Max WEITZENBAUM

1913-1945 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Max WEITZENBAUM

Les recherches et le texte suivants ont été faits et rédigés par les élèves de Terminale en Allemand LVB du collège-lycée Notre-Dame de France à Paris (13ème arrondissement)[1], avec leur professeure Sandra Nagel.

Ci-contre : Max WEITZENBAUM, Mémorial de la Shoah, cote 632174.

 

Le texte en français est suivi du texte en allemand.

Für unsere deutschsprachigen Leser*innen: Die Biografie ist unterhalb der französischen Version auch auf deutsch verfügbar.

 

Max Weitzenbaum et sa famille de Vienne

Max Wei(t)zenbaum est né le 8 juillet 1913 à Vienne.[2] Ses parents, Elias et Rosa (née Tewel/Sternbach) étaient des fourreurs. Max avait deux soeurs: une soeur plus âgée, Friederike (Friedl), née en 1910, et une soeur plus jeune, Käthe, (Kathe), née en 1924.

La famille vivait dans la Große Sperlgasse 27A dans le quartier viennois de Leopoldstadt, dans le 2ème arrondissement de Vienne.[3]

Aujourd’hui, une plaque commémorative est posée sur la façade de cette adresse, qui « commémore les 130 hommes, femmes et enfants juifs qui ont dû vivre ici dans des appartements collectifs avant d’être déportés et assassinés par les Nazis »,[4] mais les Weizenbaum n’y vivaient plus à cette époque.

Große Sperlgasse 37A, Vienne

 

Leopoldstadt était un quartier traditionnellement juif et la famille Weizenbaum était également juive. La plupart des résidents du quartier étaient pauvres, et les conditions de vie furent difficiles.

Dans son essai « Juden auf Wanderschaft » (1927), l’écrivain Joseph Roth décrit le quartier comme l’endroit où s’installent les Juifs démunis venant de l’Europe de l’Est.

« Les Juifs de l’Est qui arrivent à Vienne s’installent dans le quartier de Leopoldstadt, le deuxième des vingt arrondissements. Ils s’y trouvent à proximité du Prater et de la gare du Nord. Au Prater, les colporteurs peuvent vivre – de cartes postales pour les étrangers et de la compassion qui a tendance à accompagner la gaieté partout. A la gare du Nord, ils sont tous arrivés, l’arôme de la patrie souffle encore dans ses halls, et c’est la porte ouverte au retour ».

Juifs orthodoxes à Leopoldstadt, Vienne, 1915. Wikimedia Commons.

Nous n’avons pas beaucoup d’informations sur la vie des Weizenbaum à Vienne. Max a indiqué plus tard son métier comme « commerçant », et était célibataire. En 1937 toute la famille a immigré en France. Friederike est apparemment partie la première car elle se trouvait en vacances en France avant l‘ »Anschluss ». [5]

L’« Anschluss », c’est-à-dire l’absorption contrainte de l’Autriche dans l’Allemagne nazie se passa en 1938, mais déjà depuis 1934, l’Autriche était un régime autoritaire, « austro-fasciste » sans aucune opposition politique légale; un régime dans lequel la vie devenait de plus en plus difficile pour la population juive. Le chancelier autocrate Dollfus fut tué en 1934 lors d’une tentative de putsch de la NSDAP. Hitler fit de plus en plus pression sur le nouveau chancelier, von Schuschnigg, ce qui conduisit finalement à l’invasion.

Mais les Weizenbaum étaient alors déjà à Paris.

L’exil en France, l’activité dans la résistance et l’arrestation

Le 28 juillet 1937, Max fut enregistré comme immigrant en France. Le 13 novembre 1941, il obtint à la préfecture de police de Paris une carte d’identité valable pendant 3 ans, avec l’appellation professionnelle « commerçant ».

Depuis son arrivée en France, il était surveillé par la « Sûreté Nationale » (Archives Nationales, « Intérieur. Fichier de la Sûreté Nationale », cote: 19940484/54, dossier 4705), probablement en tant qu' »étranger suspect ».

La famille logeait 3 rue Geoffroy Marie dans le 9ème arrondissement. L’appartement fut loué à partir du 3 août 1937, selon une attestation de 1952 du propriétaire André Klein.

Il travaille dans une pelleterie dans le 19ème arrondissement où il rencontre l’employée Solange Maisonnier Soupeaux qui va sauver la vie au reste de sa famille pendant les années de guerre: elle cachera, à la demande de Max, les parents Elias et Rosa et sa plus jeune soeur Käthe.[6]

Nous ne savons pas si Max avait déjà une activité politique en Autriche, par exemple dans le KPÖ, le parti communiste autrichien. En France en tout cas, il rejoignait le groupe de résistance Travail Allemand. Ce groupe fit partie du M.O.I. (Main d’Oeuvre Immigrée), initié par le PCF.

Car à partir de 1940, le régime autoritaire et antisémite de Vichy sous le Maréchal Pétain collabora avec l’Allemagne nazie et persécuta massivement les Juifs en France et les résistants.

Rencontre entre Hitler et Pétain à Montoire, 24 octobre 1940, Wikimedia Commons, Bundesarchiv, Bild 183-J28036

 

Beaucoup d’immigrés juifs étaient membres de la Résistance. Des milliers de Juifs germanophones avaient émigré en France (et dans d’autres pays) dans l’espoir de fuir le régime nazi et se trouvaient maintenant, en raison de la politique de la collaboration, dans un piège.

La promulgation du « Statut des Juifs » le 3 octobre 1940 exclut les Juifs de la société. A partir de juin 1941 on leur interdit d’exercer certains métiers. Ces deux lois ressemblent aux « lois de Nuremberg ». La persécution s’intensifie, jusqu’à l’obligation du port de l’étoile jaune. 75 000 personnes juives seront déportées de France, avec l’aide active des autorités françaises. Des groupes de résistances tel le Travail Allemand combattent ce régime et l’occupant nazi.

Le Travail Allemand était constitué d’immigrés germanophones (comme Max), venant d’Allemagne, d’Autriche et de l’Europe central. Le but de l’organisation était d’infiltrer les unités nazies en France, d’éclairer les soldats allemands sur les crimes perpétrés par les Nazis et de leur faire ainsi changer d’avis sur le régime; c’était donc un travail de contre-propagande. Pour ce faire, les membres du TA rassemblaient des informations collectées de radios et supports écrits divers afin de produire et de copier des tracts en allemand.

Le groupe distribua ces journaux et tracts en allemand, « Die Stimme des Volkes » (La voix du peuple) et « Soldat im Westen » (Soldat à l’ouest), par exemple dans des cafés fréquentés par des soldats allemands. Ils mettaient les tracts sur les sièges ou les toilettes de ces cafés ou bien les jetaient au-dessus des murs des casernes. Le but : gagner autant de soldats que possible pour la cause de la Résistance. Mais ils fabriquaient aussi des faux papiers pour les membres de leur réseau.

Beaucoup de membres semblent avoir été d’origine autrichienne, et avoir été membres du Travail Allemand ainsi que du Front National Autrichien[7]; cela est certainement vrai pour Max à qui le secrétaire général du Front National Autrichien, Felix Kreissler, atteste le 23/2/1945 avoir été membre „depuis la fondation“ du Front National Autrichien.

Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, Service historique de la Défense, Caen.

 

Dans un article rédigé par Felix Kreissler et cité par Pierre Lubek sur les nuances des adhérents au TA, nous apprenons que le TA a été fondé par le PCF et qu’il existe au sein du TA trois directions différentes qui coopèrent entre elles: une direction sous Otto Niebergall pour les Allemands, une sous Artur London pour les résistants d’Europe centrale et une pour les Autrichiens sous Franz Marek. [8] Les « Autrichiens » avaient une certaine autonomie au sein du TA et publiaient par exemple le journal « Das Freie Österreich » (L’Autriche libre) qui s’adressait spécifiquement aux soldats autrichiens dans la Wehrmacht.

Friederike, la sœur aînée de Max, fit également partie de ce groupe de résistance. Friederike est née le 15 avril 1910 à Vienne et décédée à Paris le 11 avril 2000. A Vienne, elle avait été inscrite dans une école de commerce.

Elle était agent de liaison du Travail Allemand, et travaillait surtout, sous une fausse identité, dans le cadre de la « Mädchenarbeit », c’est-à-dire, le « travail des filles ».

Cela voulait dire que de jeunes femmes germanophones engageaient la conversation avec des soldats de la Wehrmacht,

« dans des parcs, des musées, des piscines, devant des églises, des monuments, des terrasses panoramiques, parfois dans des cafés (ou qu’elles permettaient aux soldats de les aborder), elles aidaient dans des magasins ou aux marchés, de manière apparemment spontantée, avec des traductions, ou en tout cas se donnaient un air aimable et serviable, afin d’établir des conversations avec des soldats allemands et de les sonder prudemment concernant leurs idées politiques. En même temps, ces jeunes femmes (qui se présentaient en général comme Alsaciennes pour expliquer leur niveau d’allemand), devaient clairement signaler qu’elles n’étaient pas intéressées par des aventures érotiques.

Ces jeunes résistantes, presque toutes juives, parcouraient les rues, parcs et cafés parisiens à deux, pour « draguer » des soldats allemands. La résistante Elisabeth Barta par exemple était souvent accompagnée par Friederike Weizenbaum (Information issue d’un entretien de Hans Schafranek avec Elisabeth et Tibor Barta, 3ème partie, 17/11/1983). Si les soldats contactés semblaient ouverts et fiables, s’ils montraient des doutes concernant la « victoire finale » allemande ou s’ils se révélaient être opposés aux nazis, les activistes du « travail de filles » leur donnaient alors, lors de deuxièmes ou troisièmes rencontres, des tracts. Dans le meilleur des cas, les soldats sympathisants de la cause anti-fasciste diffusaient le matériel, par exemple dans les toilettes de leurs casernes, ou l’emportaient en permission. »

Source : Hans Schafranek, Österreicher und Österreicherinnen im französischen Widerstand gegen die deutsche Besatzung: der “Travail Allemand” (TA), In: DÖW (Hrsg.), Jahrbuch 2020, S. 287–325.

Friederike réussit à obtenir, entre autres, des informations sur l’ordonnance du responsable parisien du service de travail obligatoire, STO, Julius Ritter, qui par la suite fut assassiné par une groupe des FTP-MOI.[9]

Nous savons que son nom de guerre fut Lucie Keller, ou bien Lucie Doré ou Dorée. Elle habitait d’abord à l’adresse familiale, 3 rue Geoffroy Marie à Paris.

Elle aussi fut arrêté le 19 novembre 1943, avec Max, et internée d’abord à Fresnes, puis transférée à Drancy en août 1944.

En ce qui concerne le rôle de Max Weizenbaum/Novak au sein du TA, il faisait probablement partie de ceux qui distribuaient les tracts et journaux en allemand. En tout cas, sa conjointe Raymonde Fouque déclara après la guerre, au sujet d’une autre résistante, Lilli Fisch, qu’elle connaissait celle-ci par le biais de leur groupe de résistance et l’activité de distribution de tracts anti-nazi.[10]

Nous savons que Max, son camarade Sally Grynvogel (qui sera déporté avec lui) et sept autres résistants et résistantes du Travail Allemand furent arrêtés le 19 novembre 1943 à Paris par 13 inspecteurs de la Brigade Spéciale 1 des Renseignements généraux, sous le commissaire principal Fernand David, et onze autres résistants et résistantes dans les jours qui suivirent. La Brigade Spéciale 1 fut une police liée à la Préfecture de Police de Paris pendant la Seconde Guerre mondiale, spécialisée dans la traque de résistants, communistes, prisonniers en fuite et réfractaires du STO.

Dans la « demande d’attribution du titre de déporté politique » de Max, initiée après la guerre par sa famille, on nota en 1952 : « a été arrêté à son domicile, après filature par la Brigade Spéciale, étant israëlite et pour activités dans la Résistance. »

Des membres du TA, en particulier Sally Grynvogel et Joseph Ullmann, furent surveillés et suivis par depuis des mois par la Brigade Spéciale. Cela ressort du dossier de police « Pierre Marcel – Joseph Ullmann », dont une grande partie est citée par Pierre Lubek dans son livre 1943, la chute de réseau de Sally Grynvogel. [11] Sally Grynvogel fut l’agent de liaison entre le réseau MOI-TA et un dirigeant des communistes allemands à Paris, Joseph Ullmann. Dans sa demande d’après-guerre de reconnaissance du statut de déporté politique, Grynvogel décrit son rôle comme suit: « responsable pour la désorganisation de l’Armée Allemande pour la région parisienne », au sein du Front National – MOI/T.A. Il énumère des activités concrètes : « rédaction, l’impression, le transport et la distribution de tracts en langue allemande et destinés à la démoralisation des soldats nazis, édités par le Front National ».[12]

Le « nom de guerre » de Max fut Max Novak, et c’est sous ce nom qu’il a été arrêté.

Dans le dossier sur l’arrestation du groupe on trouve les informations suivantes sur Max et sa soeur (Max apparaît tout d’abord sous sa fausse identité):

« NOVAK, Max, né le 8/7/13 à Trencin (Slovaquie), fourreur, arrêté le 19/11/43 chez Mme Fouque, 4 ave. Debidour.
Ami de la femme WIETZENBAUM, liaison de LEPELTIER
Récépissé de fausse carte d’identité d’étranger. »

Il déclara être « aryen ».

« Motif de l’arrestation: activité communiste.
Documents trouvés sur lui au moment de l’arrestation :
Un faux récépissé de C.I. au nom de Novak
Un certificat de travail
Saisi une somme de 6000 francs. »[13]

Comment se procurait-on une fausse pièce d’identité ? Le dossier de police indique que les membres du groupe auraient reçu les leurs par le biais de Joseph Ullmann. [14]

« WIETZENBAUM Frederiche, née le 15 avril 1910 à Vienne (Autriche), Israélite, ayant demeuré rue Jeoffroy Marie. Arrêtée le 19/11/43 chez Mme Fouque, 4 ave. Debidour.

Amie de NOVAK. Liaison LEPELTIER.

Une fausse carte d’identité au nom de DORE. Une fausse carte d’alimentation au nom de DORE. »[15]

Friederike déclara tout d’abord être couturière, et « aryenne ».

LEPELTIER se réfère à l’Autrichien juif Erich Freudmann[16], nommé « Le Pelletier » dans les rapports de la Brigade Spéciale.

Friederike semble avoir noué une relation particulièrement étroite avec Erich Freudmann. [17] Ce dernier est né le 17/8/1910 à Vienne, était déjà en Autriche membre du parti communiste et journaliste au journal communiste Rote Fahne, a rejoint le Travail Allemand à Paris, fut arrêté le 23/11/1943 dans la même vague d’arrestation que Max et Friederike, et décrit dans le dossier police comme « Le Pelletier » et « liaison femme WEITZEMBAUM ». Lors d’une filature, on indiqua notamment que Freudmann et Friederike se rencontrèrent le 7/7/1943. A l’issue de cette rencontre, la Brigade Spéciale suivit Friederike jusqu’au 4, avenue Debidour, l’appartement dans lequel se cachaient Friederike et Max.

Erich Freudmann fut également déporté avec le convoi 77.

Pendant l’interrogatoire, Friederike et Max ont tout d’abord réitéré leurs faux noms: « Interrogés sommairement, Doré, Lucie et Novak, Max se sont refusés à fournir toute indication sur leur identité réelle. »[18]

Mais Friederike a ensuite révélé sa vraie identité. Un document non-daté dans le même dossier nous informe : « Après interrogatoire, la dénommée Doré a déclaré : Je me nomme en réalité Weitzenbaum Frederike. […] Je suis israëlite. J’ai quitté mon domicile en juin 1942 (3 rue Geoffroy-Marie) car je me savais recherchée […] Je me refuse à donner mon domicile car je ne veux pas que mes parents soient inquiétés. »[19]

C’est éventuellement ainsi que la vraie identité de Max, en tant que frère de Friederike, a aussi été découverte.

Ou bien Max est passé aux aveux également car la police déclare dans son rapport :

« Dans le logement de Mme Fouque se trouvait également un individu qui nous a présenté un récépissé de carte d’identité d’étranger établi au nom de Novak Max et portant le cachet de la préfecture de police. […] Les vérification effectuées au service des étrangers ont permis d’établir que le récépissé trouvé en possession de Novak était faux. »[20]

Max Weitzenbaum (Novak). APP – Gb 162

L’appartement au 4 avenue Debidour (19ème arrondissement) dans lequel Max et Friederike se sont fait arrêter, avait été loué par Raymonde Fouque. Raymonde était la conjointe de Max et également active dans la Résistance.

Dans la biographie de Lilli Fisch sur le site web du Convoi 77, elle est mentionnée comme suit: « Raymonde FOUQUE, résistante homologuée, témoigne elle aussi de l’activité de Lilli, qu’elle a rencontrée en 1942 « comme agent de liaison de mon réseau de résistance » et durant l’année 1943 « au sujet de la distribution et la diffusion de tracts anti-allemands ».[21]

Nous avons fait la demande pour obtenir le dossier de Raymonde à Caen[22] mais il ne nous est pas encore parvenu.

Elle aussi a été arrêté le 19/11/1943, quasiment en même temps que Max et Friederike, enregistrée comme « française, aryenne » et transporté « au dépôt ». Motif de l’arrestation : « maîtresse de Novak », accompagné de la mention : « vit maritalement avec un individu de type étranger ». [23]

Sa fiche indique qu’elle gère un dépôt de boisson avec sa mère dans le 11ème arrondissement. Elle disait avoir fait la connaissance de Max en 1941 à la piscine Deligny et de ne rien savoir d’éventuelles missions de résistance.

Nous ne savons pas (encore) ce qu’elle devint après.

Raymonde Fouque. APP-GB 151

 

Max et Friederike furent emprisonnés à Fresnes.

Solange Maisonnier Soupeaux, la collègue de Max qui cachait ses parents et sa soeur Käthe, apportait régulièrement des colis pour Max et Friederike dans la prison. [24]

Friederike a été transférée de Fresnes à Drancy et y était encore au moment de la libération de Paris le 25 août 1944. Elle fut donc sauvée de la déportation in extremis.

En 1945 elle partit à Vienne et y travailla en 1946 en tant que rédactrice en chef pour la maison d’édition Globus. [25] En 1949, elle rentra en France.

Elle a été décorée avec la Médaille du Combattant Volontaire et la médaille autrichienne de la Lutte de la libération. [26]

Friederike Weizenbaum, Demande d’adhésion à l’association des anciens internes de camps de concentration, DÖW 20.100/13310.

L’internement de Max au camp de Drancy et la déportation à Auschwitz

Expériences médicales à Auschwitz

Max par contre a été transféré de Fresnes à Drancy le 14 juillet 1944. [27]

Le camp de Drancy, au nord de Paris, fut ouvert en août 1941 et fermé en août 1944. Neuf sur dix Juifs de France y étaient internés. Sous la direction d’Alois Brunner, mais géré administrativement par la gendarmerie française, les conditions de vie y sont extrêmement dures, les rations de nourriture très maigres. Pendant la libération, Alois Brunner réussit à fuir. Le camp fut utilisé après la guerre pour l’internement de collaborateurs.

Depuis 1942, Drancy est connecté au réseau ferroviaire des déportations, surtout pour Auschwitz, destination finale de Max.

Le convoi numéro 77 du 31 juillet 1944 est le dernier grand convoi de déportation de Juifs qui partait de Drancy, via la gare de Bobigny, au camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.

Plus de 300 enfants se trouvaient dans ce convoi, dont 18 bébés et 100 enfants âgés entre 10 et 14, ainsi que 125 enfants de moins de 10 ans. En total, 1309 personnes furent déportées dans des wagons à bétail. Le convoi arriva à Auschwitz la nuit du 3 août et 850 personnes furent assassinées immédiatement après l’arrivée dans les chambres à gaz.

Ce convoi transporta Max Weitzenbaum mais aussi d’autres résistants comme Yvette Lévy qui aidait des enfants juifs après la rafle du Vél d’Hiv, et Régine Skorka-Jacubert, témoin, en 1987, dans le procès contre Klaus Barbie. Ces deux femmes sont parmi les 251 survivants et survivantes du Convoi 77. Un autre survivant est Alex Mayer: c’est son fils Georges Mayer qui fonda, en 2014, l’association Convoi 77.

Camp d’internement de Drancy, août 1941. Bundesarchiv Bild 183-B10919, France, Wikimedia Commons.

 

Max fut donc déporté le 31 juillet 1944 par le convoi 77 de Drancy à Auschwitz.

Auschwitz était le plus grand complexe de camps du régime nazi, à la fois camp de concentration et centre de mise à mort. Il se trouve dans la ville d’ Oświęcim (Auschwitzen allemand), à 60 km de Cracovie et fut ouvert en mai 1940.

A l’arrivée du convoi 77, Max Weitzenbaum ne fut pas envoyé comme tant d’autres dans les chambres de gaz.

Mais il semble avoir été une victime des expériences médicales à Auschwitz. Nous savons cela par son camarade Sally Grynvogel, déporté en même temps que lui et qui attesta après-guerre (1952) que Weitzenbaum et lui avaient été déportés ensemble à Auschwitz, Mauthausen et Ebensee et que Max était à Auschwitz « cobaye » pour les médecins SS du camp « et n’a jamais depuis retrouvé ses forces ».

Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, Service historique de la Défense, Caen.

Ces expériences étaient dirigées par le médecin Josef Mengele, connu pour sa cruauté. Les expériences effectuées sont diverses et plus cruelles les unes que les autres :

vaccinations avec des germes mortels (typhus), expériences alimentaires, expériences avec le phosphore, injections intraveineuses de phénol, expériences avec de nouveaux sulfamides, expériences sur des jumeaux, des Sinti et des Roms.

Max est arrivé à Auschwitz le 3 août. Du 24 août jusqu’au 15 septembre ont eu lieu dans la salle 13 du bloc 28 du camp de concentration Auschwitz les « expériences de phlegmon » sous le médecin Emil Kaschub :

« Sur ordre de la Wehrmacht, Kaschub devait étudier, par des expériences sur des détenus de camps de concentration, les méthodes utilisées par les membres de la Wehrmacht pour simuler des maladies. Au total, trois séries d’expériences ont été menées par Kaschub à partir d’août 1944 au camp de concentration d’Auschwitz. Jusqu’à cinquante détenus juifs sélectionnés par Kaschub ont été utilisés pour des expériences pseudo-médicales sur l’homme. […]

Le 22 août 1944, le médecin du site Eduard Wirths montra à Kaschub le bloc 28 du Stammlager. Dans la salle 13 du bloc 28 eurent lieu, du 24 août au 15 septembre 1944, les expériences dites du phlegmon. Un sérum contenant du pétrole a été injecté à une trentaine de victimes. Après une à deux semaines, les phlegmons purulents étaient ouverts et le liquide obtenu était envoyé au service sanitaire de la Wehrmacht à Breslau pour être analysé. »
Cf. : https://de.wikipedia.org/wiki/Emil_Kaschub

Nous formulons donc l’hypothèse que Max Weitzenbaum était une victime de ces expériences.

Un rapport de la Croix Rouge d’après-guerre indique que Max est décédé après son internement à Auschwitz (dans le camp d’Ebensee) mais qu’il est mort par une infection, un phlegmon, ce qui peut avoir un lien avec les expériences médicales auxquelles il était soumis.

Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, Service historique de la Défense, Caen.

Il est mort de « septicémie généralisée » et de « phlegmon à la partie inférieure de la jambe ».

Lors du procès des médecins à Nuremberg en 1946, des survivants victimes des expériences du phlegmon montraient leurs blessures et cicatrices, qui se trouvaient, comme chez Max, au niveau des jambes.

Jadwiga Dzido montre les cicatrices sur la jambe causées par des expériences médicales lors du procès des médecins, 20/12/1946. Coll. USHMM, Wikimedia Commons

D’Auschwitz à Mauthausen et Ebensee/Solvay

Max a donc dans un premier temps survécu Auschwitz mais était, selon le document de Grynvogel, extrêmement faible.

Le 25 janvier 1945 il a été déporté d’Auschwitz au camp de concentration de Mauthausen en Autriche. Cela veut probablement dire qu’il y arriva après un long transport, une longue marche de la mort. Face aux avancées des troupes soviétiques la SS avait voulu quitter Auschwitz et détruire des preuves.

Le 29 janvier 1945, Max fut transféré de Mauthausen au camp annexe d’Ebensee, un camp de travail.

Son matricule était le 121.458. Il y a effectué des travaux forcés à partir de fin janvier mais est décédé en mars 1945. Il a probablement travaillé, comme tous les prisonniers d’Ebensee, plus de 14 heures par jour dans des conditions extrêmement dures, dans un grand froid d’hiver (le camp se trouvait au pied de la montagne). Selon tous les rapports, Ebensee était un camp particulièrement dur, avec un taux de mortalité extrêmement élevé.

Afin de dissimuler l’existence du camp, la SS utilisait des noms de couverture : « ciment », « chaux », « mine de chaux » et « Solvay ». L’objectif de l’installation de ce camp était de faire construire, par les prisonniers, des énormes tunnels souterrains pour la recherche et le développement du missile intercontinental A9/A10.

Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, Service historique de la Défense, Caen.

 

Max est donc décédé en mars 1945. La date exacte se situe entre le 23 et le 25 mars 1945.

Le 22 mars, le Mauthausen demande à Ebensee de leur transférer 3 internés : Sally Grynvogel, Otto Heller, et Max Weitzenbaum. Une raison n’est pas donnée.

Selon une première hypothèse de notre part, Max y est décédé, en raison de la malnutrition et des travaux forcés, d’une septicémie.

La deuxième hypothèse part du principe qu’il est décédé des phlegmons de jambe suite aux expériences médicales d’Auschwitz. On peut formuler une troisième hypothèse selon laquelle il a été tué – en effet, de nombreux prisonniers étaient tués en raison de la surpopulation du camp et de l’approche des troupes alliées.

Il nous paraît probable qu’il est effectivement mort des suites des expériences médicales et que son état a empiré à Ebensee en raison des conditions de travail et de vie extrêmement dures.

En tout cas, le déporté politique Gérard Philippe Klebinder, également interné à Ebensee, a témoigné en septembre 1945 à Lyon qu’il avait été témoin de la mort de Max Weitzenbaum le 23 mars 1945.

 

Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, Service historique de la Défense, Caen.

KZ Ebensee après la libération, 7.5.1945, USHMM.

 

Après la mort de Max : le combat de sa famille pour la reconnaissance de son destin

Après la guerre, la mère de Max, Rosa, commençait à effectuer des recherches sur le destin de son fils et s’adressait aux autorités françaises d’abord, autrichiennes ensuite. S’ensuivaient des procédures et demandes de dossiers qui duraient presque deux décennies.

Voici une chronologie abrégée :

  • 26 mars 1952 : l’acte de décès est établi par le Ministère des Anciens Combattants et Victimes de guerres (d’après l’ordonnance de 30 octobre 1945, qui modifie les dispositions du code civil à la présomption de décès et qui autorise l’établissement d’actes de décès pour faciliter les recherches sur les morts en déportation)
  • 10 mai 1952 : une copie de l’acte de décès est produite pour la mairie du XIXe, lieu de domicile de Max
  • 10 décembre 1954 : note indiquant l’échec des recherches sur Max dans les services d’archives
  • 18 août 1955 : attribution à Max du titre de « déporté politique » pour faits de résistance et appartenance « israélite » (selon les statuts fixés par les lois du 6 août et 9 septembre 1948). Les autorités semblaient hésiter entre les attributions de « déporté politique » ou « racial ».
  • Janvier 1956 : sa mère reçoit une « indemnisation » de 21 600 Francs.
  • 24 mai 1962 : inscription d’un dossier au nom de Max dans les archives de Bad Arolsen (qui dressent des dossiers sur les morts en déportation pendant la Seconde Guerre mondiale)
  • 16 juillet 1962 : les services autrichiens dressent le certificat d’incarcération de Max à Ebensee
  • 26 juillet 1962 : une copie du certificat d’incarcération est faite pour la Croix Rouge et complète le dossier de Max à Arolsen
  • 27 février 2002 : tampon mystérieux marquant cette date sur la première page du dossier de Max dressé par le Ministère des Anciens Combattants (est-ce le terme d’un délai de confidentialité ?)
  • 19 février 2003 : la liste des camps dans lesquels Max a été déporté, est complétée et finalisée

Une forme possible du souvenir: les Stolpersteine

En travaillant sur la biographie de Max Weizenbaum, il était important pour nous de chercher des traces. Nous avons par exemple pris en photo l’immeuble au 4 avenue Debidour, dans le 19ème arrondissement, immeuble dans lequel Max fut arrêté.

4, avenue Debidour, 19ème Arrondissement. Aliénor Gautier.

 

En même temps nous avons appris, en cours d’allemand et d’histoire, l’existence des « Stolpersteine » (pierres d’achoppement) dans beaucoup de villes européennes.

Celles-ci sont installées depuis 2000 en Allemagne et toute l’Europe par l’artiste allemand Gunter Demnig pour rappeler les victimes de l’époque nazie. Cette action vise à faire vivre le souvenir des personnes qui vivaient autrefois dans ces lieux. Ces pierres de la mémoire existent dans 26 pays européens.

La mairie de Paris s’oppose à la pose de pierres d’achoppement. L’adjointe à la mémoire de la ville de Paris a en effet déclaré que les pierres d’achoppement

« ne sont pas adaptées au travail de mémoire parisien. Les juifs n’ont pas disparu de France, ils sont toujours présents. Les pierres d’achoppement donnent une image qui ne convient pas à la France, où 75% des juifs ont survécu. De plus, marquer les lieux où ont vécu des Juifs par un signe distinctif sur le sol ne nous convient pas, et marcher sur ces pierres n’est pas un symbole acceptable. Pour toutes ces raisons, le Mémorial de l’Holocauste n’a jamais souhaité s’associer à ce projet et nous partageons pleinement ces arguments ».

La position de la mairie de Paris n’est pas claire et fait l’objet de controverses.

Une pétition a donc été organisée. Elle a déjà recueilli près de 2000 voix et constitue peut-être un moyen d’inciter la municipalité à changer d’avis. Puisque la première pierre d’achoppement a été posée clandestinement par Gunter Demnig, peut-être qu’à Paris, contourner la voie légale serait une solution. Par ailleurs, le 20 mai 2022, une pierre d’achoppement a été posée à Paris pour Victor Perahia dans un espace privé. Comme il n’y a pas de pierres d’achoppement dans la capitale française, Max Weizenbaum n’a donc pas sa pierre commémorative, mais il est tout de même présent au Mémorial de la Shoah.

Le Mémorial de la Shoah est un centre de commémoration et d’archives,qui œuvre pour la diffusion et l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste. C’est une fondation à but non lucratif et le plus grand centre d’information d’Europe sur l’histoire du génocide des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Il symbolise le repos des âmes de tous les Juifs de France assassinés par la « solution finale » – environ 76.000 noms.

Ce lieu de recueillement nous rappelle les limites de l’humanité et nous invite à prendre du recul sur l’histoire pour un avenir meilleur.

Pour conclure, ce n’est que le début des pierres d’achoppement, qui sont déjà le plus grand monument décentralisé au monde.

Est-ce qu’une pierre d’achoppement devrait être posée pour Max Weitzenbaum à l’adresse de son arrestation, au 4 avenue Debidour ?

Mindmap Stolpersteine, créée par des élèves.

 

This biography of Max WEITZENBAUM has been translated into English.

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Max WEITZENBAUM

Max Wei(t)zenbaum und seine Familie aus Wien

Max Wei(t)zenbaum wurde am 8. Juli 1913 in Wien geboren.[28] Seine Eltern, Elias und Rosa (geb. Tewel/Sternbach) waren Kürschner. Max hatte zwei Schwestern: eine ältere, Friederike (Friedl, geboren 1910, und eine jüngere, Käthe (Kathe), geboren 1924.

Die Familie wohnte in der Großen Sperlgasse 37A in der Leopoldstadt, d.h. im zweiten Bezirk von Wien.[29] Heute ist an dieser Adresse eine Gedenktafel angebracht, die an die „130 jüdischen Männer, Frauen und Kinder, die in diesem Haus in Sammelwohnungen leben mussten, ehe sie von den Nazis deportiert und ermordet wurden”, erinnert,[30] doch die Weizenbaums lebten zu diesem Zeitpunkt nicht mehr dort.

Die Leopoldstadt war traditionell ein jüdisches Viertel und auch die Familie Weizenbaum war jüdisch. Die meisten Bewohner der Leopoldstadt waren arm, die Lebensbedingungen schwierig.

Joseph Roth schrieb in seinem Essay „Juden auf Wanderschaft » (1927):

„Die Ostjuden, die nach Wien kommen, siedeln sich in der Leopoldstadt an, dem zweiten der zwanzig Bezirke. Sie sind dort in der Nähe des Praters und des Nordbahnhofs. Im Prater können Hausierer leben – von Ansichtskarten für die Fremden und vom Mitleid, das den Frohsinn überall zu begleiten pflegt. Am Nordbahnhof sind sie alle angekommen, durch seine Hallen weht noch das Aroma der Heimat, und es ist das offene Tor zum Rückweg.“

Wir wissen wenig über das Leben der Weizenbaums in Wien. Max gab seinen Beruf als Kaufmann an und er war ledig. 1937 wanderte die ganze Familie nach Frankreich aus.

Friederike ging wohl als erste, da sie sich sich vor dem „Anschluss“ auf Urlaub in Frankreich befand. [31]

1938 kam es zum „Anschluss“, d.h. der Einverleibung Österreichs durch Nazi-Deutschland, doch schon seit 1934 war Österreich ein autoritäres, „austro-faschistisches“ Regime ohne legale politische Opposition, in dem das Leben für die jüdische Bevölkerung immer schwieriger wurde. Kanzler Dollfuss wurde 1934 bei einem Putschversuch der österreichischen NSDAP getötet. Hitler übte danach immer stärkeren Druck auf den neuen Kanzler von Schuschnigg aus, was letztendlich zum „Anschluss“ führte.

Doch da waren die Weizenbaums bereits in Paris.

Exil in Frankreich, Aktivität im Widerstand und Verhaftung

Am 28. Juli 1937 wurde Max als Immigrant in Frankreich registriert, am 13. November 1941 stellte ihm die préfecture de police von Paris eine 3 Jahre lange gültige carte d’identité aus, mit der Berufsbezeichnung „Kaufmann“ (commerçant).

Seit der Ankunft in Frankreich wurde Max von der „Sûreté Nationale“ überwacht (Archives Nationales, „Intérieur. Fichier de la Sûreté Nationale“, cote: 19940484/54, dossier 4705), wahrscheinlich als „verdächtiger Ausländer“.

Die Familie wohnte in der 3 rue Geoffroy Marie im 9. Arrondissement. Die Wohnung wurde ab dem 3. August 1937 gemietet, wie es der Vermieter André Klein 1952 bestätigte.

Er arbeitet in einem Pelzgeschäft im 19. Arrondissement, wo er die Angestellte Solange Maisonnier Soupeaux trifft, die dem Rest der Familie in den Kriegsjahren das Leben retten wird: sie versteckt nämlich, nachdem Max sie um Hilfe gebeten hat, Max‘ Eltern und seine jüngere Schwester Käthe.[32]

Wir wissen nicht, ob Max bereits in Österreich politisch tätig war, z.B. in der Kommunistischen Partei Österreichs (KPÖ). In Frankreich schloss er sich jedenfalls der Widerstandsgruppe Travail Allemand an. Diese war Bestandteil der M.O.I., also der Main d’Oeuvre Immigrée, die von der französischen kommunistischen Partei ins Leben gerufen worden war.

Denn ab 1940 kollaborierte das antisemitische und autoritäre Vichy-Regime unter Marschall Pétain mit Nazi-Deutschland und verfolgte massiv sowohl die Juden, die sich in Frankreich befanden, als auch alle Widerständler.

Viele jüdische Emigranten befanden sich im Widerstand. Tausende von deutschsprachigen Juden waren nach Frankreich (und in andere Länder) ausgewandert, in der Hoffnung, so dem Nazi-Regime zu entgehen und befanden sich nun, aufgrund der Kollaborationspolitik, in einer Falle.

Juden werden ab dem 3. Oktober 1940 mittels des „Judenstatus“ aus der Gesellschaft ausgeschlossen. Am 2. Juni 1941 wird ein neues Gesetz verabschiedet, das Juden verbietet, bestimmte Berufe auszuüben.  Diese beiden Gesetze ähneln den Nürnberger Gesetzen.

Die Verfolgung wird immer repressiver, bis hin zur Maßnahme des Tragens des Judensterns. 75 000 jüdische Menschen werden aus Frankreich deportiert, mit der aktiven Hilfe der französischen Behörden. Gegen dieses Regime und die Nazi-Besatzung kämpften Gruppen wie der Travail Allemand.

Der Travail allemand (TA) bestand aus Einwanderern, die Deutsch sprachen (wie Max), aus Deutschland, Österreich und Mitteleuropa. Die Organisation wollte die deutschen Nazi-Einheiten in Frankreich infiltrieren, Soldaten über die Gräueltaten der Nazis aufklären und sie zu Gegnern des Regimes machen, also Aufklärungsarbeit betreiben. Dafür wurden Radiosender abgehört, Berichte durchkämmt, um Zeitungen auf Deutsch herzustellen und zu vervielfältigen.

Die Gruppe verteilte diese Zeitungen auf Deutsch, „Die Stimme des Volkes“ und „Soldat im Westen“, zum Beispiel in Cafés, die von deutschen Soldaten besucht wurden. Sie legten die Zeitungen auf die Sitze und die Toiletten dieser Cafés oder warfen sie über die Mauern von Kasernen. Ziel: so viele Soldaten wie möglich für den Widerstand zu gewinnen. Doch es wurden auch falsche Papiere für die Mitglieder des Netzwerkes hergestellt.

Besonders viele Mitglieder schienen Österreicher zu sein bzw. gleichzeitig Mitglieder des TA und der Österreichischen Freiheitsfront gewesen zu sein; [33] dies geht für Max Weizenbaum aus der Attestation des Generalsekretärs der Österreichischen Freiheitsfront (Front National Autrichien), Felix Kreissler, hervor, der am 23.2.1945 die Mitgliedschaft Weizenbaum „seit der Gründung unserer Organisation (depuis sa fondation)“ bescheinigt.

In einem von Pierre Lubek zitierten, von Felix Kreissler verfassten Artikel über die Nuancen der Mitgliedschaften im TA heißt es, dass die TA aus dem PCF hervorging, und es innerhalb der TA drei verschiedene, miteinander kooperierende Bereiche gab: eine Direktion unter Otto Niebergall für die Deutschen, eine unter Artur London für die Mitteleuropäer und eine für die Österreicher unter Franz Marek.[34] Die „Österreicher“ hatten eine gewisse Autonomie innerhalb des TA und veröffentlichten z.B. zusätzlich die Zeitung „Das Freie Österreich“, die sich speziell an die österreichischen Soldaten in der Wehrmacht richtete.

Auch Friederike, Max‘ ältere Schwester, beteiligt sich an dieser Widerstandsgruppe.

Friederike Wei(t)zenbaum wurde am 15. April 1910 in Wien geboren. Sie ist am 11. April 2000 in Paris gestorben. Sie hatte eine Ausbildung in der Handelsakademie absolviert.[35]

Sie war Verbindungsfrau bei der Travail Allemand (TA) und unter einer falschen Identität im Rahmen der „Mädchenarbeit » aktiv.

Das bedeutete, dass junge deutschsprachige Frauen Wehrmachtssoldaten „in Parks, Museen, Schwimmbädern, vor Kirchen, Denkmälern, auf Aussichtsterrassen, seltener in Cafés ansprachen (oder ließen sich ansprechen), halfen in Geschäften oder auf Märkten scheinbar „spontan“ mit Übersetzungen aus oder präsentierten sich sonst in freundlicher Weise, um Wehrmachtssoldaten in ein Gespräch zu verwickeln und sehr vorsichtig die politische Einstellung der Soldaten zu sondieren. Gleichzeitig galt es klarzustellen, dass die erstaunlich gut Deutsch sprechenden jungen Frauen, die sich zumeist als Elsässerinnen ausgaben, an einem erotischen Abenteuer desinteressiert waren.

Die jungen, fast ausnahmslos jüdischen Widerständlerinnen waren in den Pariser Straßen, Parks und Cafés immer zu zweit unterwegs, um Soldaten der Besatzungsmacht „aufzureißen“, Elisabeth Barta beispielsweise oft in Begleitung von Friederike Weizenbaum. (Information aus einem Interview von Hans Schafranek mit Elisabeth und Tibor Barta, Teil 3, 17.11.1983) Schienen solcherart kontaktierte Soldaten aufgeschlossen und vertrauenswürdig, zweifelten sie am deutschen „Endsieg“ oder gaben sie sich – in unterschiedlichen Abstufungen – als Antinazis zu erkennen, so steckten ihnen die Aktivistinnen der „Mädelarbeit“ bei einem zweiten oder dritten Treffen Flugblätter zu. Im günstigsten Fall hinterlegten antifaschistisch gesinnte Soldaten illegale Materialien dieser Art z. B. auf den Toiletten ihrer Kasernen oder nahmen sie sogar in den Heimaturlaub mit.”

Quelle: Hans Schafranek, Österreicher und Österreicherinnen im französischen Widerstand gegen die deutsche Besatzung: der “Travail Allemand” (TA), In: DÖW (Hrsg.), Jahrbuch 2020, S. 287–325.

Unter anderem beschaffte Friederike Informationen über die Ordonnanz des Pariser Beauftragten des Arbeitseinsatzes STO, Julius Ritter, der in der Folge von einer Gruppe des FTP-MOI erschossen wurde.[36]

Es ist bekannt, dass ihr Deckname als Widerstandskämpferin Lucie Keller war bzw. Lucie Doré oder Dorée. Sie wohnte an der Familienadresse, 3 Rue Geoffroy-Marie in Paris.

Auch sie wurde am 19. November 1943 verhaftet, zusammen mit Max, und ebenfalls in Fresnes inhaftiert und dann nach Drancy überstellt, jedoch erst im August 1944.[37]

Was die genaue Rolle von Max Weizenbaum bzw. Novak innerhalb der Gruppe betrifft, so war er wahrscheinlich mit der Verteilung von deutschsprachigen Widerstandsflugblättern und Zeitungen betraut. Zumindest sagte seine Lebensgefährtin Raymonde Fouque nach dem Krieg über eine andere Widerstandskämpferin, Lilli Fisch, aus, dass sie mit ihr bezüglich der Verteilung von anti-deutschen Flugblättern in der gleichen Widerstandsgruppe in Kontakt war.[38]

Wir wissen, dass Max, sein Kamerade Sally Grynvogel (der mit ihm deportiert werden wird) und 7 andere Widerstandskämpfer:innen der Travail allemand am 19. November 1943 in Paris von 13 Inspektoren der Brigade Spéciale 1 des Renseignements généraux unter Hauptkommissar Fernand David verhaftet wurden, 11 weitere in den folgenden Tagen. Die Brigade Spéciale 1 war eine Polizei, die während des Zweiten Weltkriegs mit der Préfecture de Police de Paris verbunden war. Sie war auf die Verfolgung von Widerstandskämpfern spezialisiert, zu denen Kommunisten, geflüchtete Gefangene und Refraktäre des STO (Service du Travail Obligatoire) gehörten.

In der „Demande d’attribution du titre de déporté politique“ von Max, die nach dem Krieg von seiner Familie initiiert wurde, heißt es 1952: „a été arrêté à son domicile, après filature par la Brigade Spéciale, étant israëlite et pour activités dans la Résistance.“

Mitglieder des TA, insbesondere Sally Grynvogel und Joseph Ullmann, wurden seit Monaten von der Brigade Spéciale überwacht und verfolgt. Dies wird ersichtlich aus dem Polizei-Dossier „Pierre Marcel – Joseph Ullmann“, das ausführlich von Pierre Lubek in seinem Buch 1943, la chute du réseau de Sally Grynvogel erwähnt und zitiert wird.[39] Sally Grynvogel war der Verbindungsmann zwischen dem Netzwerk MOI-TA und einer Führungsperson der deutschen Kommunisten in Paris, Joseph Ullmann. Grynvogel beschreibt seine Rolle nach Kriegsende, in seinem Antrag auf Anerkennung des „déporté-politique-Status“ folgendermaßen: „responsable pour la désorganisation de l’Armée Allemande pour la région parisienne“, innerhalb des Front National – MOI/T.A. Als konkrete Tätigkeiten nennt er: „Rédaction, l’impression, le transport et la distribution de tracts en langue allemande et destinés à la démoralisation des soldats nazis, édités par le Front National“.[40]

Max‘ „nom de guerre“ war Max Novak, und unter diesem Namen wurde er verhaftet.

Im Bericht der Verhaftung der Gruppe wird folgendes über Max und seine Schwester vermerkt (Max erscheint hier unter seinem falschen Namen):

« NOVAK, Max, né le 8/7/13 à Trencin (Slovaquie), fourreur, arrêté le 19/11/43 chez Mme Fouque, 4 ave. Debidour.
Ami de la femme WIETZENBAUM, liaison de LEPELTIER
Récépissé de fausse carte d’identité d’étranger. »

Er gab sich als „arisch“ aus.

 

„Motiv der Verhaftung: kommunistische Aktivität.

Bei ihm gefundene Dokumente: eine gefälschte Ausländerausweis-Quittung auf den Namen Novak.
Eine Arbeitsbescheinigung.
Die Summe von 6000 Francs.“[41]

Wie beschaffte man sich einen falschen Ausweis ? Im Dossier heißt es, dass die Mitglieder der Gruppe die ihren von Joseph Ullmann bekommen hatten.[42]

« WIETZENBAUM Frederiche, née le 15 avril 1910 à Vienne (Autriche), Israélite, ayant demeuré rue Jeoffroy Marie. Arrêtée le 19/11/43 chez Mme Fouque, 4 ave. Debidour.

Amie de NOVAK. Liaison LEPELTIER.

Une fausse carte d’identité au nom de DORE. Une fausse carte d’alimentation au nom de DORE ».[43]

Friederike gab sich zuerst als Schneiderin aus, „arisch“.

LEPELTIER bezieht sich auf den jüdischen Österreicher Erich Freudmann[44] ,der in den Berichten der Brigade Spéciale „Le Pelletier“ genannt wurde.

Friederike schien einen besonders engen Kontakt zu Erich oder Freudmann gepflegt zu haben.[45] Dieser war am 17.8.1910 in Wien geboren, war schon in Österreich in der kommunistischen Partei (KPÖ) und Journalist der Roten Fahne gewesen, schloss sich in Paris dem Travail Allemand an, wurde am 23.11.1943 mit der gleichen Verhaftungswelle wie Max und Friederike verhaftet und im Polizei-Dossier als „Le Pelletier“ und „Liaison femme WEITZEMBAUM“ vermerkt. Man beobachtete insbesondere, wie die beiden sich z.B. am 7.7.1943 trafen. Die Brigade Spéciale folgte ihr bis zur 4 avenue Debidour, und so wurden dort sowohl Friederike als auch Max entdeckt.

Auch Erich Freudmann wurde mit dem Convoi 77 deportiert.

Friederike hielt im Verhör, wie auch Max, zuerst an ihrem falschen Namen fest: „Interrogés sommairement, Doré, Lucie et Novak, Max se sont refusés à fournir toute indication sur leur identité réelle. »[46]

Doch später kam ihre wahre Identität ans Licht. Auf einem undatierten Dokument im selben Dossier heißt es : « Après interrogatoire, la dénommée Doré a déclaré : Je me nomme en réalité Weitzenbaum Frederike. […] Je suis israëlite. J’ai quitté mon domicile en juin 1942 (3 rue Geoffroy-Marie) car je me savais recherchée […] Je me refuse à donner mon domicile car je ne veux pas que mes parents soient inquiétés. »[47]

Eventuell kam auch Max’ wahre Identität als Friederikes Bruder dadurch ans Licht.

Oder Max hat ebenfalls gestanden, denn die Polizei erklärt in ihrem Bericht :

« In der Wohnung von Madame Fouque befand sich auch eine Person, die uns eine auf den Namen Novak Max ausgestellte und mit dem Stempel der Polizeipräfektur versehene Empfangsbestätigung für einen Ausländerausweis vorlegte. […] Die Überprüfung bei der Ausländerbehörde ergab, dass die in Novaks Besitz gefundene Empfangsbestätigung gefälscht war.»[48]

Die Wohnung, in der Max und Friederike verhaftet wurden, 4 avenue Debidour im 19. Arrondissement wurde von Raymonde Fouque gemietet. Raymonde war Max‘ Lebensgefährtin und ebenfalls im Widerstand tätig.

Sie wird in der Biografie von Lilli Fisch auf der Website des Convoi 77 folgendermaßen erwähnt:

« Raymonde FOUQUE, résistante homologuée, témoigne elle aussi de l’activité de Lilli, qu’elle a rencontrée en 1942 « comme agent de liaison de mon réseau de résistance » et durant l’année 1943 « au sujet de la distribution et la diffusion de tracts anti-allemands ».[49]

Das Dossier von Raymonde Fouque in Caen wurde angefordert[50] ,uns aber noch nicht zugestellt.

Auch sie wurde am 19.11.1943, zusammen mit Max und Friederike, verhaftet, als „française, aryenne“ vermerkt und in ein Polizeirevier, „dépôt“, gebracht. Verhaftungsgrund: „Geliebte von Novak“ (maîtresse de Novak), begleitet von dem Vermerk: „vit maritalement avec un individu ayant le type étranger.“ [51]

Im Polizei-Dossier über sie wird vermerkt, dass sie zusammen mit ihrer Mutter eine Getränkehandlung im 11. Arrondissement betreibt. Sie gab an, Max 1941 im Schwimmbad Deligny (piscine Deligny) kennengelernt zu haben und nichts von angeblichen Widerstandsmissionen zu wissen.

Was ihr danach geschah, ist uns (noch) unbekannt.

Max und Friederike kamen ins Gefängnis Fresnes.

Solange Maisonnier Soupeaux, die ehemalige Kollegin von Max, die seine Eltern und seine Schwester Käthe versteckte, brachte den beiden regelmäßig Pakete ins Gefängnis.[52]

Friederike wurde im August von Fresnes nach Drancy überstellt und erlebte dort die Befreiung von Paris am 25. August 1944. Der Faktor Zeit hat sie vor der Deportation gerettet.

Im Jahr 1945 kam sie nach Wien zurück. Im Juli 1946 hat sie dort als Chefredakteurin für den Globus-Verlag gearbeitet.[53] Im Jahr 1949 ging sie zurück nach Frankreich.

Sie wurde mit der französischen Medaille du Combattant Volontaire und der österreichischen Befreiungskampf-Medaille ausgezeichnet.[54]

 

Max’ Internierung im Lager Drancy und Deportation nach Auschwitz. Wahrscheinliches

Opfer der medizinischen Experimente in Auschwitz

Max hingegen wurde am 14. Juli 1944 von Fresnes nach Drancy überstellt und dort interniert.[55]

Das Lager von Drancy wurde im August 1941 eröffnet und im August 1944 geschlossen. Es befindet sich im Norden von Paris. 9 von 10 französischen Juden wurden in Drancy interniert. Es wurde von Alois Brunner geleitet, aber insbesondere von der französischen Gendarmerie verwaltet. Die Lebensbedingungen waren dort sehr schwer; die Mahlzeiten mager. Während der Befreiung gelingt es Alois Brunner zu fliehen. Das Lager wird später zur Internierung von Kollaborateuren genutzt.

Seit 1942 ist das Sammellager an das Transportsystem für Deportationen angeschlossen, namentlich nach Auschwitz, dem Ziel von Max Weitzenbaum.

Der Konvoi Nummer 77 vom 31. Juli 1944 war der letzte große Deportationskonvoi von Juden, der vom Internierungslager Drancy über den Bahnhof Bobigny ins Vernichtungslager Auschwitz-Birkenau fuhr.

Mehr als 300 Kinder waren im Convoi 77, darunter 18 Babys und 100 Kinder im Alter von 10 bis 14 Jahren sowie 125 Kinder unter 10 Jahren. Insgesamt wurden 1.309 Personen deportiert, die in Viehwaggons zusammengepfercht wurden. Der Konvoi kam in der Nacht des 3. August in Auschwitz an und 850 Menschen wurden sofort nach ihrer Ankunft in den Gaskammern ermordet.

Dieser Konvoi wird Max Weitzenbaum transportieren; aber auch andere Widerstandskämpfer wie Yvette Lévy, die Kindern nach der Rafle du Vel d’Hiv geholfen hatte, und Régine Skorka-Jacubert, die 1987 Kronzeugin im Prozess gegen Klaus Barbie war, wurden mit diesem Konvoi transportiert. Diese beiden Frauen waren unter den 251 Überlebenden des Convoi 77 im Jahr 1944. Alex Mayer ist ebenfalls ein Überlebender des Convoi 77: sein Sohn Georges Mayer gründete im Jahr 2014 die Association Convoi 77.

Max Weitzenbaum wurde also am 31. Juli 1944 mit dem Convoi 77 von Drancy nach Auschwitz deportiert.

Auschwitz war der größte Konzentrationslager-Komplex des „Dritten Reiches“, der sowohl ein Konzentrationslager als auch ein Vernichtungslager umfasste und sich in der Stadt Oświęcim (Auschwitz auf Deutsch), 60 Kilometer von Krakau (Polen) entfernt, befindet und im Mai 1940 eröffnet wurde.

Als die Deportierten mit dem Zug in Auschwitz ankamen, wurde Max Weitzenbaum nicht wie viele andere in die Gaskammern geschickt.

Er scheint jedoch ein Opfer der berüchtigten medizinischen Experimente in Auschwitz gewesen zu sein. Das wissen wir von seinem Kameraden Sally Grynvogel, der gleichzeitig mit ihm deportiert wurde und der 1952 schriftlich aussagt, dass Weitzenbaum und er zusammen nach Auschwitz, Mauthausen und Ebensee deportiert worden waren und dass Max in Auschwitz medizinisches „Versuchskaninchen“ für die SS-Ärzte im Lager war und seitdem nie wieder zu Kräften gekommen ist.

Der Leiter dieser Experimente im Lager Auschwitz war der für seine Grausamkeit bekannte Arzt Josef Mengele. Die durchgeführten Experimente sind vielfältig und eines grausamer als das andere: Impfungen mit tödlichen Keimen (Typhus), Nahrungsmittel-Experimente, Experimente mit Phosphor, intravenöse Injektionen von Phenol, Experimente mit neuen Sulfonamiden, Experimente an Zwillingen, Sinti und Roma.

Am 3. August ist Max Weitzenbaum in Auschwitz angekommen. Vom 24. August bis zum 15. September fanden im Saal 13 des Blocks 28 des Stammlagers Auschwitz die so genannten Phlegmone-Versuche unter dem Arzt Emil Kaschub statt:

« Im Auftrag der Wehrmacht sollte Kaschub durch Versuche an KZ-Häftlingen Methoden erforschen, die Wehrmachtsangehörige anwandten, um Krankheiten vorzutäuschen. Insgesamt drei Versuchsreihen wurden ab August 1944 durch Kaschub im KZ Auschwitz vorgenommen, von denen bis zu fünfzig durch Kaschub ausgewählte jüdische KZ-Häftlinge zu pseudomedizinischen Menschenexperimenten missbraucht wurden. […]

Am 22. August 1944 zeigte Standortarzt Eduard Wirths Kaschub den Block 28 des Stammlagers. Im Saal 13 des Blocks 28 fanden vom 24. August bis zum 15. September 1944 die so genannten Phlegmone-Versuche statt. Den etwa dreißig Versuchsopfern wurde ein petroleumhaltiges Serum injiziert. Nach ein bis zwei Wochen wurden die eitrigen Phlegmone geöffnet und die daraus gewonnene Flüssigkeit zur Auswertung in die Wehrmachts-Sanitätsdienststelle nach Breslau gesandt. »
Siehe: https://de.wikipedia.org/wiki/Emil_Kaschub

Es ist also eine Hypothese, dass Max Weitzenbaum Opfer dieser Versuche war.

Ein Bericht des Internationalen Komitees vom Roten Kreuz gibt an, dass Max erst nach seiner Internierung in Auschwitz starb (im Lager Ebensee), aber durch eine Infektion, Phlegmone, die mit den medizinischen Experimenten, denen er unterzogen wurde, in Verbindung gebracht werden kann.

Er starb an „allgemeiner Sepsis“ und „Phlegmonen linker Unterschenkel“.

Überlebende, denen Phlegmone zugefügt worden waren, zeigten bei den Medizinerprozessen 1946 ihre bleibenden Verletzungen, ebenfalls, wie bei Max, an den Beinen.

Von Auschwitz nach Mauthausen, und Ebensee/Solvay

Max überlebte Auschwitz, aber war, wie von Grynvogel berichtet, extrem schwach.

Am 25. Januar 1945 wurde er von Auschwitz ins Konzentrationslager Mauthausen in Österreich deportiert, bzw. kam dort, wahrscheinlich nach einem langen Transport und Todesmarsch, an. Angesichts der vorrückenden sowjetischen Truppen hatte die SS Auschwitz schließen und Beweise vernichten wollen.

Am 29. Januar 1945 wurde er von Mauthausen ins Nebenlager Ebensee, ein Zwangsarbeitslager, überstellt.

Seine Häftlingsnummer dort war 121.458. Dort leistet er ab dem 29. Januar 1945 Zwangsarbeit, starb aber im März 1945. Er arbeitete wahrscheinlich, wie alle Häftlinge, mehr als 14 Stunden am Tag und unter sehr schlechten Bedingungen, dazu kam noch die Kälte, da das Lager sich am Fuße der Berge befanden und es Winter war. Ebensee war ein besonders hartes Lager, mit einer extrem hohen Sterberate.

Um die Existenz des Lagers zu verschleiern, benutzte die SS für Ebensee die Decknamen „Zement », „Kalk », „Kalksteinbergwerk“ und „Solvay“. Ziel der Einrichtung des SS-Arbeitslagers war der Bau riesiger unterirdischer Stollen für die Forschung und Entwicklung der Interkontinentalrakete A9/A10 durch die Zwangsarbeit der Häftlinge.

Im März 1945 ist Max also gestorben. Sein genaues Todesdatum liegt zwischen dem 23. und 25. März 1945.

Am 22. März schreibt Mauthausen an Ebensee mit der Bitte, 3 Häftlinge zurück nach Mauthausen zu überstellen: Sally Grynvogel, Otto Heller, et Max Weitzenbaum. Ein Grund wird nicht angegeben.

Die erste Hypothese ist, dass er aufgrund der Unterernährung und der Arbeit, zu der er gezwungen wurde, an einer Sepsis starb.

Die zweite geht davon aus, dass er an einer Wadeninfektion infolge der in Auschwitz durchgeführten Experimente starb.

Die dritte Hypothese besagt, dass er bei seiner Ankunft im Lager Ebensee getötet wurde. Aufgrund der Überfüllung des Lagers und der nahenden Befreiung wurden viele bei ihrer Ankunft getötet.

Uns erscheint es wahrscheinlich, dass er in der Tat an den Folgen der medizinischen Experimente von Auschwitz starb, und dass sein Zustand sich in Ebensee durch die harten Arbeits- und Lebensbedingungen verschlechterte.

In jedem Fall sagte der ebenfalls als politischer Häftling nach Ebensee deportierte Gérard Philippe Klebinder schon im September 1945 in Lyon aus, Zeuge des Todes von Max Weitzenbaum am 23. März 1945 gewesen zu sein.

Nach Max’ Tod: der Kampf seiner Familie um Anerkennung

Nach dem Krieg begann Max‘ Mutter, Rosa, Nachforschungen über seinen Verbleib anzustellen und wandte sich an die französischen, später auch die österreichischen Behörden. Es folgten jahrzehntelange Prozeduren.

Hier eine gekürzte Chronologie:

  1. März 1952: Max‘ Sterbeurkunde wird vom Ministerium für Kriegsveteranen und Kriegsopfer ausgestellt (gemäß der Verordnung vom 30. Oktober 1945, die die Bestimmungen des Zivilgesetzbuches zur Todesvermutung ändert und die Ausstellung von Sterbeurkunden zulässt, um die Suche nach den Toten der Deportation zu erleichtern).
  2. Dezember 1954: Vermerk, dass die Suche nach Max in den Archiven erfolglos war.
  3. August 1955: Verleihung des Titels „politischer Deportierter » an Max wegen Widerstandshandlungen und Judentum (gemäß den durch die Gesetze vom 6. August und 9. September 1948 festgelegten Statuten). Die Behörden schienen sich nicht sicher, ob Max wegen seiner politischen Aktivitäten oder seiner Religionszugehörigkeit deportiert worden war.

Januar 1956: seine Mutter erhält eine Entschädigungssumme von 21.600 Francs.

  1. Mai 1962: Eintragung einer Akte auf Max’ Namen in das Archiv in Bad Arolsen, das Akten über die während des Zweiten Weltkriegs bei der Deportation Verstorbenen anlegt).
  2. Juli 1962: Die österreichischen Dienststellen stellen eine Bescheinigung über Max’ Inhaftierung in Ebensee aus. Seine Mutter Rosa hatte in Österreich einen Opferfürsorgeantrag gestellt (Akten heute im Wiener Stadt- und Landesarchiv).
  3. Juli 1962: Eine Kopie der Inhaftierungsbescheinigung wird für das Rote Kreuz angefertigt und vervollständigt Max’ Akte in Arolsen.
  4. Februar 2002: Mysteriöser Stempel mit diesem Datum auf der ersten Seite der vom Ministerium für Kriegsveteranen angelegten Akte von Max (ist dies das Ende einer Geheimhaltungsfrist?).
  5. Februar 2003: Die Liste der Lager, in die Max deportiert wurde, wird ergänzt und fertiggestellt.

 

Eine mögliche Form der Erinnerung: die Stolpersteine

Bei der Arbeit an der Biografie von Max Weizenbaum war es uns wichtig, nach Spuren zu suchen. Wir fotografierten zum Beispiel den heutigen Aspekt des Gebäudes Hausnummer 4, avenue Debidour im 19. Arrondissement von Paris.

Gleichzeitig erfuhren wir im Deutsch- und im Geschichts-Unterricht von der Existenz von Stolpersteinen in vielen europäischen Städten.

Diese werden vom deutschen Künstler Gunter Demnig seit 2000 in Deutschland und ganz Europa installiert, um an die Opfer der NS-Zeit zu erinnern. Die Erinnerung an die Menschen, die früher an diesen Orten wohnten, soll mit dieser Aktion lebendig werden. Mittlerweile existieren diese Steine der Erinnerung in 26 Ländern Europas, auch in Frankreich.

Die Pariser Stadtverwaltung ist momentan gegen die Verlegung von Stolpersteinen. Die Gedenkbeauftragte der Stadt Paris erklärte nämlich, dass die Stolpersteine

« nicht für die Pariser Erinnerungsarbeit geeignet sind. Die Juden sind nicht aus Frankreich verschwunden, sie sind immer noch präsent. Die Stolpersteine vermitteln ein Bild, das nicht zu Frankreich passt, wo 75% der Juden überlebt haben. Außerdem passt es uns nicht, die Orte, an denen Juden gelebt haben, mit einem markanten Zeichen auf dem Boden zu markieren, und auf diesen Steinen zu laufen, ist kein akzeptables Symbol. Aus all diesen Gründen hat sich das Mémorial de la Shoah nie an diesem Projekt beteiligen wollen, und wir teilen diese Argumente voll und ganz ».

Die Position des Pariser Rathauses ist unklar und kontrovers.

So wurde eine Petition organisiert. Sie hat an die 2000 Stimmen gesammelt und ist vielleicht ein Mittel, um die Stadtverwaltung zum Umdenken zu bewegen. Der erste Stolperstein wurde von Gunter Demnig heimlich verlegt, vielleicht wäre es in Paris eine Lösung, den legalen Weg zu umgehen. Außerdem wurde am 20. Mai 2022 in Paris ein Stolperstein für Victor Perahia in einem privaten Bereich verlegt. Da es in der französischen Hauptstadt keine Stolpersteine gibt, hat Max Weizenbaum also seinen Gedenkstein nicht, ist aber dennoch im Mémorial de la Shoah präsent.

Das Mémorial de la Shoah ist eine Gedenkstätte und ein Archiv, das sich für die Verbreitung und den Unterricht der Geschichte des Holocaust einsetzt. Es ist eine gemeinnützige Stiftung und Europas größtes Informationszentrum über die Geschichte des Völkermords an den Juden während des Zweiten Weltkriegs. Es symbolisiert die Ruhe der Seelen aller Juden, die der « Endlösung » unterworfen waren – etwa 76.000 Namen.  Dieser emotionale Ort der Besinnung macht uns eine Grenze der Menschheit bewusst, damit wir die Geschichte aus der Distanz betrachten können, um eine bessere Zukunft zu haben.

Zum Schluss sei gesagt, dass das erst der Anfang der Stolpersteine ist, die bereits das größte dezentralisierte Denkmal der Welt sind.

Sollte ein Stolperstein für Max Weitzenbaum an der Adresse seiner Verhaftung, 4 Avenue Debidour, gelegt werden?

 

This biography of Max WEITZENBAUM has been translated into English.

 

Notes

[1] Aliénor, Hélène, Laetitia, Augustin, Guilhem, Alexander, Adrien, Jean-Baptiste, Terence, Diego, Evariste, Mathilde, Juliette, Anna, Iris, Clément, Louis-Marie, Timothé, Erwann

[2] Les informations sur Max Wei(t)zenbaum proviennent pour la plupart du dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, des Archives du Service historique de la Défense, Caen.

[3] Annuaire d’adresses de Vienne,1937, transmis par le Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstands, DÖW. Dans cette entrée, ainsi que dans d’autres documents de l’avant-guerre, le nom de famille « Weizenbaum » s’écrivait sans « t ».

[4] Information aimablement transmise par Wolfgang Schellenbach, archiviste du Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstandes, DÖW.

[5] S. Ilse Korotin (éd.), biografiA. Lexikon österreichischer Frauen, Böhlau Verlag, 2016. Consulté sur https://www.vr-elibrary.de/doi/pdf/10.7767/9783205793489

[6] Solange Maisonnier Soupeaux a été nommée « Juste parmi les Nations » en 1996 sur la demande de Kay Jousse (Käthe Weizenbaum). Elle n’avait pas seulement hébergé la famille Weizenbaum mais avait également organisé le passage vers la soi-disante zone libre. Quand cette tentative échoua, elle-même ramenait les parents et Käthe de Moulins à Paris. Voir : https://yadvashem-france.org/dossier/nom/7044/

Käthe, qui était mariée à André Jehan Jousse, est décédée en 2008.

[7] Archives de la contemporaine, Nanterre, dossier « Front national autrichien », cote 4/Delta/RES/0129, 1944 – 1946.

[8] Cf. Lubek, Pierre, 1943, la chute du réseau de Sally Grynvogel, 2022, p. 151. Rapport de Felix Kreissler, 2003, « L’audacieux défi du ‘Travai anti-allemand ».

[9] S. Ilse Korotin (éd.), biografiA. Lexikon österreichischer Frauen, Böhlau Verlag, 2016. https://www.vr-elibrary.de/doi/pdf/10.7767/9783205793489

[10] S. Biographie de Lilli Fisch : https://convoi77.org/deporte_bio/lilli-fisch/

[11] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », partiellement cité dans Lubek, Pierre, 1943, la chute du réseau de Sally Grynvogel, 2022.

[12] Pierre Lubek, p. 210, p. 214

[13] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », consulté le 23.6.2023.

[14] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », : « Les principaux membres de l’organisation étaient munis de faux papiers d’identité fournis par l’intermédiaire du nommé ULLMANN. »

[15] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann »,

[16] Cf. Pierre Lubek, p. 125 ff.

[17] Un descendant de la famille Weizenbaum/Sherwood, contacté par le site « MyHeritage » évoque la possibilité d’une relation entre Friederike et Erich. Nous n’avons pas pu étayer cette hypothèse.

[18] Rapport de police 19.11.1943, Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[19] Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[20] Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[21] Cf. Biographie de Lilli Fisch : https://convoi77.org/deporte_bio/lilli-fisch/

[22] Dossier Raymonde Fouque, cote SHD/AC/21 P 607 848, Archives du Service historique de la défense, Caen

[23] Un descendant de la famille Weizenbaum/Sherwood, contacté par le site « MyHeritage » évoque la possibilité d’un enfant né en 1944 de l’union Max Weizenbaum et Raymonde Fouqué, décédé cette même année. Nous n’avons pas pu étayer cette hypothèse. Mais il ressort du dossier police sur Raymonde qu’elle est divorcée et a un enfant.

[24] Cf. Dossier « Juste parmi les nations » de Solange Maisonnier Soupeaux, https://yadvashem-france.org/dossier/nom/7044/ « Pendant toutes ces années de guerre, Solange Maisonnier a assisté la famille Weizenbaum, aidant pour le ravitaillement, portant des colis à la prison de Fresnes où le frère et la sœur de Kathe, entrés dans la Résistance, furent détenus de 1943 à 1944. »

[25] Demande d’adhésion à l’association des anciens internes de camps de concentration de Friederike Weitzenbaum, DÖW 20.100/13310.

[26] Avis de décès de Friedl Weizenbaum, par sa sœur Kay (Käthe) Jousse, in Le Monde, 18.4.2000.

[27] Cf. Cahier de fouilles Camp de Drancy, Max Weitzenbaum, venant « de Fresnes », 14.7.1944. Site web Mémorial de la Shoah, https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=weitzenbaum&spec_expand=1&start=0

[28] Soweit nicht anders vermerkt, stammen die Informationen über Max Wei(t)zenbaum zum größten Teil aus dem Dossier Max Weitzenbaum, cote AC-21P-550 188, des Archivs des Service historique de la Défense, Caen.

[29] S. Adressbuch Wien 1937, übermittelt vom Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstands, DÖW. In diesem Eintrag sowie anderen Dokumenten aus der Vorkriegszeit schrieb sich der Familienname “Weizenbaum”, also ohne “t”.

[30] Information freundlicherweise übermittelt von Wolfgang Schellenbach, Mitarbeiter des Dokumentationsarchiv des Österreichischen Widerstandes, DÖW.

[31] S. Ilse Korotin (Hg.), biografiA. Lexikon österreichischer Frauen, Böhlau Verlag, 2016. Abgerufen auf  https://www.vr-elibrary.de/doi/pdf/10.7767/9783205793489

[32] Solange Maisonnier Soupeaux wurde auf Antrag von Kay Jousse (Käthe Weizenbaum) 1996 zur « Gerechten unter den Völkern » ernannt. Sie hatte die Familie Weizenbaum nicht nur beherbergt, sondern auch 1942 den Übergang in die sogenante freie Zone organisiert. Als dies scheiterte, brachte sie selbst die Eltern und Käthe von Moulins nach Paris zurück. Siehe : https://yadvashem-france.org/dossier/nom/7044/

Käthe, die mit André Jehan Jousse verheiratet war, starb 2008.

[33] Archiv la contemporaine, Nanterre, dossier « Front national autrichien », cote 4/Delta/RES/0129, 1944 – 1946.

[34] S. Lubek, Pierre, 1943, la chute du réseau de Sally Grynvogel, 2022, S. 151. Bericht von Felix Kreissler, 2003, « L’audacieux défi du ‘Travai anti-allemand ».

[35] S. Ilse Korotin (Hg.), biografiA. Lexikon österreichischer Frauen, Böhlau Verlag, 2016. Abgerufen auf https://www.vr-elibrary.de/doi/pdf/10.7767/9783205793489

[36] S. Ilse Korotin (Hg.), biografiA. Lexikon österreichischer Frauen, Böhlau Verlag, 2016. Abgerufen auf https://www.vr-elibrary.de/doi/pdf/10.7767/9783205793489

[37] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », « Wietzembaum Frederiche, refuse de faire connaître son domicile. Connue dans l’organisation sous le nom de Lucie Dorée. »

[38] S. Biografie von Lilli Fisch : https://convoi77.org/deporte_bio/lilli-fisch/

[39] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », teilweise zitiert in Lubek, Pierre, 1943, la chute du réseau de Sally Grynvogel, 2022.

[40] Pierre Lubek, S. 210, p. 214

[41] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann »,, eingesehen am 23.6.2023.

[42] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann », : « Les principaux membres de l’organisation étaient munis de faux papiers d’identité fournis par l’intermédiaire du nommé ULLMANN. »

[43] Archives de la Préfecture de Police de Paris, cote « APP-Gb-51 Affaire Pierre Marcel – Joseph Ullmann »,

[44] S. Pierre Lubek, S. 125 ff.

[45] Ein Nachfahre der Familie Weizenbaum/Sherwood, über die Website « MyHeritage » kontaktiert, erwägt die Möglichkeit einer Liebesbeziehung zwischen Friederike und Erich. Wir konnten diese Hypothese nicht beweisen.

[46] Polizeibericht 19.11.1943, Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[47] Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[48] Archives de la prefecture de police, Dossier GB GB 51 Affaire Pierre Marcel -Joseph Ullmann

[49] S. Biografie von Lilli Fisch : https://convoi77.org/deporte_bio/lilli-fisch/

[50] Dossier Raymonde Fouque, cote SHD/AC/21 P 607 848, Archiv des Service historique de la défense, Caen

[51] Ein Nachfahre der Familie Weizenbaum/Sherwood, über die Website « MyHeritage » kontaktiert, erwägt die Möglichkeit, dass Raymonde 1944 ein Kind von Max bekommen habe und dass dieses noch im gleichen Jahr verstorben sei. Wir konnten diese Hypothese nicht beweisen. Doch aus dem Polizeibericht über Raymonde geht hervor, dass sie geschieden war und ein Kind hatte.

[52] S. Dossier « Juste parmi les nations » von Solange Maisonnier Soupeaux, https://yadvashem-france.org/dossier/nom/7044/ « Pendant toutes ces années de guerre, Solange Maisonnier a assisté la famille Weizenbaum, aidant pour le ravitaillement, portant des colis à la prison de Fresnes où le frère et la sœur de Kathe, entrés dans la Résistance, furent détenus de 1943 à 1944. »

[53] Antrag auf Aufnahme in den KZ-Verband durch Friederike Weitzenbaum, DÖW 20.100/13310.

[54] Todesanzeige von Friedl Weizenbaum, aufgegeben von ihrer Schwester Kay (Käthe) Jousse, in Le Monde, 18.4.2000.

[55] S. Cahier de fouilles Camp de Drancy, Max Weitzenbaum, kommend « de Fresnes », 14.7.1944. Website Mémorial de la Shoah, https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=weitzenbaum&spec_expand=1&start=0

Contributeur(s)

Les élèves de Terminale en Allemand LVB du collège-lycée Notre-Dame de France à Paris (13ème arrondissement), avec leur professeure Sandra Nagel.

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