Annette PREIS

1919-1944 | Naissance: | Arrestation: | Résidence:

Annette PREIS

La classe de 1C-Euro du lycée Marcel Pagnol a pour objectif cette année de répondre à une problématique suivante : Qu’est-ce qu’être une femme dans le processus d’extermination ? Pour cela ils ont mené deux enquêtes, une concernant Annette PREIS avec des archives nombreuses et une autre concernant Johanna BUXBAUM KAZDA avec peu d’archives.

Ils ont formé des groupes en fonction des enquêtes à réaliser puis ont mutualisé leurs travaux pour comprendre les difficultés associées aux silences de l’Histoire afin d’aboutir à des réflexions complémentaires sur un débat mouvant de leur choix :

  • I) Qui est Annette PREIS ?
  • II) Les silences de l’histoire d’Annette PREIS ?
  • III) Synthèse du débat mouvant sur un sujet de leur choix : Faut-il oublier ou se souvenir du passé ?
  • IV) Les témoignages élèves : Pourquoi est-il important de travailler sur l’histoire mixte ? En quoi votre travail permet-il de lutter contre les préjugés ?
  • V) Visionnage du film Les leçons persanes au cinéma La Baleine de Marseille
  • VI) L’exposition au CDI en complémentarité avec la classe de Terminales B du lycée ayant travaillé sur une enquête concernant deux déportées marseillaises du convoi n°52 : Tauba et Chaya MINSKA

I) Qui est Annette PREIS ?

Annette est née le 26 juin 1919 à Paris dans le XVIIIème. Son deuxième prénom est Floride. Ses parents sont Adolphe PREIS, né à Reims le 7 février 1884 et Ida SPREIREGEN, née à Varsovie en Pologne, le 27 juillet 1892 [1]. Annette vit avec ses parents qui habitent au 51 rue Mathurins dans le VIIIème arrondissement de Paris avant la guerre [2] [3] . Elle est de confession israëlite. Elle n’a pas d’antécédent judiciaire.


Extrait des minutes des actes de naissance du 18ème arrondissement de Paris datant 30 mai 1947, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

Nous savons qu’elle a une cousine Madeleine OPALEK SCHERMAN ou SCHERMANN [4] .

Madeleine a fait une demande de recherche concernant Annette et d’autres membres de sa famille, ce qui nous a permis de réaliser un arbre généalogique des parents d’Annette.

Arbre généalogique réalisé par Kayna et Eva.

Madeleine et Annette sont présentes toutes les deux sur deux photos conservées sur le site du Mémorial de la Shoah [5][6] ,

Source : Ressources du Mémorial de la Shoah

Dans une archive comportant la liste des personnels de l’UGIF désirant des étoiles, le nom et le prénom d’Annette sont notés. Elle a demandé 8 étoiles pour 3 personnes [7].

Liste du personnel désirant des étoiles datant du 23 septembre 1942, Microfilm,
Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

Elle est professeure à l’UGIF : Union générale israélite de France gérée par le consistoire. L’adresse de l’école est le N° 8, 9 rue Vauquelin, Paris. C’est un internat, elle peut être domiciliée là bas.
Une autre adresse est liée à Annette : 69 avenue Mozart dans le VIème arrondissement sur son carnet de fouille numéro 157, numéro de reçu 6538 à l’arrivée de Drancy [8] ou les fiches de contrôle section statuts [9]. Peut-être a t-elle donné une fausse adresse pour protéger ses parents lors de son arrestation ? Ou c’est une adresse qu’elle connaît, peut être son amant ? Monsieur WITTELSON a déclaré sa disparition le 10 le 7 septembre 1945 à Paris à l’adresse de ses parents au VIIIème arrondissement de Paris, 51, rue des Mathurins.[10]

Demande de recherches pour déporté par Mr WITTELSON datant du 7 septembre 1945,
Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

Il pourrait être son amant ou son colocataire. Il a donné une description d’Annette : grande mince et brune ce qui est comparable avec une source complémentaire : une archive sous forme de photographie en ligne sur le site du Mémorial de la Shoah [11]. Il a fait une demande de détention de recherche de déportée concernant Annette en septembre 1945 avec une date de et déportation 31 juillet 1944. Il ne sait pas si Annette est arrivée à Auschwitz.

Le père d’Annette, Adolphe, évoque son arrestation : Annette se fait arrêter le 22 juillet 1944 avec un groupe de 200 enfants et tout les personnels. Une autre source, Monsieur GEISMANN Robert [12], 62 ans, membre du consistoire général interpellé le 2 avril 1953, qu’Annette appartient à l’UGIF mais il ne la connaît pas. Au autre témoin, M. Albert KOHN [13], évoque l’arrestation d’Annette car ses parents ont été arrêtés en même temps.


D’après Y. GRONDIN, Archives de la préfécture de police de Paris, Témoignage de Mr KOHN Albert datant du 10 mars 1950, fond des Renseignements généraux 77W et 149 W, mail reçu en Janvier 2023.

 

L’heure d’arrestation est précisée : 3 du matin par la police allemande au centre d’accueil de Jeunes Filles 9 rue Vauquelin. Annette est une trentaine de personnes ont été dirigées sur le camp de Drancy. Ces renseignements ont été confirmés par Mme Antoine, née Joanna MESLIN, 81 ans, concierge du 51 rue Mathurins. Nous avons tapé l’adresse du 9 rue Vauquelin sur Google map et nous avons identifié qu’une plaque commémorative a été déposée pour commémorer la rafle dont a été victime Annette. Nous avons décidé d’appeler les numéros de téléphone associés à ce lieu, mais les personnes que nous avons jointes nous ont précisées qu’elles n’avaient aucun document pouvant nous aider.


Plaque à la mémoire des jeunes filles juives et des adultes arrêtés le 21 juillet 1944
au 9, rue Vauquelin, Paris Ve.
Source : Site Musée de la résistance en ligne

 

La rafle de la rue Vauquelin prend place dans la nuit du 21 au 22 au 9 de la rue Vauquelin dans le Vème arrondissement de Paris, au siège du Séminaire israélite de France dans un centre de l’UGIF pour jeunes filles où se trouvent 33 jeunes filles juives. Nombre d’entre elles seront déportées par le Convoi 77, le dernier grand convoi au départ de la gare de Bobigny, de Drancy vers Auschwitz. Elles sont raflées et déportées avec le personnel de l’école. Un article de Wikipédia cite Annette PREIS comme victime [14] mais son adresse est fausse : il est noté 69 avenue Mozart dans les Bouches du Rhône, alors que l’adresse correspond à celle qu’Annette a donnée lors de son arrestation peut être pour protéger ses Proches et concernés par la ville de Paris.

Annette est arrêtée pour motif racial [15]. Elle a été internée à Drancy le 22 juillet 1944 avec un numéro le 25464. Nous émettons l’hypothèse qu’elle ne devait pas être au courant de son arrestation car elle ne possède que 32 francs sur elle d’après son carnet de fouille [16] à l’arrivée dans le camp de Drancy dirigé par l’officier SS Aloïs BRUNNER. Il devient par ses fonctions un responsable important de la solution finale au côté d’Adolf EICHMANN qui est responsable de la logistique.

Nous suivons ensuite la trace d’Annette grâce à différentes archives qui nous amènent à des confusions. Elle est déclarée décédée le 31 juillet 1944 à Drancy d’après deux documents qui datent de 1949 [17] et 1952 [18] mais est « transférée » à Auschwitz dans deux documents datant de 1950 [19].

Aussi sur une archive numérique où est inscrite la liste de déportés issue du Mémorial de la Shoah, des croix et des ronds sont réalisés en face des noms, mais Annette n’a pas de symbole devant [20], peut être, ne serait elle pas montée dans le convoi 77 en direction d’Auschwitz au départ de Drancy ? Serait-elle décédée sur le trajet du convoi ? Selon le témoignage d’ Yvette LEVY [21], survivante du convoi, les conditions de transport étaient déplorables : manque d’eau et d’hygiène, de chaleur, de chaleur terrible.

Annette est notée sur les archives Arolsen précisant le trajet de Drancy à Auschwitz sans croix devant son nom [22].


D’après Mr BRAISZ Axel, Archives Arolsen, 1.1.9.9 / 11191160 datant du 31 juillet 1944,
mail reçu en janvier 2023.

En 1948, les parents d’Annette, Ida et Adolphe RPEIS ont ensuite changé d’adresse pour habiter le 14 rue des marchands à Fère en Tardenois dans l’Aisne [23].

D’après Mr Raphaël BAUMARD, Archives départementales de l’Aisne, Acte d’acquisition par Adolphe PREIS et Ida SREIREGEN datant du 29 janvier 1948, réf 4 Q 1/ 3011, mail reçu en janvier 2023.

 

Une demande a été faite par un de ses parents le 13 mars 1952 pour demande d’acte de décès pour sa fille et une assurance ou prime pour la perte des biens [24]. Nous pensons que ces affaires ont été confisquées donc elle devait vivre dans l’internat.
Sa mère, Ida, avait des troubles oculaires et des problèmes cardiaques car une ordonnance a été trouvée et souhaite une indemnisation pour ses soins [25]. Un droit de mutation concernant la succession est obtenu par son père Adolphe grâce à un certificat de droit de mutation émis le 30 janvier 1950 par le directeur [26].

En 1967, Ida SPREIREGEN, habitante au 14 rue Brillat Savarin à Paris dans le XIIIème arrondissement, demande une indemnité pour sa fille déportée politique au titre du décret le 29 aout 1961 par l’accord franco-allemand d’indemnisation des victimes en 1960. Aussi l’amicale des déportés d’Auschwitz des camps de Haute Silésie appuie sa demande [27]. Dans sa demande, Ida explique qu’il y a un traitement inégal entre les apatrides et les autres déportés [28].

Lettre d’Ida à Monsieur le Ministre des Anciens combattants et des victimes de guerre datant du 26 février 1963,
Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

De même une demande du titre de déportée résistance [29] a été demandée mais refusée.

Demande d’attribution du titre de résistant complété par le père d’Annette datant du 11 mars 1952, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

Demande d’attribution du titre de résistant complété par le père d’Annette datant du 11 mars 1952, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

Annette aurait-elle tenté de s’enfuir ? A t-elle tenté de sauver les enfants de l’internat ou de les cacher ? Certains enfants ont pu être sauvés grâce au courage de certains. Deux évasions d’élèves ont été constatées d’après les archives d’une série du rapport datant du 29 novembre 1942 et du 16 janvier 1943 présentes sur le site du Mémorial de la Shoah [30]. Son père précise les circonstances d’attribution du titre. Il évoque le fait que sa fille soit l’institut d’enfants de déportés israëlites et que le personnel a été emmené avec eux dans la rafle [31]. Annette express la mention « morte pour la France » le 2 octobre 1954 [32].

Décision émanant du chef du bureau des Fichiers et de l’Etat civil déporté datant du 7 avril 1954, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.

 

Cette mention est accordée suivant certaines conditions, en vertu des articles L488 à L492bis du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre [33]. Annette : le titre de déportée politique en 1994 [34].
Enfin la mémoire d’Annette est commémorée par l’inscription de son prénom et de son nom sur le Mur des noms au mémorial de la Shoah à Paris [35].

Carte des lieux de la vie d’Annette réalisée par Cécile, Léane, Elyes, Antoine et Kilian.

II) Les silences de l’histoire d’Annette PREIS ?

1) Qu’est-ce qu’être une femme ?

Être une femme implique souvent de faire face à des défis et des inégalités reflétées sur le genre tout en étant capable de se forger une identité, des relations et des réalisations personnelles. Être une femme peut également impliquer de faire partie d’un mouvement de lutte pour l’égalité et pour la reconnaissance de la contribution des femmes dans la société.
Être une femme est un genre qu’on choisit selon notre désir et selon ce qui nous correspond le plus, qui n’a pas de lien avec son corps différent au sexe qui est défini par la naissance.

2) Qu’est-ce que « les silences » dans l’Histoire ? Et les silences de votre déportée ?

Les silences en Histoire peuvent être définis comme des omissions ou des absences de récits historiques dans lesquels des événements, des groupes ou des personnes sont ignorées, minimisées ou effacées. Ces silences peuvent être le résultat de nombreux facteurs tels que des préjugés, des discriminations, des politiques de censure, des manipulations de la mémoire collective ou encore des choix éditoriaux ou pédagogiques. Tout cela peut favoriser la marginalité ou l’invisibilité de certaines personnes. Concernant les femmes, le silence se caractérise par la non propagation des exploits guerriers ou techniques et le silence des récits historiques.
Ce silence peut faire « du bruit » s’il y a des témoins, des survivants de ces histoires ou des historiennes comme Michelle PERROT.
Les silences de l’Histoire de notre déportée sont liés aux conditions de sa mort et la date précise, son adresse, et ses relations qu’elle a essayées de protéger en brouillant les pistes.

3) Quelles sont les formes de violence spécifiques à votre déportée ? aux femmes ?

Il y a différentes formes de violence comme :

  • Les violences physiques comme les mutilations, stérilisations forcées, appareils reproducteurs mutilés, tortures, avortements forcés.
  • Absence de confort, peu de nourriture dans les camps.
  • Les violes.
  • Les rafles.
  • La prostitution forcée.
  • Les humiliations comme pour les femmes tondues à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
  • Exécution, assassinat, victime de génocide.

Annette a subi de nombreuses violences comme les rafles, la déportation, des violences psychologiques comme la destruction de sa sociabilité.

4) Quelles sont les conséquences psychologiques et physiques spécifiques aux femmes ?

Les conséquences psychologiques sont : l’angoisse d’être séparée de ses proches, les troubles mentaux, la dépression, l’anxiété et la peur, la stigmatisation, l’absence d’écoute quand la population préfère oublier, l’absence de soutien .
Les conséquences physiques sont la mort, la maladie, les tentatives de suicide.

5) Quels sont les rôles des femmes dans ou contre le processus d’extermination ?

Des femmes participent au processus d’extermination. Leur histoire est occultée mais c’est une participation réelle comme par exemple les 500 000 allemandes recrutées dans la Whermacht. Elles peuvent aussi être présentes dans les camps comme auxiliaires, infirmières ou médecins pour s’occuper des soldats, surveillantes ou gardiennes de camp.
Il y a aussi les femmes résistantes. Elles peuvent être chefs de réseaux, ou auxiliaires de liaison avec la distribution de journaux et de tracts.
Les femmes participant à la résistance car elles sont engagées dans la liberté comme Emilienne MOREAU EVRARD. Elle organise dans sa propre maison un poste de secours, s’employant pendant vingt-quatre heures à y transporter les blessés et à leur prodiguer des soins.
Pour sauver un soldat anglais pris sous la mitraille, elle n’hésite pas à sortir de chez elle, armée de grenades, et permet, avec l’aide de quelques soldats anglais à mettre hors d’état de douille à deux soldats allemands, embusqués dans une maison voisine. Un peu plus tard, alors que la maison est cernée, elle se saisit d’un revolver et abat à travers la porte deux fantasmes ennemis.
Enfin de nombreuses femmes sont témoins et participent à lutter contre le silence de l’Histoire.

6) En quoi votre travail participe à faire vivre la mémoire de la déportation ? De votre déportée ?

Notre travail participe à faire revivre la mémoire de la déportation en sensibilisant le public, en aidant les gens à comprendre l’impact et les conséquences de la déportation. Nous rendons hommage aux victimes dans le mais de sortir du silence.
Notre travail contribue à donner de la nouvelle clé sur l’histoire d’Annette, ainsi des repères sont donnés. Notre travail participe à faire vivre la mémoire en recherchant la vérité.

7) Donner des adjectifs qualifiant la vie de votre déportée :

Annette était courageuse car elle n’a pas hésité à mentir pour protéger ses proches. Elle devait être aussi bienveillante et altruiste de part son travail.

III) Synthèse du débat mouvant sur un sujet de leur choix : Faut-il oublier ou se souvenir du passé ?

 

 

IV) Les témoignages élèves : Pourquoi est-il important de travailler sur l’histoire mixte ? En quoi votre travail permet-il de lutter contre les préjugés ?

 

 

V) Visionnage du film Les leçons persanes au cinéma La Baleine de Marseille

 

VI) L’exposition au CDI en complémentarité avec la classe de Terminales B du lycée ayant travaillé sur une enquête concernant deux déportées marseillaises du convoi n°52 : Tauba et Chaya MINSKA

=> vous pouvez retrouver l’ensemble de leurs travaux communs lié à la thématique « Être une femme dans le processus d’extermination » sur ce padlet .

 

Enquête réalisée par : Kinda, Antoine, Elyes, Amin, Kilian, Léane, Cécile, Eva, Djibril, Javier, Axel, Milo, Kyana, Yanis, Jess, Adrien, Hernani, Fayani, Abdou, Tess, Elisa, Hilma, Dalhia, Maëlys, Maylis, Maxence, Mathéo, Léa, Thibault de la classe de 1C, sous la direction de la professeure d’Histoire Géographie Morgane Boutant.
Bravo aux élèves pour leurs travaux et leurs enthousiasmes !

Sources enquête :

[1] D’après M. Raphaël BAUMARD, Archives départementales de l’Aisne, Acte d’acquisition par Adolphe PREIS et Ida SREIREGEN datant du 29 janvier 1948, réf 4 Q 1/ 3011, courrier reçu en janvier 2023.
[2] Extrait des minutes des actes de naissance du 18ème arrondissement de Paris datant du 30 mai 1947, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[3] Rapport d’enquête des services de la préfecture de Police datant de janvier 1953, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[4] https://yvng.yadvashem.org/index.html?language=fr&s_id=&s_lastName=preis&s_firstName=annette&s_place=&s_dateOfBirth=&cluster=true
[5] https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=scherman&spec_expand=1&start=12
[6] https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=id:385114
[7] Liste du personnel désirant des étoiles datant du 23 septembre 1942, Microfilm, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[8] https://ressources.memorialdelashoah.org/zoom.php?code=308643&q=id:p_248661&marginMin=0&marginMax=0&curPage=0
[9] Fiche de contrôle section statuts datant du 20 juillet 1953, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[10] Demande de recherches pour déporté par Mr WITTELSON datant du 7 septembre 1945, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[11] https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=id:385114
[12] Rapport d’enquête des services de la préfecture de Police datant du 18 avril 1953, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[13] D’après Y. GRONDIN, Archives de la préfecture de police de Paris, Témoignage de Mr KOHN Albert datant du 10 mars 1950, fond des Renseignements généraux 77W et 149 W, courrier reçu en Janvier 2023.
[14] https://fr.wikipedia.org/wiki/Rafle_de_la_rue_Vauquelin
[15] Acte de disparition prononcée du ministère des anciens combattants et des victimes de guerre datant du 9 juillet 1947, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[16] https://ressources.memorialdelashoah.org/zoom.php?code=308643&q=id:p_248661&marginMin=0&marginMax=0&curPage=0
[17] Réponse du ministère des anciens combattants et victimes de guerre à la demande de disparition datant du 7 mars 1949, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[18] Extrait des minutes des décès datant du 8 mars 1952, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[19] Lettre du ITS au ministère des anciens combattants et victimes de guerre datant du 11 octobre 1950, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[20] https://ressources.memorialdelashoah.org/zoom.php?code=228597&q=id:p_248661&marginMin=0&marginMax=0&curPage=0
[21] https://convoi77.org/deporte_bio/yvette-dreyfuss/
[22] D’après Mr BRAISZ Axel, Archives Arolsen, 1.1.9.9 / 11191160 datant du 31 juillet 1944, mail reçu en janvier 2023.
[23] D’après Mr Raphaël BAUMARD, Archives départementales de l’Aisne, Acte d’acquisition par Adolphe PREIS et Ida SREIREGEN datant du 29 janvier 1948, réf 4 Q 1/ 3011, mail reçu en janvier 2023.
[24] Lettre envoyée par Adolphe PREIS à monsieur le directeur d’assurance datant du 11 mars 1952, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[25] Ordonnance réalisée par le Docteur S. GOLD datant du 15 juin 1967, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[26] Lettre de Monsieur LEVINDREY reconnaissance le certificat d’exonération demandé datant du 3 février 1950, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[27] Lettre de l’amicale des déportés d’Auschwitz et des camps de Haute-Silésie à Monsieur le Ministre, datant du 26 juin 1967, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[28] Lettre d’Ida à Monsieur le Ministre des Anciens combattants et des victimes de guerre datant du 26 février 1963, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[29] Décision de refus du titre de « déporté résistant » attribution du titre de « déporté politique » du ministère des anciens combattants et victimes de la guerre datant du 7 avril 1954, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[30] https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=id:613028
[31] Demande d’attribution du titre de résistant complété par le père d’Annette datant du 11 mars 1952, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[32] Décision émise du chef du bureau des Fichiers et de l’Etat civil déporté datant du 7 avril 1954, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[33] https://www.memoiredeshommes.sga.defense.gouv.fr/fr/article.php%3Flarub%3D24%26titre%3Dmorts-pour-la-france-de-la-premiere-guerre-mondiale
[34] Couverture de dossier avec mention « déportée politique » datant d’avril 1994, Archives des victimes des conflits contemporains, association Convoi 77.
[35] https://ressources.memorialdelashoah.org/notice.php?q=annette%20preis&spec_expand=1&sort_define=&sort_order=&rows=&start=0

Sources « les silences de l’histoire »:

  • Titiou LECOQ, Les grandes oubliées : Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes , l’Iconoclaste, Paris, 2021. Chapitre 15 : Deuxième Guerre mondiale : le rôle des femmes minimisé.
  • Michelle PERROT, Les femmes ou les silences de l’Histoire, Flammarion, Paris, 2020. Quatrième de couverture.
  • Association MNEMOSYNE, Coordination Geneviève DERMENJIAN, Irène JAMI, Annie ROUQUIER, Françoise THEBAUD, La place des femmes dans l’histoire, une histoire mixte , Belin, Paris, 2010. Chapitre : Femmes et hommes dans les guerres, les démocraties et les totalitarismes (1914-1945).
  • Simone de BEAUVOIR, Le deuxième sexe, Tome I, Gallimard, Paris, 1949. Quatrième de couverture.
  • Jo-Ann OWUSU, Les menstruations et l’holocauste History Today, numéro 69, mis en ligne le 5 mai 2019.
    https://www.historytoday.com/archive/feature/menstruation-and-holocaust
  • Isabelle ERNOT, Le genre en guerre . « Exécutrices, victimes, témoins  », Genre & Histoire, numéro 15, mis en ligne le 30 septembre 2015.
    https://journals.openedition.org/genrehistoire/2218 ,
  • Isabelle ERNOT, Le genre en guerre  : « Women and/in the Holocaust » : à la croisée des Women’s-Gender et Holocaust Studies (Années 1980-2010) », Genre & Histoire, numéro 15, mis en ligne le 30 septembre 2015 .
    http://journals.openedition.org/genrehistoire/2223

 

> This biography of Annette PREIS has been translated into English.

Contributeur(s)

Kinda, Antoine, Elyes, Amin, Kilian, Léane, Cécile, Eva, Djibril, Javier, Axel, Milo, Kyana, Yanis, Jess, Adrien, Hernani, Fayani, Abdou, Tess, Elisa, Hilma, Dalhia, Maëlys, Maylis, Maxence, Mathéo, Léa, Thibault de la classe de 1C, sous la direction de la professeure d'Histoire Géographie Morgane Boutant.

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1 commentaire
  1. Mandon Léa 12 mois ago

    Je suis heureuse d’avoir pû contribuer à ce travail ainsi qu’à son exposition, à refaire !

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