Maurice FRANKFOWER

1931-1983 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Maurice FRANKFOWER

Ce travail a été réalisé par les élèves de 3ème Badinter du collège Marais de Villiers à Montreuil-sous-Bois encadrés par leur enseignante d’histoire-géographie Claire Bertrand.

Le projet a en réalité débuté durant l’année 2019-20 mais l’épidémie du COVID-19 avait stoppé nos énergies. A cette époque, nous avions peu d’archives. Au cours de l’année scolaire 2022-23, un nouveau projet est donc construit avec pour mission de recueillir de nouvelles archives et de découvrir l’existence d’éventuels descendants. Après avoir écrit un message sur Facebook à toutes les personnes portant le nom de Frankfower en juin 2022, Carole, fille de l’un des rescapés, prit contact en août 2022. Avec de nouvelles archives et la rencontre de Carole, notre travail a été facilité même si certains points restent en suspens.

Nous vous proposons de découvrir notre travail.

Une famille d’origine polonaise

Fanny – Rosa – Sarah
Gitla – Gypojiale (mère) – Perla – Jacob – Wolf (père)
Joseph
Source : Photo de famille prêtée par Carole Frankfower, petite-fille de Wolf et Gypojiale
Date estimée en 1930-31

Les parents de Maurice sont tous les deux nés en Pologne ainsi que ses frères et sœurs.

Wolf Frankfower est né le 24 juin 1888 dans une petite ville de 5000 habitants à environ 80 kilomètres au nord de Varsovie à Ciechanow (aussi écrit Créchanow dans les documents d’archives) Il est né de l’union de Samuel et Freja Bicaze eux-mêmes de nationalité polonaise et de religion juive.

Ville de Ciechanow vers 1910
Source

Wolf rencontre Gypojiale Aguemann. Elle est née à Varsovie le 28 juin 1890 de Radine et Bassa Crikman. Wolf et Gypojiale (dont l’orthographe va varier dans les documents d’archives) se marient le 28 mars 1909 dans cette même ville.

Ville de Varsovie vers 1900
Source : vanupied.com

De cette union vont naître huit enfants dont sept  à Varsovie : Fanny, née le 6 mars 1910 ; puis, Rosa le 15 avril 1916 ; Jacob (Jacques) le 11 avril 1918 ; Sarah, le 10 août 1921 ; Joseph, le 17 septembre 1922 ; Gitla (Gisèle) née le 10 août 1925 et Perla (Pauline, Paulette) le 28 décembre 1928.

Le dernier enfant Maurice est né à Paris (12ème) le 11 mars 1931.

L’installation en France

Wolf Frankfower arrive en France le 26 novembre 1929 de manière régulière après avoir obtenu un visa. Nous ne savons pas si toute la famille est arrivée en même temps que le père de famille ou après s’être installé dans la région parisienne et nous ne connaissons pas les motivations qui ont poussé les Frankfower à quitter leur pays natal (victimes de pogroms, pauvreté ?).

Source : Archives nationales de Pierrefitte.

Photographie prise en décembre 2022 par Claire Bertrand

La famille s’installe dans la commune des Lilas au 10 rue de la république dans un quartier ouvrier dont les maisons d’un étage sont construites en briques. Elles sont l’œuvre de l’architecte Emile Cacheux, spécialiste du logement social en France dont ces habitations ont été bâties dans les années 1870.

Quelques mois après son arrivée en France, Wolf devient cordonnier, enregistré le 1er mai 1930 et déclaré officiellement par le tribunal du commerce le 7 juin 1930. Une nouvelle déclaration suit en février 1935 le reconnaissant comme cordonnier entrepreneur.

Source : archives de Carole Frankfower

C’est dans ce contexte ouvrier que le dernier enfant de la famille va naître Maurice en mars 1931. Toute la famille Frankfower exceptée l’ainée des enfants, Fanny, vit dans cette maison ouvrière comme le montre la liste de recensement de la commune des Lilas en 1936 mais également pendant l’occupation où certains membres vont être arrêtés, victimes de la politique menée par l’Etat français. (nous y reviendrons)

Archives municipales des Lilas

Dès avril 1934, la famille montre la volonté de s’installer définitivement en France car Wolf Frankfower entreprend des démarches pour obtenir la naturalisation pour lui-même et sa femme. Cette demande ne sera pas acceptée. Pourtant, les éléments montrant cette volonté d’intégration ne manquent pas. Comme le montre cette liste de recensement de 1936, tous les prénoms sont francisés comme Jacob devient Jacques, Gitla est transformé en Gisèle ou encore Perla obtient le prénom de Pauline.

Et le 2 septembre 1939, début des hostilités sur le territoire européen à la suite de l’invasion de la Pologne par l’Allemagne nazie, Wolf Frankfower se porte volontaire pour s’engager dans l’armée française malgré ses 51 ans ce qui montre son attachement

Source : Archives nationales de Pierrefitte

La vie sous l’Occupation

Wolf et sa famille occupe toujours leur domicile situé aux Lilas. A la suite des mesures antisémites prises par le gouvernement de Vichy dès octobre 1940, les difficultés d’exercer une profession va directement concerner le père de famille.

Source : archive prêtée par Carole Frankfower

Déclaré comme entrepreneur cordonnier en 1935, il poursuit une activité économique dans une manufacture de chaussures comme salarié aux Lilas. Mais Wolf Frankfower a-t-il été contraint de quitter son entreprise, victime de spoliation comme tous les juifs à la tête d’entreprise à cette époque ? Selon cette archive, Wolf aurait été employé dans cette entreprise avant que la République ne disparaisse. Pourtant, dans ce même document, le chef d’entreprise n’hésite pas à garantir que son employé n’est pas au contact de la population comme l’exige les mesures prises par l’Etat français, compte tenu de sa religion dite « israélite ».

Malgré son origine étrangère et sa confession juive, Wolf Frankfower va se retrouver « protégé » car les autorités allemandes ont des besoins de professionnels comme le montre cette archive datant de 1943. Il travaille comme « coupeur en fourrures » dans la maison « Pelta » dans le 10ème arrondissement de Paris grâce à une autorisation valable jusqu’au 25 août 1944. Si nous précisons cette date, elle a son importance. Nous y reviendrons.

Source : Archives nationales de Pierrefitte.

Concernant la scolarisation des enfants, nous n’avons pas pu recueillir d’informations.

Les arrestations et la déportation

Entre 1940 et 1944, malgré une protection relative, la famille se voit menacer par les mesures antisémites de l’Etat français ou pour des activités d’ordre politique. Tout d’abord, Jacques (Jacob) est arrêté pour son militantisme communisme jugé dangereux dès septembre 1939, puis interné dans le camp de Vernet dans les Pyrénées entre octobre 1939 et septembre 1942 avant d’être déporté vers Auschwitz dans le convoi n°37 où il va mourir.

Source : Archives nationales de Pierrefitte

Puis c’est Joseph qui va être arrêté lors de la rafle dite du billet vert le 14 mai 1941, rafle qui visait principalement à arrêter les hommes étrangers de religion juive. Il est interné à Pithiviers puis convoyé vers Drancy d’où il est déporté le 17 juillet 1942 par le convoi n°6. Il meurt à Auschwitz.

Source : Mémorial de la Shoah

Ensuite Gitla (ou Gisèle), apprentie maroquinière, est à son tour arrêtée, internée à Drancy le 19 février1944 avant d’être déportée 7 mars par le convoi 69. Elle ne reviendra pas.

Source : Mémorial de la Shoah

La famille Frankfower est progressivement décimée par les mesures antisémites du gouvernement de Vichy dont les dernières arrestations vont concerner quatre nouveaux membres au mois de juillet 1944 alors que le nord de la France est progressivement libéré par les alliés à la suite du débarquement en Normandie. Wolf, Gypojiale (ou Cypora) et deux de leurs enfants Sarah et le plus jeune Maurice sont à leur tour raflés.

 

Source : Mémorial de la Shoah

Wolf espérait pouvoir protéger sa famille avec cette autorisation de travail délivrée par les autorités allemandes dont la validité expirait le 24 août 1944. Malgré cette carte, Wolf, sa femme et leur fille Sarah sont arrêtés à leur domicile aux Lilas le 21 juillet 1944 et internés à Drancy. Quant à Maurice, celui-ci ne se trouvait pas au domicile familial. D’après le témoignage de sa fille que nous avons retrouvée, son père n’habitait plus depuis quelques temps avec ses parents en raison des menaces. L’enfant avait été confié à l’UGIF (Union générale des Israélites de France) à l’Ecole du travail rue des Rosiers à Paris. Sur la fiche d’enregistrement du camp de Drancy de Maurice, il est précisé que celui-ci a été arrêté lors de la rafle organisée dans les locaux de la rue Secrétan. Or, en réalisant des recherches, Maurice Frankfower ne figure pas dans la liste des enfants raflés à cet endroit. Sans doute a-t-il fait partie de ces enfants arrêtés la même journée et conduits ensemble vers Drancy.

Source : Registre de l’école du travail ORT de la rue des Rosiers, qui servait aussi de maison UGIF

Lors d’une des dernières grandes rafles organisées par le SS Aloïs Brunner, Maurice est arrêté le 22 juillet 1944 par la police française pour être conduit comme de nombreux enfants réfugiés dans les centres de l’UGIF de la région parisienne à Drancy où il va retrouver sa sœur Sarah et ses parents. On peut imaginer le désarroi des parents de retrouver leur jeune garçon dans ces conditions. D’après les fiches d’enregistrement réalisée par l’administration du camp de Drancy, les membres de la famille se sont retrouvés ayant le même numéro d’escalier et même numéro de chambre (3.4) puis ensuite déplacés et séparés. Sarah et Cypora semblent être restées ensemble au bâtiment 4.2 tandis que Maurice et son père semblent être séparés respectivement aux bâtiments 6.4 et 4.3. Dix jours plus tard, ils sont tous les quatre déportés vers Auschwitz dans le dernier convoi qui quitte Drancy le 31 juillet 1944 dit le convoi n°77 pour rejoindre Auschwitz-Birkenau.

Source : Archives nationales de Pierrefitte

La vie au camp et la Libération

Le dernier convoi composé de 1310 personnes dont 324 enfants comprenant Maurice âgé de 13 ans quittent Drancy pour rejoindre la gare de Bobigny le 31 juillet 1944. Tels des animaux, ils vont être transportés dans des wagons à bestiaux pendant trois jours et trois nuits vers Auschwitz.

Carole Frankfower, fille de Maurice avec qui nous avons partagé quelques moments, nous a livré certaines informations qui nous permettent de comprendre le parcours de ses grands-parents, de sa tante et de son père. Ce dernier a été soutenu, protégé par un autre déporté âgé de 17 ans : Joseph Gourand dit Jo . Il a sans doute joué un rôle important dans la survie du jeune Maurice. Joseph et Maurice vont se soutenir, vont se lier d’amitié dans ce camp de la mort ; amitié qui va durer après leur retour en France et qui va se transmettre à Carole, tel un héritage, après la mort de son père. Joseph Gourand a écrit son témoignage en 1996 dans le livre « les cendres mêlées ».

Arrivés sur le quai d’Auschwitz-Birkenau, cette famille sort de ces wagons où les femmes et les hommes vont devoir se séparer avant de subir la sélection pour le travail. Sarah et Maurice, compte tenu de leur jeune âge, vont être retenus pour le travail. Maurice n’avait que 13 ans. Ayant menti sur son âge et/ou étant plus corpulent par rapport à son âge, Maurice s’extrait des condamnés à mort. Ses parents n’ont pas survécu, sans doute assassinés dans les chambres à gaz à leur arrivée. Wolf et Cypora avaient quitté leur terre natale dans l’espoir d’avoir une vie meilleure en France, pays dans lequel ils avaient porté tant d’espoirs pour eux et leurs enfants, pays des droits de l’homme pour ces nombreux immigrés installés en France. Ils reviennent en Pologne pour y mourir à cause de leur religion.

Sarah et Maurice vont survivre dans ce camp de la mort de manière séparée. Nous ne savons pas si les enfants ont pu avoir des contacts dans cet enfer. Comme les autres déportés, Maurice va connaître le travail forcé, les appels interminables du matin et du soir, la faim, la soif, les coups, la peur, la promiscuité dans les baraques… mais également le soutien de Jo pour faire face aux conditions de vie inhumaines.

Source : Archives nationales de Pierrefitte

En janvier 1945, le camp a été bombardé par les soviétiques. Pour beaucoup de déportés dont Maurice, ils espèrent une Libération proche. Pourtant les mois qui vont suivre, vont être terribles et on peine à comprendre comment ce jeune homme a pu trouver la force pour survivre.

Face à l’avancée des troupes soviétiques, le camp d’Auschwitz est évacué et les déportés vont devoir se mettre à marcher dans le froid, encadrés par les SS. Lors de ces marches de la mort, beaucoup d’hommes meurent à cause de leurs conditions physiques qui ne leur permettent pas d’aller plus loin ou sont abattus par les SS. Au gré des décisions des SS, les survivants dont fait partie Maurice vont être transféré dans le camp de Gross-Rosen, puis dans celui de Flössenburg où il est enregistré le 13 février 1945 avant d’être emmené dans le camp de Tannacker, kommando qui dépendait de Flössenburg.

Maurice finit par être rapatrié en France le 13 mai 1945 après avoir transité à Hayange.

Le retour

Maurice vient d’avoir 14 ans quand il est rapatrié par les services sanitaires, il ne pèse que 38 kg. Comme le précise la fiche médicale établie à son retour en mai 1945 par le Ministère des Prisonniers, des Déportés et des Réfugiés, il est pris en charge par Madame Kantof habitant dans le 20ème arrondissement de Paris. Grâce à Carole Frankfower, fille de Maurice qui avait en possession un acte de mariage en archives, elle nous a permis de découvrir que Madame Kantof était la sœur de Maurice : Rosa Frankfower (dit aussi Rose). Elle s’était mariée le 22 avril 1939 avec Isaac Kantof.

Source : Archives prêtées par Carole Frankfower

Source : Archives nationales de Pierrefitte

Maurice retourne à l’école mais il ne supporte plus la sévérité des enseignants. Trop de souvenirs douloureux des camps ressurgissent quand il est puni. Il quitte rapidement l’école pour être employé dans un théâtre comme presseur où il manie un fer à repasser pesant 7 kg. Le travail est difficile. Puis vient le temps du service militaire. Refusant de se soumettre aux ordres militaires, il finit par être réformé. Le livret militaire mentionne « sujet irrécupérable, ne sait juste lire et écrire ».

Après cette période compliquée, Maurice est employé dans la Société Cartro comme VRP pour vendre des fournitures de bureau. Il se forme à ce métier qui lui permettra de fonder avec sa femme sa propre entreprise SOMARCO en 1962 dans le domaine de la bureautique.

Rencontre avec Carole

La rencontre avec Carole est le résultat de recherches hasardeuses. A la suite d’un message envoyé par Facebook tel on lance une bouteille à la mer, Carole devait répondre : « effectivement les personnes que vous évoquez sont bien mes grands- parents, ma tante et Maurice mon père. Je serais ravie de pouvoir participer de quelque façon que ce soit à votre beau projet ». C’est le début d’échanges permettant de présenter le projet lié à l’association Convoi 77 et le travail engagé avec les élèves d’une classe de 3ème. Carole s’est montrée émue par la démarche et a eu des paroles touchantes « mon père aurait été fier de pourvoir partager cette mémoire avec les élèves ». C’est ainsi que Carole a accepté de nous épauler dans notre travail de mémoire et de nous partager de précieux documents d’archives qu’elle avait en sa possession. Nous avons pu apprécier que depuis son retour de déportation et jusqu’à la fin de sa vie, Maurice n’a cessé de faire des démarches auprès de l’Etat français pour faire reconnaître ses droits mais aussi des siens qui ont été assassinés à Auschwitz.

Source : Archives nationales de Pierrefitte

Source : Archives nationales de Pierrefitte

Pour chacun de ses parents, pour son frère Joseph et pour sa sœur Gitla (dit Gisèle), il réussit à obtenir le titre de déporté politique à titre posthume. Maurice est aussi reconnu comme déporté politique par l’Etat français en 1957.

Documents transmis par Carole Frankfower

Lors de la rencontre avec Carole, celle-ci nous a confié un ouvrage édité par la F.N.D.I.R.P (Fédération nationale des Déportés et Internés Résistants et Patriotes) datant de 1957 commandé par Maurice qui témoigne sa volonté de se souvenir de ses proches persécutés, assassinés en raison de leur religion mais aussi de transmettre cette Mémoire à ses proches. De son vivant, Maurice est resté très actif dans la synagogue de la place des Vosges et s’est investi dans différentes associations juives dont la Colonie scolaire, association existante depuis 1926 dans laquelle sa fille Carole est aujourd’hui impliquée.

Livre La déportation, FNDIRP, 1957

Maurice est décédé en 1983 à l’âge de 52 ans, Carole n’a que 16 ans et son frère Marc 24 ans. Son père a peu échangé avec sa fille concernant sa déportation. Le tatouage porté sur son avant-bras l’interpelle mais elle n’obtient pas de réponse précise. Pour son frère plus âgé, son père parlait peu de sa déportation mais il faisait souvent référence.

A la suite du décès de ses parents, encouragé par Jo, Carole va réaliser un voyage mémoriel à Auschwitz.

Carole Frankfower et la classe de 3ème Badinter du collège Marais de Villiers à Montreuil-sous-Bois lors de sa venue dans notre établissement le 7 février 2023

Portraits de Joseph et de Wolf réalisés par les élèves de la 3ème Badinter

Réalisation du portrait de Maurice par Ilyes et Kylian, élèves de la 3ème Badinter

 

This biography of Maurice FRANKFOWER has been translated into English.

Contributeur(s)

Ce travail a été réalisé par les élèves de 3ème Badinter du collège Marais de Villiers à Montreuil-sous-Bois encadrés par leur enseignante d’histoire-géographie Claire Bertrand.

Reproduction du texte et des images

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1 commentaire
  1. Frankfower Sylviane 2 mois ago

    Bonjour
    Je suis là fille de Jacob (Jacques) Frankfower,déporté à Auswitch et Buchenwald
    Auparavant il avait été arrêté par la police française pour activités communistes et déporté au camp du Vernet
    Il n’est donc pas mort en déportation comme il est écrit c’est un rescapé miraculé, il était fort et bagarreur dans ses plus jeunes années
    Il m’a raconté que son frère Joseph mort en déportation, etait poète, rêveur, fragile
    Mon père a toujours dit qu’il regrettait d’avoir inquiète ses parents pour son tempérament de Titi parisien et qu il aurait voulu se jeter à leurs pieds pour demander pardon avant qu’ils disparaissent
    Je possède le passeport de Wolf Frankfower écrit en allemand et polonais, en mauvais état
    Il est venu seul en France tout d’abord

    A la naissance de mon frère JEAN Pierre il a demandé la nationalité française ce qui lui a été refusé, après quoi il ne l’a plus jamais demandé

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