Noussen GOURENZEIG

1899-1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , ,

Noussen GOURENZEIG

Ci-contre : Acte de mariage de Noussen et Rosa. Source : Archives de Paris, cote 20M79

Selon les sources, son prénom est souvent différent : Noussen, Nuissen, Nusen et Noussem. Le patronyme est aussi noté différemment : Gourenzeig, Gourenceig, Gourentzeig et Gurencajg. Dans cette biographie, nous utiliserons « Noussen Gourenzeig ».

D’après son acte de mariage, Noussen Gourenzeig, fils de Cale Gourenzeig, un tailleur, et de Perla Szpajzman, sans profession, serait né le 24 octobre 1899 à Varsovie, ville qui, à l’époque, appartient à l’empire de Russie. Par contre, sur le document officiel qui lui octroie la nationalité française, il serait né à Grouetz, ville polonaise également intégrée à l’empire russe, le 6 novembre 1900.

Carte de l’Europe en août 1914. Source : https://www.herodote.net/L_Europe_a_la_veille_de_la_Grande_Guerre-synthese-61.php

 

Extrait du décret du 15 septembre 1938 accordant la nationalité française. Source : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/mm/media/download/FRAN_0312_38517_Lmedium.
jpg

D’après le livre écrit par son fils après la guerre, Noussen fuit la Russie direction Paris à l’âge de 18 ans afin d’éviter la mobilisation pour la guerre russo-polonaise1. En effet, en 1919, la guerre russo-polonaise éclate à cause du manque de précision du traité de Versailles à propos des frontières russo-polonaises. La Russie veut donc reprendre des territoires polonais et inversement.

D’après l’extrait des minutes du tribunal de commerce du département de la Seine, Noussen obtient en 1920 l’autorisation de domicile en France.

Extrait des minutes du tribunal de commerce du département de la Seine
Source : Archives nationales, cote dossier 662

Plus tard, comme l’atteste le premier document présenté, Noussen se marie avec Rosa Tukier le 17 septembre 1929 à la maison commune de Paris et a quatre enfants : André, Joseph, Marie et Paulette. Toujours d’après l’extrait des minutes du tribunal de commerce du département de la Seine, Noussen et Rosa se seraient mariés avant de venir en France car il est noté « marié sous le régime russe ». En fait, d’après la fiche matricule militaire de Noussen, ce mariage a eu lieu le 4 juin 1919 à Varsovie. Peut-être ont-ils eu besoin, pour des raisons administratives, de se marier également en France.

Fiche matricule militaire de Noussen.  Source : Archives de Paris, cote D4RI 3686

Dans son livre, Joseph le décrit comme « carré, solide et acharné au travail »2. Sa fille Paulette dit également de son père que c’était un homme enjoué qui aimait rire et blaguer. Elle ajoute que, le soir, les frères de Noussen venaient à l’appartement et ensemble ils jouaient, aux cartes notamment.

Comme le montre le recensement de 1931, ils vivent au 397 rue des Pyrénées à Paris. C’est un quartier très cosmopolite.  Il est tailleur pour femmes avec deux frères et une couturière, au 1 place Emile Landrin, non loin de la place Gambetta, comme l’atteste le bottin de commerce de 1941.

Extrait de l’Annuaire du commerce Didot. Bottin de 1941. Source : Archives de Paris

Il avait également des stands au Carreau du Temple, un marché couvert parisien très ancien situé dans le 3ème arrondissement de Paris. Il travaillait beaucoup, de 6 heures du matin à 10 heures du soir. Il est donc bien intégré dans sa vie professionnelle et se sent bien en France. Aussi, il obtient la nationalité française en 1938 grâce à un décret du président de la République Albert Lebrun. À cette époque, les gens devaient payer des frais de sceau pour avoir la nationalité, Noussen a donc payé 1324 francs. L’obtention de la nationalité française est sans aucun doute un moment important pour lui.

Son travail lui permet de faire vivre confortablement sa famille qu’il envoie chaque année en vacances, en bord de mer et qu’il rejoint les dimanches.

En 1940, le régime de Vichy publie les premières interdictions professionnelles des Juifs. Tous les Juifs doivent aussi aller se déclarer dans les commissariats de quartier. Noussen refuse de s’y rendre.

Le 21 décembre 1940, Monsieur Deluchat est nommé par la préfecture de police administrateur provisoire de l’entreprise de Noussen.

Demande d’arrêté ministériel de nomination d’administrateur provisoire. Source : Archives nationales, dossier 662

Le 17 janvier 1941, Noussen est radié du registre des métiers. Il perd également sa patente au Carreau du Temple. Le fait est que beaucoup de marchands du Carreau étaient juifs. Marc Knobel, dans un article paru en novembre 2018 dans la revue des Deux Mondes, explique : « Le 10 mai 1941, le journal collaborationniste Le Matin écrit : ≪ Peu à peu, le commerce parisien est débarrassé des éléments troubles qui, trop longtemps, ont nui à son développement, à sa renommée de bon goût et de probité. Certains ghettos comme le Carreau du Temple ne tarderont pas à être organisés. Ils reprendront alors leur physionomie véritable. […] En exécution d’une ordonnance allemande du 26 avril 1941 en date du 1er août 1941, les services de la préfecture de police de Paris retirent aux marchands ambulants, brocanteurs ou voyageurs de commerce juifs, les autorisations dont ils sont titulaires. Au terme de deux opérations menées en juillet et septembre 1941, 4 447 autorisations sont retirées, résume l’historien Laurent Joly. 409 brocanteurs du Carreau se voient retirer leur carte professionnelle. Cette mesure accompagne une vague de mises sous administration provisoire. En mai 1941, plusieurs milliers de petits commerces juifs sont frappés. »

D’après l’article du journal Le Monde mis en ligne le 5 décembre 2015 « Le décret-loi du 22 juillet 1940 prévoyait, lui, la révision systématique de toutes naturalisations accordées depuis 1927 – 1927, parce que la loi du 10 août 1927, qui en remplaçait une fort ancienne de 1889, facilitait l’acquisition de la nationalité française en réduisant de dix à trois ans la durée de domiciliation sur le territoire […] et en multipliant les cas d’accession automatique. De fait, de 1917 à 1940, près de 900 000 personnes ont acquis la nationalité française. […] Pendant quatre ans, la Commission va exclure de la communauté française 15154 personnes, dont le Journal officiel va publier les listes – un peu moins de la moitié auraient été Juifs, encore qu’il soit difficile de l’établir. C’est peu, sur le nombre de personnes susceptibles d’être déchues (900 000) – c’est que la Commission, même si la loi n’en soufflait mot, était d’abord dirigée contre les Juifs. Les étrangers juifs étaient depuis octobre 1940 internés dans un camp spécial ou en groupement d’étrangers – les dénaturalisés aussi. Le premier convoi de déportés (27 mars 1942) change la nature de la dénaturalisation, c’est bien vers la mort que les sages de la commission envoyaient désormais les déchus juifs de la nationalité.3 »

En 1941, comme nous pouvons le lire sur le Journal Officiel du 21 août 1941, la famille perd la nationalité française en vertu du décret-loi du 22 juillet 1940. Noussen est très en colère et sent que sa famille, désormais dépossédée de la nationalité française, est en danger en zone occupée. Il décide donc de partir en zone libre. La France est en effet séparée en deux zones : une occupée et commandée par les Allemands et une zone libre dirigée par le gouvernement du Maréchal Pétain. D’après un courrier de l’administrateur provisoire de l’entreprise, Noussen aurait quitté la capitale en juin puisqu’il est noté « M. Gourentzeig aurait cessé son exploitation en juin 1941, date à laquelle il serait parti sans laisser d’adresse ».

Courrier de l’administrateur provisoire de l’entreprise. Source : Archives nationales, Dossier 662

 

Tout d’abord, il essaie de passer la ligne de démarcation seul mais il se fait arrêter et passe deux semaines en prison à Chalon-sur-Saône.  Après son arrestation, il traverse cette fois la ligne avec un passeur et s’installe à Lyon. Quelques temps après, il est rejoint par sa famille. Ils habitent au 11 place Antonin Gourju, sur les quais de Saône, vers la place Bellecour.

Ligne de démarcation à Chalon sur Saône (71). Source : https://www.open-museeniepce.com/http:/photo6760

Il travaille maintenant pour « La Petite Jeannette » avec son fils Joseph puis embauche trois personnes4. Tout se passe assez bien, ils sont ensemble et c’est ce qui compte le plus. Ils arrivent même à acheter des produits au marché noir.

En 1944, l’atmosphère est lourde à Lyon : la milice et la Gestapo arrêtent beaucoup de Juifs.  Certains membres de la famille envisagent une fuite en Suisse. Noussen préfère rester à Lyon, il ne veut pas recommencer sa vie ; à Lyon il a un travail, des habitudes, etc. Ce désaccord au sein des membres de la famille provoque des tensions. D’après sa fille Paulette, Noussen n’a pas pris la mesure des dangers que lui et sa famille encouraient. Le 6 juin 1944, le débarquement de Normandie a eu lieu ; il pense alors que la guerre sera bientôt terminée. Il n’a pas vu l’utilité de se cacher. Au pire, pense-t-il, sa famille peut être arrêtée, emprisonnée, mais ils seraient ensemble. Jamais Noussen n’a envisagé l’horreur des centres de mise à mort. Aussi lorsque l’institutrice de Paulette s’est rendue à son domicile pour le convaincre d’envoyer la petite dernière à la campagne, il fut très difficile à convaincre. Mademoiselle Constance Hofer a dû se rendre à plusieurs reprises au 11 place Antonin Gourju pour obtenir l’accord de Noussen. Cette obstination de l’institutrice du groupe Lamartine a sauvé Paulette.

Le 18 juillet 1944, la famille Gourenzeig aurait été dénoncée par une voisine.
Des agents français de la Gestapo sont donc arrivés dans leur appartement en leur demandant leurs papiers pour voir s’ils étaient Juifs. D’après le récit de Joseph5, l’arrestation aurait été réalisée par « Gueule tordue », un milicien collaborateur français connu pour tous ses crimes et ses meurtres commis à cette époque.

« Gueule tordue ». Source : http://museedelaresistanceenligne.org/media494-Francis-AndrA

Ensuite, ils sont emmenés au siège de la Gestapo, place Bellecour, où ils restent une nuit.  Le siège de la Gestapo s’est en effet installé à Lyon après l’occupation de la zone libre. Au début, elle siégeait avenue Berthelot, mais, après des bombardements, elle s’est installée à l’angle de la place Bellecour et de la rue Saint Exupéry. C’est à cet endroit que l’on peut trouver aujourd’hui cette plaque commémorative.

Plaque rappelant un lieu de torture de la Gestapo à Lyon. Source : http://museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=10131#fiche-tab

André réussit à se cacher et à ne pas se faire arrêter, tout comme Marie qui est parvenue à s’enfuir.

Peu après, le 19 juillet, Noussen, son épouse et Joseph sont transférés à la prison de Montluc où ils sont séparés, Noussen et Joseph d’un côté, Rosa de l’autre. Malheureusement, quelques jours plus tard, André et Marie se font eux aussi arrêter et rejoignent leur famille à la prison.

Montluc est une prison située 4 rue Jeanne Hachette dans le 3ème arrondissement de Lyon. C’est une prison militaire construite en 1921 sur les glacis du fort Montluc. Elle est particulièrement connue pour son rôle de lieu de détention pendant la seconde guerre mondiale. Noussen est enfermé dans « la baraque aux Juifs » de cette prison avec ses fils. « La baraque aux Juifs » est un bâtiment de toile et de planches de 30 mètres de long par 6 mètres de large où sont entassés les Juifs dans de très mauvaises conditions.

La baraque aux Juifs dans la cour de promenade principale.
Source : Archives départementales du. Rhône
Cote 4544 W 17

L’emplacement de la baraque aux Juifs aujourd’hui. Source : Photo Christèle Vial

Plan de la prison Montluc
Source :http://museedelaresistanceenligne.org/media496-Plan-de-la-prison-de-Montluc-Lyon#fiche-tab

Plus tard, ils sont transférés à Drancy. Le camp de Drancy est composé de 3 sites distincts, 3 blocs de bâtiments formant la lettre «U». La partie gauche est pour les prisonniers, incarcérés dans des cellules ; ils sont souvent fusillés. La partie droite regroupe toutes les personnes qui doivent être déportées. Le bâtiment du milieu contient les Mischlingen, c’est-à-dire les hommes ou les femmes aryens mariés à un Juif. La journée, ils sont libres de sortir dehors mais, la veille d’un convoi de déportation, un grillage est installé pour isoler le bâtiment de droite. Les grilles du camp sont gardées par des gendarmes français. Pendant leur internement au camp, précisément le 28 juillet 1944, la cour a été grillagée pour séparer les Juifs des autres prisonniers. Une fois arrivés à Drancy, le 22 juillet 1944, Noussen, Joseph et André sont interrogés6. Le 31 juillet 1944, , soit 17 jours avant la libération du camp, Noussen quitte Drancy avec sa famille. Ils sont emmenés à La Courneuve, puis Aubervilliers et enfin Paris. Une fois arrivés, ils sont récupérés par les SS afin d’être entassés, avec d’autres personnes, dans un wagon à bestiaux dans le convoi n°77, comme nous le précise le document du mémorial de la Shoah.

Juifs internés dans le camp de Drancy, France, entre 1941 et 1944
Source photo : United States Holocaust Memorial Museum
crédit photo : USHMM
Source : http://www.ajpn.org/images-camps/1287327403_juifs.jpg

 

Extrait de la liste du convoi au départ de Drancy en direction d’ Auschwitz. Source : Copy of 1.1.9.9 / 11191135
in conformity with ITS Digital Archive, Arolsen Archives
Alphabetical lists of Jews deported from transit camp Drancy (Original transport lists in possession of Bureau National de Recherches Francais)

 

Dans ce wagon, les déportés sont comptés et recomptés sans cesse. Il y a une tinette. Le voyage a duré 3 jours et 2 nuits sans pouvoir boire, ni manger. Les conditions de vie dans ce wagon sont très dures : la faim, la soif, les maladies mais aussi la mort. De nombreuses personnes perdent la vie pendant le trajet. Les corps restent sur place. Les personnes qui parviennent à s’échapper sont fusillées sur place, devant les prisonniers.

En arrivant à Birkenau, les SS procèdent à une sélection. Les hommes d’un côté, les femmes de l’autre. Noussen est séparé de sa femme Rosa et de sa fille Marie qui restent à Birkenau mais reste avec ses fils André et Joseph. Tous les trois sont conduits à Auschwitz.

Joseph, André et Noussen sont rasés, vaccinés et habillés d’une tenue rayée. Joseph et Noussen sont placés au rez-de-chaussée du bloc 2A tandis qu’André lui est placé à l’étage supérieur. Ils travaillent dans une carrière de pierre et n’ont que 30 minutes de répit.

Pendant l’hiver 1944, le temps est terrible, il fait bien trop froid et les prisonniers sont trop peu habillés pour ce temps. André ne supporte plus les conditions de vie et se confie à son père 7 :

« – Je n’en peux plus. Je n’arrive même plus à manger.

– Tiens bon, je vais t’aider.
– M’aider à quoi, papa ? Quelques jours de plus ou de moins, quelle importance ?

– Ça va s’arranger.

– Je n’en peux plus de vivre, papa.

Le lendemain de cette discussion, André se jetant par la fenêtre, alors Noussen dit :

“Vous pouvez tous nous assassiner. Vous pouvez faire de moi ce que vous voudrez mais vous ne pourrez jamais tuer la douleur d’un père dont les pieds baignent dans le sang de son fils. Il est mort vous ne pouvez plus rien contre lui. »

Cet évènement le met dans une souffrance morale accablante et il n’est plus jamais le même après la mort d’André.

Quelque temps plus tard, leur quarantaine prend fin et ils ont l’autorisation de circuler dans le camp, après le travail jusqu’au couvre-feu. Noussen a peu d’espoir, quant à la survie de sa femme, mais il a du mal à croire qu’elle ait pu être gazée. Il n’a aucune information quant au sort de Marie. En revanche, il apprend que ses trois frères, leurs femmes et leurs enfants ont été gazés sauf Izaï qui a été exécuté d’un coup de révolver8.

Après avoir appris toutes ces tragiques nouvelles, le seul objectif de Noussen est de faire vivre Joseph. Il se sacrifie pour la survie de son fils allant jusqu’à lui donner sa portion de nourriture et à travailler à sa place dans la carrière de pierre. Quelque temps plus tard, en novembre 1944, une sélection a lieu et puisque Noussen donne toute sa nourriture à Joseph pour le faire vivre, il n’a plus assez de force pour travailler : il est donc sélectionné pour être gazé9.

Le déroulé des évènements est peu clair car, dans son livre, Joseph évoque des problèmes dentaires et explique que son père est présent avec lui chez le dentiste.

Relevé de l’infirmerie d’Auschwitz. Source : Fonds International Tracing Services de Bad Arolsen

 

Or, les rapports d’Auschwitz indiquent que Joseph est allé chez le dentiste en décembre 1944. Quoi qu’il en soit, c’est à la fin de l’année 1944 que Noussen est conduit à la mort. Il est relativement serein car il sent que son fils Joseph est suffisamment fort pour continuer sans lui et il lui a fait une promesse : « Cette promesse que j’avais faite à mon père et dont plus personne ne pourrait me délier : tenir, m’occuper de ma sœur et faire qu’à partir d’une seule racine l’arbre de notre famille refasse souche10 ».

Aujourd’hui, il ne reste de Noussen que les souvenirs transmis par ses enfants, quelques photos sauvées et un nom gravé sur le Mur des Noms du Mémorial de la Shoah auprès des 75 567 autres noms de juifs déportés de France.

 

Portion du Mur des Noms du Mémorial de la Shoah, Paris. Source : Photo Christèle Vial

 

Camille, Célestin, Corentin, Floriane et Katie

Notes

  1. GOURAND Joseph, Les cendres mêlées, Le Cherche-Midi, Collection Documents, 1996, p.16
  2. Ibid p.16
  3. https://www.lemonde.fr/justice/article/2015/12/05/decheance-de-nationalite-le-precedent-de-vichy_5995601_1653604.html
  1. GOURAND Joseph, op. cit., p 45-46
  2. Ibid p.63
  3. Ibid p.68
  4. Ibid p.80-81
  5. Ibd p.82
  6. Ibid p.102-103
  7. Ibid p.103

 

This biography of Noussen GOURENZEIG has been translated into English.

Contributeur(s)

Camille, Célestin, Corentin, Floriane, Katie, élèves de 3ème1 collège de la Haute Azergues

Reproduction du texte et des images

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