieuse d’Alsace. Elle déménage à Paris le 15 octobre 1903, et réside au 32 Boulevard de Strasbourg (10e arrondissement) jusqu’à son emménagement avec Sigismond.

Paris, le Boulevard de Strasbourg, vers 1890. Ancien lieu de vie de Fanny Weil avant son mariage avec Sigismond. Source : photographie d’Hippolyte Blancard, Musée Carnavalet / Histoire de Paris

 

Paris, 32 boulevard de Strasbourg, 2024. Ancien lieu de vie de Fanny Weil avant son mariage avec Sigismond. Source : photographie réalisée par la classe de Terminale 2

Le couple décide de se marier le 23 novembre 1904 devant le notaire Albert Pere (9 Place des Petits-Pères, Paris 2e).

1ère photo : Paris, 9 rue des Petits Pères, 2e arrondissement, début XXème siècle. Adresse du notaire Albert Pere. Source : Musée Carnavalet, Histoire de Paris

2nde Photo : Paris, 9 rue des Petits Pères, 2014. Source : Wikimédia Commons, photo de mbzt.

La cérémonie a lieu le lendemain, à 11 heures du matin, à la mairie du 10e arrondissement 8. Par le mariage, Sigismond transmet à sa femme la nationalité française. L’unique enfant du couple, Jules, naît quelques années plus tard, le 30 avril 1907. Fanny Luzzato quitte alors son emploi pour élever son fils. La naissance de Jules est un moment marquant pour Sigismond, qui décide à cette occasion de liquider sa première société pour en créer une nouvelle, toujours au 53 faubourg Montmartre, avec cinq autres partenaires.

Rue du Faubourg Montmartre lors de la naissance de Jules Luzzato, le 30 avril 1907.
Source : site de salles de cinémas.blogspot.com (image libre de droit)

2. Service militaire et Première Guerre mondiale

Puisque naturalisé Français, Sigismond doit effectuer comme tous les hommes français son service militaire. Il est enrôlé au 6ème bureau de recrutement de Paris et son matricule de recrutement porte le numéro 740. Le service militaire, qui fut par ailleurs la première expérience militaire de Sigismond, qui avait alors 30 ans, se découpe en plusieurs périodes. Sigismond a d’abord servi jusqu’en 1904 dans l’armée active. Il a ensuite été réserviste de l’armée active jusqu’au 27 septembre 1907, puis est passé dans l’armée territoriale et enfin, à partir du 5 octobre 1906, dans la réserve de l’armée territoriale, jusqu’en 1913 9.
Le 3 août 1914, l’Allemagne déclare la guerre à la France. Le couple Luzzato n’est pas en bonne posture, en raison de leurs origines. En effet, Fanny fait l’objet d’une enquête du Ministère de l’intérieur en raison de ses origines allemandes, mais elle est heureusement autorisée à rester en France. Cependant, Sigismond doit quitter sa famille pour rejoindre l’armée, car en vertu du décret du 1er août 1914, il est mobilisé pour la Première Guerre mondiale.
Le 17 août, il rejoint le 33e régiment d’infanterie territoriale. Le 19 avril 1915, il passe au 2e régiment de zouaves, qui a notamment participé à la bataille de Champagne (25-30 septembre 1915) et la bataille de Verdun. II passe ensuite au 6e bataillon territorial de zouaves le 2 janvier 1917. Le 29 janvier 1918, Sigismond est nommé caporal fourrier. Il passe par la suite au 13e bataillon territorial de zouaves en février de la même année. Ce bataillon combattait sur le front d’Orient, aussi appelé front de Salonique ou front de Macédoine, placé dans les Balkans (comportant notamment : la Yougoslavie, l’Albanie, la Bulgarie et l’empire Ottoman), où les poilus français resteront bien après la signature de l’armistice, jusqu’en 1919 10. Ce fut par ailleurs le cas de Sigismond, qui ne rentrera à Paris qu’en 1919. Selon la biographie de Fanny Luzzato, il ressortirait de ce conflit mutilé à 10%, ce qui le libérera de toute autre obligation militaire. Pour ses efforts durant le conflit, il fut récompensé par la Croix de guerre, qui a été attribuée aux soldats dont la conduite était qualifiée “d’exceptionnelle”.

3. L’entre-deux-guerres

Après la Grande Guerre, le cours de la vie peut reprendre pour la famille Luzzato.
Sigismond apprend le métier de tailleur à son fils Jules. Malheureusement pour Sigismond, il perd son père le 11 juin 1926, qui était alors âgé de 84 ans. Cette disparition n’affecte en rien les revenus de l’entreprise, et permet même de recruter du nouveau personnel, notamment une nouvelle femme de chambre, Marcelle Thibault.
Quelque temps avant la fin de la guerre, en 1916, Fanny hérite de sa tante d’une maison à Montmorency. On peut facilement imaginer qu’après la guerre, cette demeure ait pu servir de maison de campagne pour la famille. En effet, Montmorency n’est située qu’à quinze kilomètres de Paris, et reliée à la capitale grâce à un réseau ferroviaire 11.

Gare de Montmorency, début du XXè siècle. Source : cartes postales via Wikimédia Commons

De plus, Sigismond assiste au mariage de son fils Jules à la mairie du 9ème arrondissement le 3 mars 1939 avec une femme nommée Andrée Gensburger, divorcée de son premier mari avec Marcel André Bouvard12, qui a abandonné sa femme alors qu’elle était enceinte, et issue tout comme eux d’une famille juive. Elle avait eu de son premier mariage un fils, nommé Philippe Bouvard 12, que l’on connaît aujourd’hui pour être un grand journaliste de la chaîne RTL, et qui est devenu le fils adoptif de Jules.

1ère photo : Paris, Mairie du 9e, vers 1920. Lieu du mariage du fils de Sigismond, Jules avec Andrée Gensburger le 3 mars 1939. Source : Musée Carnavalet / Histoire de Paris
2nde photo : Mairie du 9e, 2020. Source : Photothèque de la Ville de Paris

 

Paris, 45 rue de Maubeuge, aujoud’hui. Ancien lieu d’habitation de Jules, fils de Sigismond.
Source : photographies des élèves de terminale 2

4. Seconde Guerre mondiale : persécutions, arrestation, déportation

Le 3 septembre 1939, la France déclare la guerre à l’Allemagne : c’est le début de la Seconde Guerre mondiale.
Dès 1939, Jules Luzzato s’engage volontairement contre les allemands. Il reçoit pour cette raison la médaille du service volontaire. Plus tard, il continuera le combat depuis Paris en faisant des vêtements pour les déserteurs allemands jusqu’en 1942, année à laquelle il se fera arrêter.
Malheureusement pour la famille Luzzato, à cause de la capitulation de la France en 1940, et l’instauration du régime de Vichy, la famille est grandement affectée par la persécution antisémite et raciste du régime. Dans un premier temps, l’entreprise familiale, dont Jules s’occupe désormais, continue de fonctionner. Cependant, en raison des lois d’aryanisation des propriétés juives – lois confiant les propriétés juives à des personnes complices du régime – l’entreprise se voit attribuer un administrateur provisoire.
Par la suite, Sigismond ne peut plus exercer son métier, et travaille comme simple ouvrier depuis son domicile. Leurs biens immobiliers sont expropriés, comme leur maison secondaire à Montmorency. La propagande antisémite et la discrimination continuent de s’intensifier.
En mars 1942 débute les rafles et déportations des Juifs de France vers les camps de concentration, en particulier celui d’Auschwitz. C’est dans ce contexte que le couple Luzzato est perquisitionné et arrêté à leur domicile par la police française. Sigismond est interné à la prison du Cherche-Midi le 10 juillet 1942; il en sort seulement le 21 décembre de la même année 13, et sa femme le même jour, qui elle était emprisonnée dans la prison de Fresnes.

1ère photo : Prison du Cherche-Midi (démolie en 1966), dans laquelle sera incarcéré Sigismond en 1942, au 38 rue du Cherche-Midi, VIe arrondissement, Paris, France. Source : carte postale, 1910.Wikimédia Commons

2nde photo : Au centre se dresse le Mémorial de la prison du Cherche-Midi avec les deux vantaux en chêne de la porte de l’ancienne prison militaire de Paris. Source : Esplanade du Souvenir à Créteil (Val de Marne), 2022. © Photo Jacky Tronel.

Le couple ne possède plus que deux années de répit, passées dans la crainte et le poids des lois antisémites. Dans cet enfer, ils peuvent néanmoins se réjouir d’une bonne nouvelle : Fanny Luzzato, ayant fait jouer l’influence de Kaddour Ben Ghabrit, parvient à faire libérer son fils. Il nous semble pertinent de parler quelques instants de ce personnage admirable.
Kaddour Ben Ghabrit est né le 1er novembre 1868 à Sidi Bel Abbès, en Algérie (une colonie française à cette époque). Il entreprend en 1920 la construction de la grande mosquée de Paris, qui fera son ouverture le 15 juillet 1926 devant le Tout-Paris.

1ère photo : Portrait de Kaddour Ben Ghabrit qui intervint plusieurs fois en faveur de Sigismond, Fanny et
leur fils Jules pour les faire libérer.

2nde photo : La Grande Mosquée de Paris vers 1930. Fondée en 1926 par Kaddour Ben Ghabrit. Source : photo Bridgeman. Images/ RDA

Cette mosquée symbolisera l’amitié éternelle de la France et de l’Islam, mais aussi le sacrifice des milliers de soldats musulmans tombés durant la Première guerre mondiale, notamment à Verdun en 1916. « Lorsque tu sauves un être humain, ou que tu portes secours à un être humain, c’est comme si tu sauvais ou que tu portais secours à l’humanité entière » sont les mots du Coran, auxquels cet homme s’est rattaché dans son combat contre le nazisme et l’occupation à Paris. Il a en effet, par son influence, offert son aide à de nombreux Juifs français, dont Jules. Dans un témoignage de Philippe Bouvard, délivré au journaliste Mohammed Aïssaoui en 2012, il explique qu’“il avait une réputation d’homme de cœur et d’influence. Il était de ces rares personnes qui, de par sa position et sa stature, pouvaient parler aux Allemands tout en paraissant neutre.”
Après sa libération, Jules et sa famille – sa femme ainsi que sa fille, Claudette, née en décembre 1942 – allèrent se cacher pour échapper aux autorités, mais Sigismond et Fanny, âgés et épuisés par leur captivité, semblent avoir renoncé à l’envie de se battre. Ils restèrent dans leur domicile du Faubourg Montmartre, un lieu rempli de souvenirs forgés par tant d’années à y habiter. On peut supposer que le couple n’imaginait pas vivre leurs derniers instants autre part qu’ici.
Le 12 juillet 1944, ils sont tous deux de nouveau arrêtés à leur domicile, et cette fois-ci pour ne jamais y revenir. Sigismond avait 71 ans, Fanny 62. Le concierge de leur immeuble, ainsi que le buraliste d’à côté, sont tous deux témoins de leur arrestation. Ils témoigneront 14 plus tard le même jour, le 27 février 1947, de ce qui s’est déroulé ce jour-là. Fanny et Sigismond Luzzato arrivent le 13 juillet à Drancy, où ils resteront 18 jours.

Drancy, France, 1941-1944. Ce complexe de plusieurs étages servit de camp de transit. L’écrasante majorité des Juifs déportés de France y furent détenus avant leur déportation. Sigismond et Fanny y furent internés le 13 juillet 1944. Source : Encyclopédie Multimédia de la Shoah, Memorial Museum US

Intérieur du camp de Drancy. France, entre 1941 et 1944.
Source : Encyclopédie Multimédia de la Shoah, Memorial Museum US.

Le wagon du Mémorial installé en 1980, Cité de la Muette de Drancy, en hommage aux déportés. Fanny et Sigismond ont été emmenés de Drancy à Auschwitz dans un tel wagon du convoi 77 le 31 juillet 1944. Source : photographe Guillaume Bontemps, Ville de Paris

Mémorial de la Shoah de Drancy dédié à la mémoire des 630000 juifs déportés depuis ce camp d’internement, 2024.
Source : photographe François Grinberg, ville de Paris

Ils sont par la suite déportés le 31 juillet dans le convoi 77, le dernier convoi à partir pour Auschwitz. A son bord, 1309 déportés, dont 847 mourront dès leur arrivée. Le convoi arrive le 3 août, Sigismond et sa femme y sont probablement tués dans une chambre à gaz le 15 août 1944 15 Il est néanmoins important de préciser que cette date est possiblement inexacte.

Entrée du camp allemand nazi de concentration et d’extermination Auschwitz Birkenau en Pologne 1940-1945. Sigismond et Fanny y arrivèrent le 3 août 1944.
Source : YAD Vashem, Israël, Institut international pour la mémoire de la Shoah, photo d’archive de Markus Schreider, Associated press, cliché de 2020.

5. Après la guerre

Le 25 août 1944, Paris est libéré par les Alliés, bien trop tard pour le couple Luzzato qui a déjà péri à Auschwitz, mais à temps pour Jules, qui s’était caché avec sa famille et avait donc pu échapper à la déportation. Sa seconde fille, Anne, est par ailleurs née quelques semaines plus tard, en septembre 1944. Jules entreprend dès l’apaisement de la situation des démarches posthumes pour ses parents ; s’il ne peut pas les ramener à la vie, il peut au moins s’arranger pour que leur mémoire soit honorée correctement.
Le 18 novembre 1946, il a fourni au ministère des anciens combattants et victimes de la guerre l’acte de naissance de Sigismond afin de prouver qu’il était français, condition nécessaire pour avoir la mention « mort pour la France » – mention qui est attribuée à un individu lorsqu’un décès est dit “imputable à un fait de guerre” 16. La mention lui a été accordée 17 le 8 septembre 1947, après quelques erreurs administratives et nombreuses lettres envoyées au ministère. Jules a fait preuve d’une ténacité sans égal pour que la mémoire de son père soit correctement honorée. Le 16 juin 1958 est également accordé à Sigismond le titre de déporté politique 18.
Son patronyme est également présent sur le monument aux morts, situé dans la cour de la mairie du neuvième arrondissement de Paris, ainsi que sur le Mur des Noms du mémorial de la Shoah, à la vingt-sixième dalle, neuvième colonne et deuxième ligne du mur.

Visite des élèves de Terminale 2 au Mémorial de la Shoah, Paris, 2024.
Inscription du nom de Sigismond sur le Mur des noms.

Monument commémoratif édifié en mémoire des habitants Paris, combattants de la Grande Guerre 1914-1918 et de la Seconde Guerre mondiale 1939-1945, « morts pour la France ». Cour de la mairie du 9e arrondissement. Le nom de Sigismond Luzzato y est inscrit.
Source : Geneanet, Geneawiki, Creative Commons.

Le nom de Sigismond Luzzato réside aujourd’hui au milieu d’un océan d’autres noms, tous des victimes de la Shoah, témoignage criant de la trace sanglante qu’a laissé cet horrible épisode dans l’histoire.

Références

[1] Acte de naissance de Sigismond Luzzato

[2] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Acte de décès de Jeannette Steiner

[3] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Matricule militaire de Sigismond Luzzato

[4] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Acte de décès de Jeannette Steiner

[5] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Registre des inhumations du cimetière du Montparnasse de l’année 1888

[6] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Bulletin des lois – naturalisation de l’année 1903

[7] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Dans le cadre de l’association convoi 77, Fanny Luzzato a eu droit à une biographie très complète réalisée par Simone ZIMBARDI, sous la direction de la Professeure Marie-Anne MATARD-BONUCCI.

[8] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Acte de mariage de Sigismond et Fanny

[9] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Matricule militaire de Sigismond Luzzato

[10] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Nadine Bonnefoy, Le front d’Orient : 1915-1919

[11] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Le chemin de fer reliant Enghien-les-Bains et Montmorency s’appelait le « Le Refoulons » et fonctionna de
1866 à 1954. Il exista aussi un tramway Montmorency-Enghien-Paris (église de la Trinité) qui circula du 28 octobre 1897 jusqu’en 1935.

[12] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Acte de mariage de Jules Luzzato et Andrée Gensburger

[13] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Fiche du Ministère des anciens combattants et victimes de la guerre accordant à Sigismond le titre de
déporté politique

[14] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Fiche du Ministère des anciens combattants et victimes de la guerre et fiche du commissariat de police du
9e attestant le recueil des deux témoignages sur l’arrestation des Luzzato

[15] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Acte de décès de Sigismond Luzzato

[16] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Selon la définition officielle du terme

[17] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Ministère des anciens combattants et victimes de guerre- Bureau de l’état civil des déportés. Mention inscrite
dans l’acte de décès de Sigismond Luzzato, Mairie du 9e

[18] Acte de naissance de Sigismond Luzzato Ibid. , p. 8

Sources utilisées par la classe de terminale 2 du lycée Jules-Ferry pour élaborer la biographie de Sigismond Luzzato

La vie de Sigismond Luzzato

Sitographie :

  • Convoi n°77 du 31 juillet 1944, article Wikipédia
  • Biographie de Fanny Luzzato : convoi77.org
  • Mémorial de la Shoah, Musée, Centre de documentation : notice Sigismond Luzzato
  • Site internet Geneanet : arbre généalogique de la famille Luzzato
  • Biographie de Philippe Bouvard éditée par la Médiathèque de Saint-Hilaire de Riez
  • Biographie de Philippe Bouvard, article Wikipédia
  • Fiche de mobilisation de Sigismond

Bibliographie :

  • Boucard Daniel, Dictionnaire illustré et anthologie des métiers, Paris, Jean-Cyrille Godefroy, 2008.
  • Deschaumes Edmond, Pour bien voir Paris. Guide parisien pittoresque et pratique, Paris, Maurice Dreyfous, 1889.
  • Wieviorka Annette et Michel Laffitte, À l’intérieur du camp de Drancy, Paris, Perrin, 2012.

La vie des Juifs en France sous l’Occupation

Bibliographie :

  • Adler Jacques, Face à la persécution, Calmann-Lévy, 1985.
  • Azéma Jean-Pierre et Bédarida François (dir.), La France des années noires. Tome 2 : de l’Occupation à la libération, Paris, Seuil/Points-Histoire, 2000.
  • Blumenkranz Bernhard (dir.), Histoire des Juifs en France, Toulouse, Edouard Privat, 1972.
  • Cointet Michèle et Cointet Jean-Paul (dir.), Dictionnaire historique de la France sous l’Occupation, Paris, Tallandier, 2000.
  • Diamant David, Des Juifs dans la Résistance française, 1940-1944, Le Pavillon – Roger Maria Editeur, Paris, 1971.
  • Doulut Alexandre, Serge Klarsfeld, Sandrine Labeau, 1945 : Les Rescapés juifs d’Auschwitz témoignent, Après
    l’oubli, 2015.
  • Dreyfus Jean-Marc, Sarah Gensburger, Des camps dans Paris. Austerlitz, Lévitan, Bassano, juillet 1943-août 1944, Fayard, 2003.
  • Grynberg Anne, Les Camps de la honte : les Internés juifs des camps français 1939-1944, La Découverte, 1991,
    rééd.en format de poche.
  • Klarsfeld Serge, Le calendrier de la persécution des juifs en France, 1940-1944, 2 tomes, Paris, Fayard, 2001.
  • Klarsfeld Serge, Le mémorial de la déportation des juifs de France, Paris, Beate et Serge Klarsfeld, 1978.
  • Klarsfeld Serge, Vichy-Auschwitz, le rôle de Vichy dans la Solution finale de la Question juive en France.
    Tome 1 : 1942 ; Tome 2 : 1943-1944, Fayard, 1983 (tome 1) et 1985 (tome 2) ; réédité en 2001.
  • Peschanski Denis, La France des camps. L’internement, 1938-1946, Paris, Gallimard, 2002.
  • Poznanski Renée, Les juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Paris, Hachette, 1994.
  • Le Temps des rafles. Le sort des Juifs en France pendant la Seconde Guerre mondiale, Mairie de Paris, catalogue de l’exposition, mars 1992.

Kaddour Ben Ghabrit

Sitographie :

  • Biographie Wikipédia de Kaddour Ben Ghabrit
  • Article de Libération «Justes oubliés»

Bibliographie :

  • Aïssaoui Mohammed, L’étoile jaune et le croissant, Paris, Gallimard, 2012.

Contributeur(s)

Biographie rédigée par Clara Orazi, à partir des recherches réalisées avec sa classe de Terminale 2, dans le cadre d’un travail d’EMC mené au CDI avec Mme Manhes, professeure d’histoire et Mme Mazokopakis, professeure documentaliste (Lycée Jules-Ferry, Paris 9e).

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