Peril ZANVIL

1898-1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Peril ZANVIL

Photo : © Archives familiales Adrian Aresteanu

Sur les traces de Peril Zanvil, en quête d’histoireS…

Ne pas dire seulement 16 millions d’émigrants sont passés en trente ans par Ellis Island
mais tenter de se représenter
ce que furent ces seize millions d’histoires individuelles,
seize millions d’histoires identiques et différentes
de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants chassés
de leur terre natale par la famine ou la misère,
l’oppression politique, raciale ou religieuse,
et quittant tout, leur village, leur famille, leurs
amis, mettant des mois et des années à rassembler
l’argent nécessaire au voyage,
et se retrouvant ici, dans une salle si vaste que jamais
ils n’avaient osé imaginer qu’il pu y en avoir quelque
part d’aussi grande,
alignés en rang par quatre,
attendant leur tour
Il ne s’agit pas de s’apitoyer mais de comprendre.

Georges Pérec [1]

 

Chaque nouveau projet est comme un puzzle dont nous aurions quelques morceaux en début d’année, éléments épars, parfois complémentaires, souvent distincts et sans liens apparents. Notre rôle consiste à chercher de nouvelles pièces : des archives bien sûr, mais aussi des témoignages, des rencontres, des visites, des lectures…

En début d’année, lorsque nous présentons le projet aux élèves, seul le cadre général a été délimité: écrire la biographie de Peril Zanvil, déportée par le Convoi 77. Tout est possible, c’est ce que nous expliquons aux élèves, pour transformer, augmenter et donner une forme plus artistique à ce projet initial d’écriture biographique afin que chacun puisse apporter sa pierre à cet édifice commun mais aussi et surtout se l’approprier. La forme générale du puzzle dépend ensuite de la découverte (ou pas) des ces nouvelles pièces mais aussi et surtout des propositions de chacun : élèves, artistes, professeurs… Chacun, dans sa sensibilité, se saisit du projet à sa manière et l’enrichit de ses idées et de sa créativité.

La biographie de Peril Zanvil a été rédigée en cours de français et d’histoire par les élèves de la classe de 3ème 1 encadrée par leurs professeures Clarisse Brunot et Claire Podetti. Elle est le fruit d’une belle rencontre avec Adrian et Géraldine Aresteanu. Les archives familiales qu’Adrian nous ont permis de connaître davantage Peril et surtout de lui donner un visage. Notre enquête nous a permis de découvrir de nouvelles archives (le dossier de naturalisation et le dossier militaire) de Haïm, le mari de Peril.

Car c’est en premier lieu un travail d’histoire, une véritable enquête que nous avons menée avec les élèves pour essayer de reconstituer la vie de Peril, comme nous l’appelons désormais. Il ne s’agissait pas de s’apitoyer comme l’a écrit si justement Perec mais d’essayer de comprendre ce que fut sa vie avant son assassinat à Auschwitz et prolonger ainsi le travail de Serge et Beate Klarsfeld, au delà des noms, retracer des parcours de vie.

Nos recherches dans les archives ne nous ont pas permis d’écrire une biographie complète. De nombreuses questions demeurent que nous ne pourrons combler : comment s’est passée l’enfance de Peril en Roumanie ? Quand est-elle venue en France ? A-t-elle revu sa famille roumaine ?… Les élèves ont compris que la Shoah ce n’est pas seulement la disparition des personnes, c’est aussi l’effacement des traces qui nous permettraient aujourd’hui de pouvoir reconstituer la vie des personnes assassinées.

Cette année nous avons décidé de traduire la biographie de Peril Zanvil dans toutes les langues parlées par les élèves, leurs parents et/ou grands parents, 14 langues au total. La variété des langues étrangères (Peuhl, Gouro, une langue d’Afrique de l’Ouest, arabe tunisien et algérien, créole haïtien, hébreu, russe, le tamoul, albanais…) et des alphabets, montre la grande diversité et richesse des élèves de la classe. Deux étudiantes roumaines Adelina-Maria Bocancea et Maria-Daniela Gusa ont traduit la biographie en roumain.

L’histoire de Peril est remontée dans les familles et a parfois été l’occasion pour les jeunes d’interroger leur propre histoire… Aujourd’hui Peril fait partie notre mémoire collective, son histoire qu’il a été si difficile de reconstituer est aussi en partie la nôtre. La Shoah, ce n’est plus seulement le cimetière européen d’Auschwitz, dont on commémore la libération chaque 27 janvier, c’est aussi une « mémoire vivante » qui s’écrit à travers ce récit commun, d’une histoire partagée, et qui sera ravivée l’an prochain. Les élèves typographes de l’école Estienne développeront un nouveau projet autour de la biographie multilingue de Peril Zanvil.

 

Biographie de Peril, Perl, Pauline ZANVIL née JUSTER

 

©Géraldine Aresteanu

 

1. L’enfance en Roumanie

Peril naît à Tzibana ou Jassy le 10 ou le 12 mai 1898[2]. Son nom de jeune fille est Juster, sa mère s’appelle Pesla et son père Jano ou Janeu selon les différentes archives. Peril a quatre sœurs. Les quelques informations que nous avons recueillies sur la vie de Peril en Roumanie proviennent des archives françaises, et il y a très peu d’éléments. Nous ne savons pas pour quelles raisons Peril émigre en France, mais le climat antisémite de la Roumanie des années 1920 est peut-être une des causes de ce départ.

Contexte historique : le départ des Juifs de Roumanie[3]

L’antisémitisme est très fort en Roumanie la fin du XIXème siècle, notamment dans la ville de Jassy. C’est dans cette ville qu’au début des années 1920, Alexandru Cuza, restructure avec Nicolae Paulescu le parti antisémite : la Ligue nationale de défense chrétienne. Ce parti réclame l’exclusion des Juifs de la société roumaine. Tous deux publient des textes violemment antisémites dans les années 1920.

En 1927, le parti prend comme symbole le drapeau de la Roumanie avec une croix gammée au centre. Il prône le retrait des droits politiques des Juifs, le retrait de la citoyenneté roumaine, la redistribution des terres et des biens appartenant aux Juifs. Ce parti donnera naissance à la Garde de fer, en 1927, après une scission.

De nombreux troubles souvent sanglants sont commis dans la région de Jassy par des étudiants de l’université dans laquelle enseigne A. Cuza.

2. L’installation à Paris

Peril se marie le 12 février 1927 à Paris dans le XVIIIème arrondissement avec Haïm Leib Zanvil[4]. A-t-elle rencontré son futur mari en France ou en Roumanie ? Aucun document ne permet de répondre à cette interrogation. Haïm est né le 13 novembre 1893 en Roumanie à Botosani. Il s’est marié une première fois avec Sepi Posner[5], roumaine comme lui, le 23 mai 1918. Un des trois témoins de ce premier mariage est Jancu Haimovici, sa signature apparaît en bas de l’acte[6]. Jancu et Haïm habitent à la même adresse 13 rue Bachelet dans le XVIIIème arrondissement.

 

© Archives numérisées de Paris, 1918, mairie du 18ème, acte n°958

 

Une photo immortalise le mariage de Haïm et Peril. Mais celle-ci a-t-elle été prise lors de leur mariage ou avant ? Ils prennent la pose et regardent droit devant eux le photographe chez lequel ils sont allés pour cet événement. Peril est habillée tout en blanc, une couronne de perles dans ses cheveux, une longue traine blanche sur laquelle est posé un bouquet de fleurs. Haïm est en costume avec gants et un chapeau qu’il tient à la main. Tous deux esquissent un léger sourire.

© Archives familiales Adrian Aresteanu

 

Le couple s’installe 68 rue des Poissonniers dans le XVIIIème arrondissement de Paris. Ils logent au 2ème étage de l’immeuble[7] au moins depuis 1931 comme l’atteste le recensement et le dossier de spoliation.

 

© Archives numérisées de Paris, Recensement de 1931, XVIIIème arrondissement, 68 rue des Poissonniers, quartier de la goutte d’or

© 68 rue des poissonniers (Google street view)

Aujourd’hui, le 68 rue des Poissonniers est occupé par un magasin de tissus Wax et une brasserie.

Contexte historique les Juifs de Roumanie à Paris[8]

En juin 1941, on compte dans le département de la Seine 2558 chefs de familles juifs de nationalité roumaine. D’après Serge Klarsfeld, il y aurait donc entre 6 et 7000 personnes de nationalité roumaine à Paris à cette date. La plupart sont à Paris et vivent dans le XI ou le XVIIIème arrondissements.

3. Tailleur « à façon »

Haïm est tailleur à façon, c’est-à-dire qu’il confectionne des costumes ou habits à la commande pour des particuliers. Sa boutique est également située 68 rue des Poissonniers.

Au début des années 1930, Peril et Haïm emploient un jeune commis Hers Askenasi qui aide Haïm dans son atelier : « Rue des poissonniers, le tailleur s’appelle M. Zanvil. (…) L’atelier de M. Zanvil se situe au rez-de-chaussée. Une cloison très fine le sépare de la rue. Je fais mon apprentissage tout au fond et quand quelqu’un sonne, je dois ramper, contourner une sorte de muret. Que ce soit un client ou un clochard, je vais voir. Si c’est un clochard, la consigne est de ne pas ouvrir[9]»

Ce jeune commis aide également Peril dans ses tâches ménagères : « Il faut que je lui fasse les cuivres. Les cuivres de la cuisine briqués, je retourne à mon travail. » Il n’est pas très tendre avec Peril : « Mme Zanvil n’a pas connu Shakespeare, et quand quelqu’un raconte une blague, elle l’interrompt sans cesse, se renseigne sur le vécu, la différence entre réel et invention : où, quand, comment. Farwoust ? Pourquoi ? ». Peril n’avait pas ou peu fait d’études, c’est ce que montre également ses lettres, écrites dans une langue roumaine parfois difficilement lisible ou compréhensible avec des expressions en yiddish.

© Archives familiales Adrian Aresteanu

4. La naissance des enfants

Jacques, naît le 17 juillet 1928 à l’hôpital Rothschild, rue Santerre dans le XIIème arrondissement. C’est un joli petit garçon que ses parents amènent chez le photographe Maurice & Cie rue Ramey à Montmartre afin d’envoyer des photos à la famille restée en Roumanie.

© Archives familiales Adrian Aresteanu

Photos de 1929 © Archives familiales Adrian Aresteanu

 

Peril et Haïm sont heureux comme l’atteste cette photo du couple prise dans le même studio et envoyée avec cette inscription au dos « En souvenir de 1929 ».

Le jeune frère de Haïm est venu leur rendre visite pour Pâques. Peril décrit le repas de mets roumains qu’ils ont partagé pour Pessah : « M. Tucherman a mangé chez moi, elle a cuisiné pour moi. Elle a fait du gefiltefish, du poisson frit, de la soupe de poule, des boulettes de poireaux, une cicola, des lotchis et lotchis sucrés, un gâteau aux noix, un borsch. Tout cela, je l’ai cuisiné le samedi, nous l’avons mangé avec le jeune frère de Zanvil. [10]»

Mais ce bonheur est éphémère, Jacques est atteint de la tuberculose ostéo-articulaire et il doit être plâtré et envoyé à l’institut Saint François de Sales à Berck plage. Dans une lettre adressée à sa sœur Caroline, Peril évoque leur prochain départ à Berck pour aller consulter des médecins spécialistes : « Cette souffrance que j’endure, il n’y a pas de mère qui souffre autant que je souffre avec mon pauvre enfant. Vous imaginez Zanvil demandant au patron combien de temps il doit rester dans le plâtre et celui-ci lui répond que c’est peut-être un an ou un an et demi. Vous pouvez imaginer mon état quand j’ai entendu, comment j’ai été laissé. Mais on ne va pas en rester là, je pars le 20 avril à 7h du matin pour Berck – Plage. Et il y a des médecins là-bas et on va aller voir ce qui se passe. Je pars pour 6 mois jusqu’après septembre et que Dieu me vienne en aide.[11] »

Une photographie prise sur la plage de Berck montre Peril et Haïm, main dans la main, le 1er mai 1930, trois semaines avant le décès de Jacques qui meurt à l’âge de deux ans le 24 mai 1930, au domicile de ses parents.

Berck plage, le 1er 1930, © Archives familiales Adrian Aresteanu

 

Un nouveau rayon de soleil entre dans la vie de Peril et de Haïm avec la naissance de Gisèle le 11 mars 1931. Mais une nouvelle tragédie survient deux ans plus tard, Gisèle meurt, le 11 avril 1933 à Paris à l’hôpital Pierre Bretonneau rue Carpeaux dans le 18ème arrondissement[12]. Les deux prénoms des enfants montrent la volonté de s’intégrer et de rester en France. Haïm a également demandé la naturalisation française en 1923 et l’a obtenue en 1926.

© Archives familiales Adrian Aresteanu                             

©Hôpital Pierre Bretonneau Paris. (https://paris-promeneurs.com/lhopital-bretonneau/)

 

5. La vie de couple

Peril et Haïm se font photographier devant leur boutique à Paris. Bien habillés, ils montrent ainsi leur ascension sociale et leur réussite professionnelle en France. Ils aident financièrement leur famille restée en Roumanie, comme l’écrit Peril dans une de ses lettres : « J’ai envoyé l’argent le mercredi 13. Envoyez tout de suite la confirmation d’avoir reçu l’argent[13]»

© Archives familiales Adrian Aresteanu

 

La photographie est floue certainement prise par un de leurs amis. D’ailleurs, au dos de la photographie, Peril a écrit qu’elle n’a pas fait refaire ces photographies car elle les jugeait de mauvaise qualité. Haïm et Peril avaient peut-être un petit jardin ouvrier près de Paris. C‘est ce que laisse supposer cette photographie sur laquelle Peril est en train de jardiner. On voit au fond une petite cabane.

© Archives familiales Adrian Aresteanu

 

Sans enfants, Peril et Haïm prennent peut être quelques vacances, comme le montrent ces photographies prises dans un paysage vallonné. À moins que ce séjour ne soit lié à la maladie de Haïm ? Sur l’une des photographies, il s’appuie sur une canne. Cette photographie a certainement été prise dans les années 1930, il n’est donc pas si vieux. Mais il est de santé fragile peut-être a-t-il été gazé[14] lors de la Première Guerre mondiale. De nombreux soldats gazés pendant la guerre ont souffert ensuite de complications pulmonaires : pneumonie, bronchites chroniques, tuberculose… Peril évoque la maladie de son mari en 1935 dans une lettre adressée à Aron Berkovi : « et mon Homme qui n’est pas comme les autres. Il est si faible qu’il n’a pas la force de travailler, on a passé un hiver très rude. Il y a eu peu de travail, et maintenant aussi, et il ne peut pas travailler »[15].

Haïm a fait partie des engagés volontaires de la Première Guerre mondiale. Dès le 22 août 1914 il est incorporé dans le 2ème régiment d’étrangers.

Nous ne savons pas si Haïm a été gazé, mais dans son dossier militaire il est précisé qu’il a été « réformé n°2 pour  « pieds plats » par la commission de réforme de Blois du 29 septembre 1914. (…) puis « réformé définitivement, invalidité de 20%, par la commission de Réforme d’Orléans du 24 juin 1921 pour sclérose au sommet gauche sans foyer en évolution. Analyse des crachats négative ».

 

© Archives familiales Adrian Aresteanu

6. La guerre, la spoliation du magasins et le décès de Haïm

La boutique est fermée à partir de 1941 car Haïm est hospitalisé au Sanatorium de Saint Martin du Tertre (val d’Oise). C’est un immense hôpital dans lequel on soigne les malades atteints de tuberculose.

© Chatsam, commons.wikimedia.org

 

Puis la boutique est « aryanisée », c’est-à-dire saisie par l’État, un administrateur est nommé Mr Goujaud remplacé par Mr Montovert de la Tour en février 1941. Ce dernier va mettre plus d’un an et demi à récupérer la boutique comme il l’écrit, en le déplorant à son supérieur : « Les époux Zanvil firent beaucoup de difficultés pour laisser libre leur boutique et par plusieurs motifs et prétextes retardèrent toujours la remise des clés au propriétaire. [16]» Le 3 mars 1942 il procède « à la radiation du Registre des Métiers et du Rôle de Patente de l’entreprise Zanvil et au retrait de sa carte d’acheteur ». Il confirme cette radiation à son supérieur le 20 octobre 1943 : « La Juive a été radiée du Registre du Commerce et des Métiers et du Rôle de la Patente, la carte d’acheteur lui a été retirée. »

Ne pouvant plus travailler comme tailleur et garder la boutique à cause des lois anti-juives, Peril travaille à domicile pour deux maisons chez Victor Fabre, 12 rue Marcadet salaire de 550 francs mensuel, chez Mr Menart (un des employeurs) et pour la maison Ballan[17], 84 Boulevard Barbès. Elle continue également à travailler chez elle à domicile pour des particuliers jusqu’à sa dénonciation par une lettre d’un ou plusieurs voisins dans laquelle ils se plaignent d’être importunés par « des allers et venues trop nombreuses, par la visite de client qui se trompent de porte ou d’étages ». Mr Montovert de la Tour explique alors dans un compte rendu destiné à son supérieur qu’il a « renouvelé de vive voix et par écrit sa défense formelle à la femme Zanvil de continuer dans ces agissements répréhensibles » et qu’il a « informé Mr Zanvil des sanctions auxquelles sa femme s’exposait en continuant d’enfreindre les prescriptions des ordonnances allemandes ».

Haïm décède à 48 ans le 16 mai 1943 à son domicile.

7. L’arrestation et la déportation

Peril est arrêtée à domicile, par la Gestapo, le 18 juillet 1944. La concierge Mme Galtier et une voisine Mme Cottard, attestent de son arrestation par « les Allemands » au motif qu’elle était « israélite »[18].

Elle est internée au camp de transit de Drancy et déportée le 31 juillet 1944. Elle est assassinée le 3 août 1944 à Auschwitz

Après la guerre, en 1946, un dossier au nom de Peril Zanvil, est ouvert par Jancu Haimovici qui se présente comme le « beau-frère » de Péril. Aucun lien de parenté ne le relie, et sa femme non plus, à Peril ou à Haïm, il était le témoin du premier mariage de Haïm. Est-ce à la demande de la famille de Péril avec laquelle il aurait pu être en contact qu’il ouvre ce dossier pour savoir ce qui est arrivé à Péril ? Aucun élément ne permet de répondre à cette question.

Sources

[1] Georges Pérec, Ellis Island, P.O.L, 2015 (1980, 1ère édition).

[2] Selon les archives, la ville de naissance de Peril change : Tzibana (acte de mariage), Jassy (acte de décès de Peril établi en juillet 1962), de même pour sa date de naissance.

[3] Carol Iancu, « Le pogrom de Iasi, 28-30 juin 1941, Histoire et mémoire », Témoigner. Entre histoire et mémoire, n°135 / Octobre 2022

[4] Voir archives numérisées de Paris, 1918, mairie du 18ème, acte n°958.

[5] Sepi Posner est née à Galatz en Roumanie le 21 février 1900, elle vit chez ses parents à Paris avant le mariage, 12 rue Coustou dans le XVIIIème arrondissement.

[6] Acte de mariage de Sépi et Haïm Zanvil, archives numérisées de Paris, 23 mai 1918, mairie du 18ème arrondissement, acte n°958. Haïm et Sepi divorcent le 5 juillet 1920.

[7] Cette précision est apportée dans le dossier de spoliation, « petite boutique, avec arrière boutique, transformée en atelier, servant également de salle-à-manger et de cuisine », « Travaux à façon, retournage d’habits, etc… s’adresser à Madame Zanvil, 2ème étage, porte de droite », Dossier d’aryanisation, Base ARYA, archives nationales de Pierrefitte, cote AJ38/1735, dossier 995.

[8] Ces chiffres sont extraits d’une communication de Philippe Boukara, La déportation de Juifs originaires de Iasi et de son judet à partir de la France,  Iasy en 2021

[9] Henri Morez (Hers Askenasi), L’air était saturé de peur, Cherche midi, 2015, p.67.

[10] Lettre de Peril à sa sœur, 1929, archives familiales Adrian Aresteanu.

[11] Id

[12] Cet hôpital était spécialisé dans les soins pédiatriques.

[13] Lettre du 30 mars 1935 de Peril Zanvil adressée à Aron Berkovi, Iassy, archives familiales Adrian Aresteanu.

[14] Dossier de naturalisation, 16043X14, archives nationales de Pierrefitte.

[15] Lettre du 30 mars 1935 de Peril Zanvil adressée à Aron Berkovi, Iassy, archives familiales Adrian Aresteanu.

[16] Dossier d’aryanisation, Base ARYA, archives nationales de Pierrefitte, AJ38/1735, dossier 995.

[17] Id

[18] Dossier du DAVCC n°21P276317

Contributeur(s)

Cette biographie a été réalisée par les élèves de la classe de 3è1 du collège Charles Péguy de Palaiseau encadrés par leurs professeures Clarisse Brunot et Claire Podetti

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