Suzanne SOUSSI
Suzanne Soussi, le courage d’une jeune femme
Suzanne Soussi, née à Paris en 1927, est arrêtée en 1944. D’abord internée à Drancy, elle est ensuite déportée à Auschwitz, puis à Kratzau. Elle est libérée en 1945 par l’Armée Rouge et rentre en France.
ENFANCE
Suzanne Soussi est née à Paris, le 26 mai 1927, à la maternité de l’hôpital Rothschild, dans le XIIe arrondissement. Elle est la fille d’Avram (dit Albert) Soussi, né le 25 mars 1905 à Constantinople dans l’Empire ottoman, et de Perla Horada, mère au foyer née le 8 avril 1905, aussi à Constantinople. Albert a un plus jeune frère, Alfred, né le 25 octobre 1913, à Constantinople, qui vivra ensuite à Marseille. Les parents d’Albert/Avram, Yomtov et Sultana, sont décédés avant 1926.
Les parents de Perla, Avram (9 avril 1872 Constantinople – 16 janvier 1927, à la gare de Goussainville), marchand, et Vida, dite Victoria (Bia ?) Horada (morte à Paris en 1943), viennent s’installer en France entre 1918 et 1924 pour fuir la guerre d’Indépendance qui a lieu en Turquie à la suite de la chute de l’Empire ottoman.
Perla et Avram se sont-ils rencontrés en Turquie ? Étaient-ils « promis » par leur famille ? En tout cas, ils se marient à Paris, à la mairie du XIe arrondissement le 14 août 1926. Il est domicilié 12 cité Lemières, et elle chez ses parents, 3 impasse Popincourt.
Sources : Archives en ligne de la Ville de Paris. Paris XIe. Mariages.
À la naissance de Suzanne, le couple est domicilié à Montreuil, 22 rue Kléber. Suzanne grandit donc en France et est naturalisée française en 1929 (elle l’indique sur sa fiche médicale de retour). Son père exerce le métier de cordonnier. Sa mère a une formation de fourreur, mais ne semble pas exercer de métier et se consacre à son foyer et à l’éducation de ses enfants.
Photo de Suzanne enfant avec ses parents, Albert Soussi et Perla Horada (1929)
Le 23 mars 1930, la famille s’agrandit, et Suzanne a un petit frère : Freed (sic), né lui aussi dans le XIIe arrondissement de Paris.
La jeune fille apprend le métier de couturière et, en 1936, comme en atteste le recensement, habite 3, impasse Popincourt avec ses parents et son frère, dans le quartier de la Roquette, situé dans le XIe arrondissement de Paris. Les deux écoles primaires les plus proches du domicile sont l’école Parmentier et l’école Godefroy-Cavaignac. Nous n’avons pas pu déterminer avec certitude ni celle fréquentée par Suzanne ni celle où est allé son petit frère.
À cette même adresse, réside en 1938 Haïm Vitali Horada, (né le 10 octobre 1914 à « Stamboul », décédé en 2014 à Villers-lès-Nancy) qui est marchand forain, selon sa fiche d’électeur du quartier Roquette 1. Il vit déjà dans cet immeuble en 1931, avec sa mère Victoria, née en 1881 en Turquie, et Hersa (Sarah), née en 1913 en Turquie aussi (recensement 1931, Roquette, p. 203). Il est alors miroitier. Il est le jeune frère de Perla. En revanche, à cette date la famille de Suzanne n’est pas encore installée dans cet immeuble.
Ce quartier, et plus précisément cette impasse, accueille de nombreuses familles juives de Turquie.
Recensement de la famille Soussi en 1936
Sources : État-civil de la Ville de Paris en ligne
LA GUERRE ET LES PERSÉCUTIONS
Les arrestations de ses parents
La famille subit toutes les mesures antisémites édictées par les occupants allemands et l’État français. Il est possible qu’Albert ait perdu son emploi. Les Soussi demeurent dans leur quartier.
Albert est arrêté et déporté en 1942. Nous avons trouvé deux informations contradictoires à ce sujet. Selon le site du Mémorial de la Shoah, il est déporté par le convoi n° 3 du 22 juin 1942. Les 1000 déportés du convoi sont sélectionnés pour les travaux forcés, mais selon Serge Klarsfeld, seuls 34 étaient survivant en 1945. Albert n’en faisait pas partie : il est mort le 28 juillet 1942 à Auschwitz.
Extrait de la liste de déportation du convoi d’Albert Soussi
Sources : CDJC
Selon un document trouvé sur le site de Yad Vashem, Albert Soussi est déporté en septembre 1942. La première information semble être la bonne.
Source : Site de Yad Vashem
Après l’arrestation de son père, Suzanne vit avec sa mère et son frère. Perla est arrêtée en mars 1944. Elle est transférée à Drancy le 27 mars et déportée, sans retour, le 13 avril dans le convoi n° 71. Sur la fiche de fouille du camp de Drancy, il est mentionné qu’elle a dû remettre la somme de 150 francs qu’elle avait sur elle. On peut en déduire que Suzanne, Freed et leur mère avaient beaucoup de difficultés pour survivre. Parmi les mesures antisémites adoptées, l’exclusion de la vie économique frappe durement les familles juives.
Suzanne est-elle arrêtée avec sa mère ? Son frère, Freed, indique dans une attestation manuscrite du 11 décembre 1955 (cf. dossier de Caen 21 P 609 379), que sa sœur a été arrêtée le « ? » mai 1944. Peut-on se fier à ce document, qui signifierait que Suzanne a été arrêtée après sa mère, et confiée à l’UGIF. Ou bien Freed considère-t-il comme une arrestation le fait que Suzanne soit confiée à l’UGIF, qui était entièrement sous le contrôle des autorités allemandes et du camp de Drancy ? On note toutefois que sur sa fiche médicale de retour, Suzanne indique comme dernière adresse en France le 50 rue de Sedaine, et c’est l’adresse à laquelle elle souhaite se rendre après son rapatriement. Il s’agit très probablement de celle de sa tante maternelle, Sarah Horada, épouse d’Ahmed Dahmani (sources : Généanet). S’y est-elle cachée avant que sa tante ne la confie à l’UGIF ?
La rafle de la rue Vauquelin
En tout cas, au moment de son arrestation fatale, Suzanne vit dans un centre pour jeunes filles juives au 9 rue Vauquelin. Ce foyer de jeunes filles avait ouvert ses portes en janvier 1943 sous l’égide de l’Union Générale des Israélites de France (UGIF). Les jeunes filles recueillies étaient pour la plupart orphelines, mais certaines étaient cachées là par leur famille.
Dans la nuit du 21 au 22 juillet 1944, un événement tragique bouleverse le paisible numéro 9 de la rue Vauquelin. Ce lieu, qualifié d’internat, abritait alors une trentaine de jeunes filles juives, parmi lesquelles se trouvait Suzanne Soussi. Certaines poursuivaient leurs études au collège ou lycée, d’autres étaient en apprentissage dans des écoles ou chez un patron. Elles sont toutes arrêtées, avec le personnel juif de l’orphelinat, à cinq heures du matin, en chemise de nuit, pour vérification d’identité, selon le témoignage de Suzanne. Mais ce n’est qu’un prétexte. C’est Aloïs Bruner en personne, le chef du camp de Drancy, qui mène l’arrestation et les transfère dans un camion bâché jusqu’à Drancy, a raconté Yvette Levy, une des survivantes. Presque toutes seront déportées sans retour. Cette arrestation est concomitante avec celles des enfants détenus dans les autres foyers gérés par l’UGIF, à Paris et en région parisienne.
Suzanne reçoit un numéro de matricule, le 25497, et se retrouve avec ses camarades dans des dortoirs dégoûtants, où court la vermine. Le séjour dans le camp de Drancy ne durera pas longtemps. Elle quittera la France par le dernier des grands convois de la région parisienne, celui qui sera ensuite désigné comme le convoi 77. Le camp sera déserté par Bruner et les nazis le 17 août, qui emmènent avec eux des otages au camp de Buchenwald. Les internés qui y étaient encore se retrouvent libres, et quittent progressivement le camp. Mais pour les déportés du convoi 77, l’horreur ne fait que commencer.
Sources : DAVCC. 21 P 609 379
Nous savons que son frère n’est pas déporté, car en 1953 dans le dossier de Suzanne, Freed alors maître d’internat à Reims écrit un courrier concernant sa sœur.
Fait-il partie des milliers d’enfants juifs cachés à travers la France ou en Suisse ? C’est ce que laisse penser le témoignage de son « cousin » publié sur la page Facebook du CRIF en mars 2017, qui rend hommage à Odette Rosenstock, fondatrice du réseau Marcel (Moussa Abadi) qui a caché plus de 500 enfants. Freed aurait été caché, grâce à ce réseau, dans une abbaye de l’Eure. Il est mort à Paris XVIIIe, le 16 décembre 1996.
La déportation à Auschwitz et à Kratzau
Suzanne est déportée à Auschwitz, depuis la gare de Bobigny, le 31 juillet 1944. Le voyage dure trois jours et trois nuits. Les wagons emportent 1306 personnes, dont un bébé d’une semaine et des personnes âgées. Plus de trois cents enfants sont aussi tassés dans les wagons à bestiaux, en pleine canicule. Cent personnes par wagon, pas d’hygiène, presque pas d’eau.
À son arrivée, alors que les enfants, les vieillards, les femmes avec enfant et la plupart des déportés sont conduits vers les chambres à gaz, Suzanne est jugée suffisamment forte pour être sélectionnée pour le travail. Elle entre dans le camp de Birkenau-Auschwitz. Le numéro 16 807 lui est tatoué à la plume sur l’avant de son bras gauche par un ou une déporté. Il sera encore visible le 24 août 1955, quand elle le montre à l’employé chargé de vérifier la véracité de ses dires.
« On est allées en chambre de désinfection. Ils nous ont tabassées pour qu’on se déshabille. On ne voulait pas se mettre toutes nues devant ces mecs. Et puis on s’est mises en file indienne pour être tondues. La honte… On a été traumatisées », raconte Yvette Lévy, née Dreyfus, qui a suivi à peu près le même parcourt que Suzanne depuis la rue Vauquelin, l’ayant suivie fin octobre en Tchécoslovaquie.
Suzanne est transférée le 24 septembre 1944 au camp de Kratzau (Weisskirchen).
Kratzau est situé à côté de la ville de Chrastava en Tchécoslovaquie, dans le nord de la Bohême. Depuis 1938 et les accords de Munich, cette ville de la région des Sudètes est annexée au Troisième Reich. Un camp de concentration pour femmes y a été construit durant la Seconde Guerre mondiale. C’est ici que Suzanne travaille, à l’usine de Spreewerk, entreprises d’armement qui produit des munitions de guerre pour l’armée allemande. Kratzau est un des très nombreux sous-camps de Gross-Rosen.
Gross-Rosen et ses sous-camps
Sources : USHMM
Nous avons retrouvé le déroulement d’une journée type dans ce camp :
- 3h30 du matin : réveil. Les lits devaient être faits.
- 4h15 du matin : appel dans les dortoirs.
- 4h20 du matin : « exode » dans la cour pour aller chercher le petit-déjeuner, chacune à son tour. Le petit-déjeuner était composé de soupe à base d’eau et de pommes de terre ou de légumes, épaissie d’épluchures de pommes de terre crues. Les prisonnières reçoivent ¾ d’un litre par personne. En même temps, elles reçoivent leur ration quotidienne de pain, quelques deux-cent-cinquante grammes, avec cinq à dix grammes de margarine, une tranche de saucisse ou une cuillerée de confiture.
- 5h05 du matin : appel dans la cour pour celles qui partaient à l’usine.
- 5h20 : départ pour l’usine à pied.
- 6h00 : arrivée à l’usine et début de la journée de travail.
- 9h00/9h15 : pause à l’usine.
- 11h30-12h00 : pause du déjeuner composé d’une demi-tasse d’un liquide chaud, un ersatz de café ou du thé à la menthe bu en mangeant le restant de la ration de pain.
12h-18h : travail dans les différents ateliers de l’usine. - 18h10 : appel dans la cour de l’usine et retour au camp.
- 19h00 : arrivée au camp et deuxième appel dans la cour suivi d’un temps d’attente pour la distribution de la soupe.
La soupe du soir, un litre environ, était composée également de pommes de terre, mais elle était plus épaisse et contenait en général des pommes de terre entières dans leur peau, mélangées à quelques betteraves. « Une fois par semaine, nous recevions les éternelles pommes de terre avec un peu de sauce à la viande et, occasionnellement, des oignons. Les dimanches aussi, nous avions droit aux pommes de terre avec un peu de sauce à la viande. Un autre détail concernant la nourriture : dépourvue de sel pour les quinze derniers jours au camp », se souvient une détenue.
- 21h : couvre-feu.
Ce rythme de travail associé à une nourriture très faible conduit inexorablement les détenues à l’épuisement. « « On était quand même avantagées par rapport aux copines au niveau des conditions de travail », assurera pourtant Yvette Lévy en 2019.
Suzanne est libérée le 9 mai 1945 par l’armée soviétique.
« Le 7 mai, pas de travail mais l’ordre est donné de rassembler toutes les filles (équipes de jour et équipes de nuit) d’où les questions et l’inquiétude des déportées. Le directeur de l’usine, amené en voiture avec chauffeur, vient leur annoncer que la fin de la guerre est proche et leur souhaite de pouvoir toutes rentrer dans leurs pays respectifs ! La “commandante”, surnommée Napoléon, car elle avait toujours une main dans son corsage et l’autre dans le dos, est furieuse. Dans la nuit du 8 au 9 mai 1945, les SS ont disparu en laissant leurs uniformes sur place, mais le camp est miné. Les partisans tchèques puis les soviétiques entrent dans le camp : c’est la “libération” », raconte Yvette Lévy (cf. la biographie d’Yvette Lévy, convoi 77.org). Suzanne a-t-elle, comme Yvette et une de leurs camarades, erré dans des fermes environnantes pour trouver quelques œufs à gober ? Aucune trace de son témoignage ne nous est parvenue, si elle en a laissé un.
Seule la fiche médicale établie à son retour en France traduit sa situation physique. Elle ”fait état des nombreux problèmes physiques dus à sa déportation : « aménorrhée (absence de règle), décalcification, mauvaise denture ». Elle a subi un traitement au DDT, contre les poux et autres parasites. Elle aurait perdu 5 kilos depuis sa déportation et son état est jugé « moyen ».
Fiche médicale de Suzanne Soussi établie au retour de sa déportation
Sources : DAVCC. 21 P 609 379
Suzanne est rapatriée le 24 mai 1945, soit relativement rapidement après sa libération de Kratzau. Elle est accueillie à l’hôtel Lutetia, le centre de rapatriement parisien. Sur sa fiche, elle indique vouloir se rendre chez madame Dahmani 50, rue de Sedaine, qui est sans doute un membre de sa famille (voir plus haut). Le logement est situé à 250 mètres de l’impasse Popincourt, ancien domicile des Soussi. Elle ne sait pas encore que ses parents sont décédés, mais elle doit s’en douter ayant été témoin oculaire du génocide.
L’APRÈS-GUERRE
Suzanne Soussi s’est mariée le 29 avril 1954, à la mairie du Ve arrondissement de Paris avec Georges Robert Friedmann (1922-2022). Elle réside dans ce quartier, au 6 rue Lagarde, quand elle remplit son dossier de demande pour obtenir le statut de déporté politique (ce qui signifie déporté en raison de la « race »). Pendant quelques temps, elle résidera, avec son frère, au 30 de la rue Vieille du Temple, dans le Marais, puis au 19 rue Descombes dans le 17e, comme l’attestent des échanges avec l’administration et son dossier. Puis elle est domiciliée au 19 rue du Château d’eau, dans le Xe. Mais son dossier nous apprend qu’elle a ensuite déménagé à Toulon, où sa carte de déportée lui est dérobée dans un vol à la tire. Elle semble y avoir passé le reste de son existence.
À la suite de différentes recherches, nous n’avons trouvé aucune trace d’une descendance. Nos premières recherches ont été effectuées sur les archives en ligne des registres de naissances. Or, les actes de naissances des années durant lesquelles Suzanne aurait pu avoir un enfant ne sont disponibles que sur demande pour raisons personnelles, ce qui n’est pas notre cas. Nous avons donc recherché des membres de la famille afin de les contacter pour leur demander si Suzanne avait eu un enfant. Malheureusement, nous n’avons pas pu joindre le cousin dont nous avons trouvé la trace. Un autre de ses cousins, du côté maternel, ne sait pas grand-chose, étant plus jeune de trente ans ! Cependant, lors de nos recherches sur la mort de Suzanne, nous avons pu observer qu’aucun enfant n’était cité, contrairement à d’autres membres de la famille qui étaient mentionnés sur le faire-part. Nous pensons donc qu’elle n’a pas eu d’enfant.
Sur son dossier de demande, elle note la profession de maroquinière.
Attribution du statut de déporté politique (1955)
Suzanne Soussi a obtenu le statut de déporté politique en 1955.
Sources : DAVCC. 21 P 609 379
L’examen de son dossier de demande nous a interpelés. En effet, les dates qu’elle mentionne ne correspondent pas à ce qu’elle a vécu ; elle écrit avoir été arrêtée en 1943 et libérée en 1944. La date même de son entrée à Drancy est fausse (c’était le 22 juillet et non pas le 27). C’est comme si elle avait voulu effacer ces moments dramatiques de sa mémoire, effacer une année entière… Le superviseur du dossier ne l’a même pas corrigé, hormis la date du convoi !
Extrait du formulaire de demande d’attribution du statut de déporté politique rempli par Suzanne Soussi (1954)
Sources : DAVCC. 21 P 609 379
Pour conclure, la vie de Suzanne Soussi déportée de la Seconde Guerre mondiale et du convoi 77, est un témoignage poignant de sa résilience face à l’horreur de la déportation. Malheureusement, son histoire s’est achevée le 18 novembre 1999, à Toulon. Son courage et sa lutte pour survivre restent un exemple inspirant, rappelant la cruauté de cette période de l’histoire.
Suzanne Soussi demeure une figure de la mémoire collective, nous rappelant l’importance de préserver les leçons du passé.
Sources
- Service Historique des Armées
Division des Archives des Victimes des Conflits Contemporains (DAVCC), dossier 21 P 609 379
- Mémorial de la Shoah
Fiches Drancy, carnet de fouille et cahier de mutations
- Archives municipales de la Vielle de Paris en ligne
Recensement 1931 et 1936
This biography of Suzanne SOUSSI has been translated into English.
Bonjour,
Je voulais vous témoigner toute ma gratitude pour cet hommage bouleversant concernant ma cousine Suzanne Soussi je suis son plus jeune cousin trente ans nous séparait je me rappelle encore d’elle à l’âge de huit ans venant nous rendre visite dans la banlieue de Nancy avec Georges Friedman son mari je garderai d’elle sa tendresse pour moi et mon frère Albert la vie a voulu malheureusement que nous nous sommes perdus de vue mais son souvenir restera éternel.
Shalom
Bonjour Monsieur
Auriez-vous des photographies de cette époque qui permettrait d’enrichir sa biographie?
Bien à vous
Dimitri Vouzelle