Herbert SAMETZ

1922 - 1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: ,

Herbert SAMETZ

Biographie réalisée par les élèves de terminale (HGGSP3) du lycée Cassini à Clermont de l’Oise et leur enseignante, Mme Maryline Limonier durant l’année scolaire 2021 – 2022

Reconstituer la vie de Herbert Sametz laisse un goût d’inachevé. En effet de nombreuses périodes de son parcours tumultueux, restent sans trace, dans l’état de nos recherches.
Celles-ci ont reposé tout d’abord sur les quelques documents personnels que Rose, la fille de Herbert Sametz, nous a transmis: quelques lettres, une photographie. Nous la remercions infiniment pour la confiance qu’elle nous a témoignée, ainsi que ses enfants, petits-enfants que Herbert Sametz n’a jamais connus. De plus, grâce à la magie d’internet, nous avons eu accès à différentes sources (documents officiels, certificats de déportation….). Nous avons retrouvé sa trace ponctuellement grâce aux réponses à nos questions apportées par le ministère des armées, le Mémorial de la Shoah, de Yad Vashem, les archives royales belges, les archives départementales de Pyrénées Orientales…
Mais une partie de son parcours nous reste inconnue. Nous aurions aimé en savoir plus sur son évasion, sa vie de résistant dans l’Oise, son arrestation…
Nous savions dès le début de notre enquête ( historié, en grec ancien) que ce serait difficile. Chaque trouvaille nous a réjouis. Nous faisions un véritable travail d’historien. Et le plaisir fut grand, quand nous avons pu transmettre à la famille, quelques unes de nos découvertes, notamment le portrait de la mère de Herbert Sametz qu’elle ne connaissait pas. Rose lui ressemble. Et là, nous participions au travail de mémoire familiale.
Le souvenir de Herbert nous accompagnera longtemps.

 Sali-Leonia Wasser, la mère de Herbert Sametz

Herbert Sametz est né le 27 décembre 1922 à Vienne, en Autriche.[1] Son père se nomme Viktor Sametz, fils de Josef Sametz et Rosa KOHN. Il est né le 30 novembre 1891 à Budweis, dans l’actuelle République Tchèque. Sa mère se nomme Sali-Leonia Wasser, fille de Ester Wasser, et est née le 9 novembre 1892 dans une ville, elle même à l’histoire troublée: Lemberg de son nom germanique, Lwów en polonais, Lviv en ukrainien, située dans la province de Galicie orientale. La famille Sametz vivaient au 58 Universtrasse, dans le 20e arondissement, à Vienne, en Autriche. L’adresse de naissance enregistrée est le 2 Odeongasse, à Vienne, et la sage-femme qui intervint durant l’accouchement se nomme Frieda Pessl Pomeranz. Voilà le début d’une vie trop courte.
Herbert grandit à Vienne, il est enfant unique, ses parents l’ayant eut à un âge avancé, pour l’époque. Sali-Leonia a alors 30 ans. La mère d’Herbert semble avoir été sténodactylographe; En Belgique elle est déclarée « sans profession ». On ne connaît pas le métier de son père. La famille Sametz vit à Vienne jusqu’en 1938, Herbert n’a pas encore 16 ans.

Une vie bouleversée par l’Histoire

Le 12 mars 1938, les troupes allemandes pénètrent en Autriche afin de réaliser l’annexion du territoire autrichien au sein d’une Grande Allemagne. Le chancelier autrichien est contraint à la capitulation. Hitler est accueilli triomphalement à Vienne. C’est l’Anschluss. Dès le 11 mars, le Troisième Reich mène une répression brutale contre les opposants et conduit la nazification du pays; des actions antisémites éclatent à travers le pays. 190 000 Juifs résident alors en Autriche où les persécutions antisémites, en particulier à Vienne, deviennent nombreuses: humiliations publiques, expropriations , émigration forcée. Avant même l’entrée de la Wehrmacht sur le territoire, la violence se déchaîne : les rues sont le théâtre de scènes de violences et de brimades, des appartements et des commerces appartenant à des Juifs sont pillés. On comprend alors pourquoi Herbert et sa mère s’enfuient. (1) Le père, Viktor les a-t-il accompagnés? Nous ne le savons pas.  C’est en mars 1938, que la plus grande vague de réfugiés juifs se produit. Trouver un pays d’accueil a, sans nul doute, été difficile pour la famille Sametz. Les pays d’Europe occidentale se disent tous « saturés », justifiant ainsi la fermeture de leurs pays à l’immigration et leur refus d’accueillir des réfugiés juifs. La Grande-Bretagne, la France, la Belgique, le Danemark, la Suède, la Suisse, lors de la Conférence d’Evian, organisée pour gérer le problème des réfugiés juifs, du 6 au 15 juillet 1938, se déclarent les uns après les autres dans l’incapacité d’accueillir des réfugiés et n’envisagent d’accorder que des visas de transit.
La famille Sametz réussit à traverser l’Allemagne et se réfugie en Belgique, du moins Herbert et sa mère. [2] Nous n’avons pas pu trouver d’informations sur ce périple dangereux. Nous ne savons rien des conditions de cette fuite.

La Belgique, un refuge?

Herbert et sa mère arrivent en Belgique en 1938, après mars, mais sans précision trouvée.. Comme la plupart des réfugiés, ils sont détenus à Merxplas près d’Anvers (2) car ils n’avaient pas ni passeport, ni visa valables. Le gouvernement belge met les locaux de Merxplas à la disposition des Comités d’assistance pour rassembler des réfugiés en attendant qu’ils puissent trouver un autre asile. Il s’agit ainsi de rassurer l’opinion publique et de montrer que les comités d’aide maitrisent la situation. Le Comité d’Assistance aux Réfugiés juifs, créé en 1933,  (3) offre  aux réfugiés    juifs   une assistance    matérielle (aide financière,  nourriture,  logement,  des  vêtements, du charbon en hiver), une assistance médicale et juridique   afin   de   régulariser   leur   séjour.   Des cours de langues française, anglaise et espagnole sont  organisés  en  vue de  leur  réémigration. Au  total,  40 000 réfugiés juifs bénéficièrent d’un asile temporaire ou définitif en Belgique entre  1933  et  1940. Un tiers d’entre eux viennent d’Autriche annexée, comme Herbert Sametz. Herbert souhaite émigrer en Palestine: c’est ce qu’il indique aux autorités belges à son enregistrement. [3] Il est passé par Merxplas. On ne sait pas combien de temps il y est resté. Il s’installe ensuite à Bruxelles, peut être avec sa mère. Le projet de migrer hors d’Europe a du mal à se concrétiser. Partir devient compliqué après septembre 1939, ils restent donc à Bruxelles dans un logement situé sur le boulevard Emile Jacquemain au numéro 72. Comment vit la famille à Bruxelles? Herbert réussit-il à trouver un emploi? Cela serait étonnant au vue de la crise économique et sociale. De plus les réfugiés ont la stricte interdiction d’avoir un emploi rémunéré. Vit-il sur les économies familialles? Nous ne le savons pas. Ce que l’on sait, c’est que Herbert parle et écrit parfaitement français. [4] L’a-t-il appris à l’école à Vienne ou lors de son séjour en Belgique? Cette maîtrise du français ne peut qu’être un atout pour sa survie dans la France occupée.
Car la situation des émigrés juifs en Belgique se détériore. Le gouvernement belge craint, en cas d’attaque par les nazis, une sorte de « Cinquième colonne ». Il a donc constitué des fichiers de personnes d’origine allemande: c’est la fameuse liste dite de Saint-Cyprien. (4) La police belge arrête les sympathisants belges de l’Allemagne mais aussi tous les Allemands se trouvant sur son territoire. Parmi ces derniers se trouvent environ 4.000 juifs allemands ou autrichiens qui avaient fui le nazisme et s’étaient réfugiés en Belgique avec femmes et enfants dont Herbert Sametz qui a alors presque 18 ans.
A l’aube du 10 mai 1940, jour de l’invasion du pays par l’Allemagne nazie, la police belge procède sur réquisition du ministre de la Justice, à l’arrestation massive des « étrangers ressortissants ennemis », « dont la présence est dangereuse pour la sécurité du Pays », des hommes uniquement, nés entre 1881 et 1923. A un an près, Herbert, né en décembre 1922, y aurait échappé. Une très grosse majorité d’entre eux étaient des Juifs réfugiés, jugés “suspects”. Durant les arrestations les policiers Belges donnent l’ordre aux réfugiés de prendre des vivres pour 48 h. Herbert Sametz a-t-il eu la chance de passer à son appartement pour récupérer nourriture et effets personnels? Commence alors l’odyssée de plusieurs milliers de juifs dont Herbert. Il part seul. Sa mère n’est pas du voyage.

La France, terre de violence

Herbert Sametz fait donc partie des 8 000 juifs expulsés de Belgique vers la France dès le 10 mai 1940. (5) Un accord a été passé entre les deux pays; les convois dans lesquels sont entassés dans des wagons à bestiaux ou à marchandises et dans des conditions inhumaines, les juifs, prennent la direction des camps du sud-ouest de la France, Gurs, Saint-Cyprien, Les Milles, Vernet ou Argelès. Le voyage dure 15 jours en raison de la désorganisation suite à l’invasion de la France par l’armée allemande comme le montre la carte du parcours du train.. (6) La présence de Herbert Sametz est attestée au camp de Saint Cyprien le 04 octobre 1940. [5] Herbert a pu cotoyer, parmi ces hommes, Felix Nussbaum, peintre allemand, juif, qui comme lui fut arrêté, dès le 10 mai 1940 en Belgique, en tant que ressortissant du Reich, interné au camp de Saint-Cyprien dont il s’est évadé. (7)
Mais le camp de Saint Cyprien subit de très fortes pluies, un aïguat, terme catalan qui désigne un déluge de pluies d’automne et la brutale crue qui l’accompagne entre le 16 et le 24 octobre 1940. Le camp est dévasté; il doit être évacué. Herbert Sametz est alors envoyé au cours des trois derniers jours du mois d’octobre, comme 3 870 hommes, transis de froid et de fatigue, dans le camp de Gurs. Ces 3 870 hommes sont désignés habituellement sous l’expression des « Cypriennais de Gurs ». La survie dans les camps est documentée. Des témoignages ont été publiés, racontant les conditions difficiles des prisonniers. (8)
Herbert Sametz s’évade du camp de Gurs. [6] Sa présence dans le camp est attestée du 29 octobre 1940 au 9 juin 1941, date de son évasion. [7] Seules 433 évasions ont été enregistrées par les services du camp, dont les deux-tiers au cours de l’année 1941. Il s’agit la plupart du temps d’hommes jeunes et célibataires. (9) C’est le cas de Herbert qui a alors 19 ans et qui n’a pas encore rencontré Alice. Il doit être sans nouvelles de ses parents. Les évasions n’ont jamais été fréquentes à Gurs car la difficulté n’est pas de sortir du camps, qui est immense et plutot mal gardé mais de profiter de sa liberté. Nombreux sont les évadés repris. De fait, près de la moitié des évadés sont rattrapés, comme le montrent les rapports de gendarmerie.

La France, terre de bonheur

Ainsi Herbert Sametz a réussi à quitter le sud ouest de la France. Et là s’ouvre une période de presque deux ans et demi sans que nous ne sachions ce qu’il a fait. Toutefois, cette période, difficile, est celle aussi du bonheur. Il a rencontré Alice, « par hasard » [8]. Il semble intégré à cette belle-famille. Il a un travail qui le fait voyager beaucoup, ce dont il se plaint. En effet nous retrouvons sa trace en novembre 1943, entre Paris et l’Oise. Grâce aux lettres envoyées à sa fiancée Alice Leibovici, on sait que Herbert fait de nombreux aller-retour entre la capitale et l’Oise, notamment Saint-en-Chaussée où il semble résider un temps avec Alice. Un autre domicile, à Paris, en 1944, lui est aussi attribué. Mais ces courriers ne nous donnent pas de précision sur ses activités. Il évoque ses nombreux « chefs », ses voyages en trains et en vélo, un ami amiénois qui disparaît et plus mystérieusement, le foyer du soldat de Compiègne d’où il écrit une lettre à sa fiancée et dans un autre courrier le bon vouloir de la Kommandantur. Est-ce sa participation à la Résistance [9] qui le conduit à cette proximité avec l’occupant ? Nous n’avons pas de réponse à cette question.

Certificat Saint-Just-en-Chaussée, 1er février 1946

Par contre, entre fin 1943 et le printemps 1944, ses lettres transpirent le bonheur d’être amoureux, d’être dans l’attente de son enfant, qui est née le 31 août 1944 et qui porte le prénom de la grand-mère d’Herbert, Rose. Elles expriment aussi la hâte de voir la guerre se terminer.

L’été 1944, le dernier été

Herbert Sametz a sans doute mené des actions dans la résistance de l’Oise (Absence de source). En effet il porte des faux papiers et est connu sous le nom de résistant Albert Vandamme. Et c’est d’ailleurs à cause de cela qu’il est arrêté et emprisonné à la prison Agel de Beauvais. [10] C’est ce qu’il indique dans le dernier courrier transmis à sa fiancée, lettre datée du 27 juin 1944. La prison de Beauvais est une ancienne caserne et un ancien hôpital militaire devenu lieu d’internement pour Résistants entre 1943 et 1944. (10) Il ne semble donc pas avoir été arrêté en temps que juif. Après avoir été condamnés, les résistants faits prisonniers montaient de la Feldkommandantur, installée dans le centre-ville, par l’actuelle rue des Déportés à la caserne Agel, alors un lieu de transit. Les autorités françaises livrent les prisonniers politiques aux autorités allemandes. Ainsi, Herbert Sametz est transféré à la prison de Fresnes le 27 juin 1944. Puis le 27 juillet 1944, il est envoyé à Drancy. (11) Le 31 juillet 1944 il quitte Drancy ; il est transféré en autobus depuis la gare de Drancy à la gare de Bobigny. [11] C’est le convoi 77 composé de 1310 déportés. 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz le 3 août, dirigés vers les chambres à gaz. Dont Herbert Sametz. La date officielle de sa mort est le 5 août 1944. (12) Il n’avait pas encore 22 ans. Il n’a jamais connu sa petite fille, née 26 jours après sa mort.


Acte de décès d’Herbert SAMETZ

Au mémorial de la Shoah à Paris : emplacement sur le mur des noms: dalle n°35, colonne n°12, rangée n°2

Et sa mère ?

Si des informations sur le père d’Herbert n’ont pu être trouvées, Herbert évoque d’ailleurs, dans une de ses lettres, avoir grandi dans un foyer sans père, le parcours de la mère est un peu plus documenté. Sali-Léonia Wasser-Sametz a été détenue à Malines, en Belgique. Elle fait partie du Convoi 20 qui quitte la caserne Dossin pour une « destination inconnue » le 19 avril 1943. [12] Il s’agit en fait du vingtième convoi quittant la Belgique à destination d’Auschwitz, avec à son bord 1 631 déportés juifs dont la mère d’Herbert. Ce convoi a une histoire particulière car il est l’objet d’une action menée par des résistants en vue d’en libérer les passagers. 231 parvinrent à s’échapper. De toute la Seconde Guerre mondiale, c’est l’unique épisode de ce type recensé en Europe de l’Ouest. Ainsi 153 personnes survécurent au XXe convoi, mais pas Sali-Léonia, mère de Herbert Sametz. Elle a été assassinée à son arrivée à Auschwitz.

 

Fiche de transport convoi 20 (Belgique 1943)

Sources et Liens

Sources:

[1] Source : Consulat de France à Vienne, Autriche
[2] Source : Archives Royales de Belgique
[3] Source : Archives royales de Belgique
[4] Source : Lettres privées fournies par la famille
[5] Source : Archives départementales des Pyréenées orientales
[6] Source : Archives départementales des Pyréenées orientales
[7] Source : Archives royales de Belgique
[8] Source : Lettres privées fournies par la famille
[9] Sources : Archives municipales de Saint-Just-en-Chaussée, Oise. Courrier daté du 1er février 1946
[10] Source : Lettre adressée à sa fiancée, daté du 27 juin 1944, fournie par la famille
[11] Source : Fiche de transport convoi 77
[12] Source : fiche de transport convoi 20 (Belgique 1943)

Liens:

(1) Insa Meinen, « « Je devais quitter le pays dans les dix jours, sinon on m’aurait mis dans un camp de concentration » Réfugiés juifs d’Allemagne nazie en Belgique 1938-1944 », Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine [En ligne], 10 | 2011, mis en ligne le 01 décembre 2019, consulté le 10 août 2022. URL : http://journals.openedition.org/cmc/488 ; DOI : https://doi.org/10.4000/cmc.488
(2) https://www.arch.be/index.php?l=fr&m=actualites&r=toutes-les-actualites&a=2014-12-08-le-centre-penitencier-de-merksplas-durant-la-seconde-guerre-mondiale
(3) http://marolles-jewishmemories.net/fr/le-comite-dassistance-aux-refugies-juifs/
(4) Jacques Déom, «La liste de Saint-Cyprien», Les Cahiers de la Mémoire Contemporaine [Online], 8 | 2008, Online op 01 février 2020, geraadpleegd op 10 août 2022. URL: http://journals.openedition.org/cmc/757; DOI: https://doi.org/10.4000/cmc.757
(5) https://www.ushmm.org/media/dc/HSV/source_media/all_cataloging/general/pdf/source_33334_prepablog.pdf
(6) http://histoires-du-roussillon.eklablog.com/les-internes-juifs-de-belgique-a-saint-cyprien-1940-a108164572
(7) https://www.museumsquartier-osnabrueck.de/ausstellung/sammlung-felix-nussbaum/
(8) http://www.campgurs.com/le-camp/lhistoire-du-camp/p%C3%A9riode-vichy-40-44-les-diff%C3%A9rents-groupes-dintern%C3%A9s/l-internement-des-3-870-cypriennais-les-293031-oct-40/
(9) https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2021-4-page-9.htm
(10) http://oise.pcf.fr/27718
(11) https://drancy.memorialdelashoah.org/le-memorial-de-drancy/qui-sommes-nous/histoire-de-la-cite-de-la-muette.html
(12) https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000030046134

 

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1 commentaire
  1. vouzelle 1 an ago

    Bonjour
    J’ai trouvé sa trace dans les archives du fort d’Hauteville près de Dijon qui a servi de prison pour les Allemands de fin 1941 à 1944. De nombreux juifs y ont été internés même si ils avaient été condamnés à Paris
    Herbert Sametz y est interné du 16 janvier 1942 au 16 mars 1942. il a été condamné par le Tribunal allemand du Gross Paris pour Passage illégal de la ligne de démarcation à trois mois. Avant d’être transféré au fort d’Hauteville, il a été emprisonné eau Cherche Midi; Il est libéré selon le registre d’écrou le 16 mars 1942 à 17h. la source de cette information est la cote ADCO, 1409 W 3
    Bien à vous
    Dimitri Vouzelle

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