Siegfried FISKUS

1926-1945 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , , , ,

Siegfried FISKUS dit Serge Foder

Né le 6 février 1926 à Stuttgart dans le Bade-Wurtemberg en Allemagne, Siegfried Fiskus est le deuxième né d’une fratrie de trois enfants. Ses parents, Leib Fiskus et Feiga Fiskus née Chajes, sont tous deux de nationalité polonaise. Leib Fiskus est né à Dynów le 22 avril 1896 et Feiga Fiskus à Lesko le 26 octobre 1897, deux municipalités séparées d’une soixantaine de kilomètres en Galicie, alors périphérie orientale de l’empire austro-hongrois (aujourd’hui dans la voïvodie des Basses-Carpates en Pologne)[1]. Les époux ont quitté cette région pour s’établir dans la ville de Stuttgart en Allemagne[2] où la famille va s’agrandir. Leur fille aînée, Hella Fiskus, nait le 12 juillet 1923, suivie de Siegfried Fiskus en 1926 et de Moritz Fiskus le 7 juillet 1930. Tous trois, bien que nés en Allemagne, sont de nationalité polonaise comme leurs parents. Les Fiskus émigrent en France dans le courant de l’année 1933 et s’installent à Belfort.

Le refuge

Aurillac (Cantal)

Le 18 juin 1940, les troupes allemandes entrent dans Belfort. En vertu des conventions d’armistice du 22 juin 1940, le Territoire de Belfort appartient à la zone réservée. La présence des autorités allemandes y est plus contraignante que dans d’autres territoires occupés, même si le département échappe à l’annexion qu’ont connue ses voisins alsaciens. La famille Fiskus quitte son domicile du 7 rue du Petit Marché et trouve refuge en Auvergne, dans le Cantal. Le 26 juin 1940, c’est à Houade, petit hameau à plus de 1 000 mètres d’altitude rattaché à la commune de Lascelle dans la vallée de Mandailles que les Fiskus font viser leurs cartes d’identité, certainement dirigés sur place par le service des réfugiés. La ville d’Aurillac est éloignée d’un peu moins de 20 kilomètres et c’est seulement à la fin du mois d’août que la famille déménage pour la préfecture du département du Cantal. Elle occupera d’abord un logement au 17 rue du Collège puis, quelques semaines après, au 14 rue du Monastère comme l’atteste le récépissé de la demande de carte d’identité de Siegfried Fiskus délivré par la préfecture d’Aurillac au début de l’année 1941. Marchand de tissu, confection et bonneterie, Leib Fiskus reprend son activité à Aurillac comme commerçant forain.

Récépissé de demande de carte d’identité, 13 janvier 1941, AC Cantal 3 SC 7 471

Dès la rentrée scolaire 1940, Siegfried Fiskus est scolarisé au lycée Émile Duclaux d’Aurillac en classe de troisième A’.

Registre d’inscription au lycée Émile Duclaux, année 1940, AD Cantal 1 077 W 91

Sur le certificat de scolarité ci-dessous, daté de janvier 1941, le prénom Simon remplace celui de Siegfried : est-ce en raison de la forte consonance étrangère, de surcroit allemande ? Le prénom Simon est celui qui sera utilisé à l’occasion de la remise des prix lors du palmarès du lycée Émile Duclaux pour l’année scolaire 1940-1941 (AD Cantal 1 077 W 103). Curieusement, à la fin de l’année scolaire 1941-1942, Simon redevient Siegfried lorsque le palmarès du lycée est publié.

Certificat de scolarité, AD Cantal 3 SC 7 471

À la rentrée scolaire d’octobre 1941, alors que Siegfried Fiskus intègre la classe de seconde, son frère entre à son tour au lycée Émile Duclaux, en classe de sixième.

Entre temps, en juin 1941, un second statut des juifs vient compléter la loi du 3 octobre 1940 portant statut des juifs. La loi du 2 juin 1941 élargit la définition donnée huit mois plus tôt : est juif quiconque, de religion juive, a au moins deux grands-parents juifs, ainsi que toute personne, quelle que soit sa confession, dont trois grands-parents au moins sont de « race juive » c’est-à-dire, indique la loi, appartiennent à la religion juive. Celle-ci se présume par la non-appartenance à une autre religion, les conversions postérieures au 25 juin 1940 n’étant pas prises en compte. À Aurillac, les Fiskus passent du statut de réfugiés étrangers à celui de juifs étrangers.

Liste nominative des Juifs résidant à Aurillac au 15 juin 1941, AD Cantal 1 W 153

Sur le document ci-dessus, les noms de Leib et Hella Fiskus ainsi qu’une mention de Fiskus sans prénom, certainement Feiga, ont été ajoutés au crayon à papier en bas de la liste. Siegfried et Moritz, plus jeunes, ne figurent pas sur cette liste.

Avec les rafles de l’été 1942, le danger croît. Le 26 août 1942, comme de nombreuses localités de la zone sud, la ville d’Aurillac est le théâtre d’arrestation de juifs. Jacques Grelier, nouveau proviseur du lycée Émile Duclaux, successeur de R. Couzinié, aide les deux frères à obtenir des faux papiers. Sur la carte d’identité scolaire délivrée par le lycée pour l’année scolaire 1942-1943, Siegfried Fiskus devient Serge François Foder né le 6 février 1926 à Belfort.

Carte d’identité scolaire au nom de Serge Foder, année scolaire 1942-1943

Busset (Allier)

Hella Fiskus, sa soeur, est elle aussi en danger. Par l’intermédiaire d’un jeune rabbin, elle entre en contact avec un groupe d’étudiants réfugiés de l’université de Strasbourg repliée à Clermont-Ferrand[3]. Ces derniers lui procurent une fausse carte d’identité qui lui permet de se déplacer. À Clermont-Ferrand, elle fait également la connaissance de Simone Spanien, employée de l’UGIF (Union générale des israélites de France[4]), épouse de Samuel Spanien, l’avocat chargé de la défense de Léon Blum au procès de Riom (février-avril 1942). Simone Spanien trouve un refuge pour les deux frères Fiskus à Busset dans l’Allier, commune à quelques kilomètres au sud-est de Vichy. Ils sont accueillis par une « vieille dame » (témoignage de Hella Fiskus). D’après un témoignage de Maurice Fiskus datant de juin 1960, il s’agirait de Mme Desfarges, épouse d’un médecin de Busset. Hella Fiskus y trouve également refuge quelque temps. Dans son journal, Alice Ferrières[5], jeune enseignante de mathématiques à Murat, impliquée dans l’assistance et la mise à l’abri des juifs, mentionne pour janvier 1943 que « les deux frères sont près de Vichy chez la femme d’un docteur »[6].

Carte d’identité de Simone Spanien, octobre 1944, archives privées Sylvie Servan-Schreiber

À Clermont-Ferrand, Simone Spanien habite au 14 rue Lagarlaye. Le domicile se compose d’un appartement au premier étage et de deux pièces au sixième dont l’une lui sert de bureau pour ses activités dans le cadre de l’UGIF et l’autre lui permet d’héberger des gens de passage ou des étudiants. D’après le témoignage de sa fille, elle s’est employée à fournir des faux papiers aux enfants, principalement des enfants juifs venant de l’Est dont les parents pensaient qu’ils seraient plus en sécurité dans des familles d’accueil. Une fois les fausses identités attribuées, Simone Spanien mettait une petite annonce dans le journal « Cherche famille d’accueil ». Ces familles étaient rémunérées par elle sur des fonds provenant de l’UGIF, avec l’espoir que par attachement aux enfants, si par malheur les pensions n’étaient plus réglées, elles les garderaient quand même à l’abri (témoignage de Denise-Ariane Spanien MacDonald, janvier 2021).

À Aurillac, la situation n’est pas sans danger pour les parents Fiskus. En février 1943, Leib Fiskus figure sur une liste de juifs étrangers devant être arrêtés et dirigés sur le camp de Gurs. Déclaré intransportable en date du 28 février 1943 parce qu’il vient de subir une opération chirurgicale à l’hôpital d’Aurillac, il n’est pas pour autant à l’abri de l’arrestation et de l’incorporation dans un camp de travailleurs étrangers. En mars 1943, le préfet de région rappelle au préfet du Cantal que « les juifs étrangers n’ayant pu faire partie des convois des 25 et 26 février pour cause de maladie, doivent être, une fois guéris, dirigés sur camp de Travailleurs Étrangers » (AD Cantal 1 W 153 2). Dans le courant du mois de mars, le docteur Dupuy d’Aurillac lui fournit des certificats médicaux attestant que son état de santé nécessite un traitement à domicile et qu’il est dans l’incapacité de travailler (AD Cantal 10 W 235 et AD Puy-de-Dôme 900 W 63). Vrais ou faux certificats ? Leib Fiskus ne sera pas arrêté.

Montélimar (Drôme)

En septembre 1943, Siegfried Fiskus, toujours sous le nom de Serge Foder, intègre l’école de préparation militaire d’Épinal repliée à Montélimar dans laquelle il exerce la fonction de répétiteur.

Photographie de classe du 3ème groupe de l’école de préparation militaire. Siegfried Fiskus, alias Serge Foder, est assis au 1er rang, deuxième à droite.

Qui lui a permis d’intégrer cette école ? La question est pour l’instant sans réponse. Durant son séjour à Montélimar, il fait partie d’un réseau de résistance. Son activité de résistance débute-t-elle avant son arrivée dans cette ville ? Encore une fois, la question reste sans réponse. Les archives conservées par sa soeur contiennent des courriers de Michel Sanouillet, sergent FFI (Forces françaises de l’intérieur), son responsable de réseau, attestant de son activité de résistant[7]. Ce dernier ne le connaissait que sous le nom de Serge Foder et ne savait pas qu’il était juif. En revanche, il savait qu’il était membre du Mouvement national contre le racisme (MNCR). Siegfried Fiskus était-il communiste ? Le MNCR est créé au printemps 1942. Ce mouvement se veut une réponse œcuménique à la persécution antijuive. Émanation de la section juive de la Main-d’oeuvre immigrée (MOI) dirigée par Adam Rayski, il se donne pour fin d’alerter l’opinion publique sur les dangers de l’antisémitisme pour la nation, de provoquer un mouvement de solidarité des non-juifs vers les juifs et de susciter la résistance des persécutés. Implanté à Paris, Lyon, Marseille et Nice, le mouvement est dirigé par Lili Berger-Gronowski assistée de Léon Chertok, Simon Cukier et Jeanne Arrager-Oguz. Il tisse des liens avec la hiérarchie catholique et les milieux protestants et publie deux journaux qui se font l’écho des exactions menées à l’Est : J’accuse en zone nord, Fraternité en zone sud. Le mouvement participe notamment à des opérations de sauvetage de juifs. Après la Libération, il ouvre des foyers pour enfants juifs. En avril 1944, Alice Ferrières mentionne dans son journal que Siegfried Fiskus est venu la voir à Murat dans le Cantal pour faire de la propagande pour le MNCR. Une lettre du capitaine de Lassus, chef des FFI de la Drôme atteste également que Serge Fiskus dit Foder faisait partie de l’Armée secrète[8].

Attestation du capitaine de Lassus, 2 décembre 1946, AD Cantal 2 258 W 19

Attestation de Charles Tourneur, 13 juillet 1946, AD Cantal 2 258 W 19

Le 22 juin 1944, Siegfried Fiskus est arrêté à Montélimar, sous le nom de Serge Foder, selon les sources par la Feldgendarmerie ou par la Milice, pour ses activités de résistants et non parce que juif. D’après un courrier de Michel Sanouillet, il a été dénoncé. Il est transféré à Lyon au fort de Montluc puis à Compiègne. Sa famille tente d’obtenir des nouvelles. Hella Fiskus contacte Charles Tourneur, le directeur de l’école préparatoire militaire d’Épinal. Ce dernier lui adresse une réponse le 22 juillet 1944[9].

Lettre de Charles Tourneur à Hella Fiskus, 22 juillet 1944

La déportation

Drancy – Auschwitz – Hailfingen

Siegfried Fiskus arrive au camp de Drancy le 3 juillet 1944. Il est enregistré sous le nom de Serge François Foder. Le 31 juillet 1944, il fait partie du convoi 77 à destination d’Auschwitz. Ce convoi emporte 1 310 personnes : 704 hommes et 606 femmes, parmi lesquels 324 enfants, raflés pour la plupart dans les centres de l’UGIF de région parisienne par les SS de Brunner. À l’arrivée du convoi, 291 hommes (B 3 673 – B 3 963) et 183 femmes (A 16 652 – A 16 834) ont été enregistrés et envoyés au camp en tant que détenus. Siegfried Fiskus est de ceux-là et a reçu le numéro B 3 755. Les 836 autres déportés du convoi 77 sont tués dans les chambres à gaz.

Grâce à Volker Mall, son parcours de déporté travailleur dans les camps nazis est bien connu. Le 26 octobre 1944, Siegfried Fiskus est dans un transport quittant le camp d’Auschwitz pour celui de Stutthof près de Gdansk avec à son bord au moins 75 détenus du convoi 77. Ils portent des numéros attribués à Auschwitz compris entre B 6 75 et B 9 35.

Carte de détenu du camp de Stutthof au nom de Serge Foder

Il est enregistré, toujours sous sa fausse identité, comme entrant au camp de Stutthof le 28 octobre 1944 et reçoit le numéro 99 386. La date de naissance est le 6 février 1925 à Belfort. Son adresse est mal orthographiée, Chantelimart, Awence Saint Martin pour Montélimar, avenue Saint Martin. Le 17 novembre 1944, il est affecté au camp extérieur de Hailfingen/Tailfingen. La mention « Überstellt 17. Nov. 1944 Natzweiler », colonne du milieu de sa carte de détenu, en atteste. Tailfingen est un camp de travail où, à partir de 1941, des prisonniers de guerre et des travailleurs forcés sont employés à l’agrandissement et à la remise en état de l’aérodrome de chasseurs de nuit, créé en 1938. En novembre 1944, un kommando extérieur du camp de concentration de Natzweiler/Alsace y est installé. Sur la carte de Siegfried Fiskus alias Serge Foder, Natzweiler désigne par conséquent Hailfingen. 601 détenus juifs du camp de Stutthof ont été transférés au camp de Hailfingen/Tailfingen et ont dû y travailler dans des conditions déplorables. La mort de 189 détenus est attestée. Siegfried Fiskus meurt à Hailfingen le 22 janvier 1945, quelques jours avant d’avoir 19 ans, sous le nom de Serge Foder. Il figure toujours sous ce nom sur la stèle commémorant les 75 déportés du camp de Hailfingen, stèle inaugurée au cimetière de Tailfingen en 2010. Lors du remplacement de la plaque en 2017, le nom de Serge Foder a été maintenu.

Carte attestant du décès de Serge Foder

Le 4 mars 2022, une pierre (stolperstein) a été posée devant le Weimarstraße 15 à Stuttgart, lieu de résidence de la famille Fiskus lorsqu’elle vivait en Allemagne. Cette commémoration a été organisée par l’association de Volker Mall et s’est déroulée en présence de Marc Genzel (neveu de Siegfried Fiskus) et de son épouse, de Muriel Klein-Zolty et de Pierre Caudrelier de la Société germano-française.

Stolperstein à la mémoire de Siegfried Fiskus, photographie Marc Genzel, 4 mars 2022

Sources

  • Archives départementales du Cantal 1 W 153 1, 1 W 153 2, 7 W 372, 10 W 235, 1 077 W 91, 1 077 W 103, 2 258 W 19, 3 SC 7 471, 3 SC 10 190.
  • Archives départementales du Puy-de-Dôme 900 W 63.
  • CABANEL, Patrick, Chère Mademoiselle… Alice Ferrières et les enfants de Murat, 1941-1944, Paris, Calmann-Lévy/Mémorial de la Shoah, 2010.
  • D’une mémoire à une autre, numéro 6, journal de l’association « Le Train de la mémoire », mai 2022.
  • DOULUT, Alexandre, KLARSFELD, Serge, LABEAU, Sandrine, Mémorial des 3 943 rescapés juifs de France, Paris, The Beate Klarsfeld Foundation/FFDJF/Après L’Oubli, 2018.
  • MALL, Volker, Die Häftlinge des KZ-Außenlagers Hailfingen/Tailfingen, Bad (Books on demand), 2014.

Notes

[1] Bien que tous deux nés dans l’empire austro-hongrois, les époux Fiskus sont de nationalité polonaise suite à la signature du traité concernant la reconnaissance de l’indépendance de la Pologne et de la protection des minorités polonaises signé le 28 juin 1919.

[2] Les recherches actuelles n’ont pas permis de connaître la date d’arrivée des époux en Allemagne.

[3] Le 23 novembre 1939, les sept facultés de l’université de Strasbourg quittent l’Alsace et se replient en Auvergne pour s’installer dans les locaux de l’université de Clermont-Ferrand.

[4] L’Union générale des Israélites de France (UGIF) est instituée, sur injonction des Allemands, par une loi de l’État français du 29 novembre 1941, publiée au Journal officiel le 2 décembre 1941.

[5] Alice Ferrières a été la première femme en France, et la 83ème dans le monde, à recevoir le titre de Juste parmi les nations décerné par l’institut israélien Yad Vashem le 28 juillet 1964. Elle a été la deuxième personne en France à recevoir ce titre après le père Jean Fleury reconnu Juste parmi les nations l’année précédente.

[6] CABANEL, Patrick, Chère Mademoiselle… Alice Ferrières et les enfants de Murat, 1941-1944, Paris, Calmann-Lévy, 2010, p. 444.

[7] Né en 1924 à Montélimar, Michel Sanouillet entre dans la Résistance en 1942. Après-guerre, il entreprend ses recherches sur les mouvements d’avant-garde au XXe siècle. Historien de l’art et universitaire, il devient un des spécialistes du mouvement Dada, auteur de nombreux articles et ouvrages sur ce sujet.

[8] Créée à l’automne 1942, l’Armée secrète rassemble les effectifs paramilitaires des trois principaux mouvements de la zone Sud (Combat, Libération-Sud et Franc-Tireur). Étant dans un premier temps une composante des Mouvements Unis de la Résistance, créés officiellement en janvier 1943 sous l’action de Jean Moulin, elle ne rassemble pas encore les forces de la zone Nord. En avril 1943, les forces paramilitaires des principaux mouvements de la zone Nord intègrent l’Armée secrète qui désormais s’étend sur tout le territoire national. Bien qu’un accord ait été conclu entre la Parti communiste et la France combattante, les Francs-Tireurs Partisans conservent leur autonomie. En février 1944, l’Armée secrète fusionne avec les Forces françaises de l’intérieur.

[9] Il est à noter que la lettre est adressée à Hélène Foder.

 

This biography of Siegfried FISKUS has been translated into English.

Contributeur(s)

Élèves de la classe de 1ère ASSP2 (baccalauréat professionnel - Accompagnement, soins et services à la personne), lycée des métiers Raymond Cortat, Aurillac (Cantal), année scolaire 2021-2022 accompagnés par Jean-Michel RALLIÈRES, professeur d'histoire-géographie. Marc GENZEL (neveu de Siegfried FISKUS).

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