Jacques TABAK

1936-1944 | Naissance: | Résidence: , , , , , ,

Jacques TABAK

Ci-contre : Fiche d’internement à Drancy de Jacques Tabak. (Mémorial de la Shoah)

 

Nous vous invitons à visiter l’exposition en ligne réalisée par la classe de terminale 4 sur la famille maternelle des enfants Dembicer et Tabak et la réflexion sur le négationnisme menée à l’aide de M. Vincent Geny, professeur de philosophie.
Vous pouvez aussi regarder la cérémonie d’inauguration de l’exposition présentée au lycée le 25 mai 2023.
De même, vous pouvez voir la présentation faite au conseil régional de Strasbourg le 16 mai 2023 par les terminales qui ont participé à un voyage d’étude à Auschwitz.

 

Malgré toutes nos recherches, nous ne sommes pas parvenus à trouver de photo de Jacques Tabak. Nous présentons donc sa fiche d’internement à Drancy qui récapitule sa brève existence. Jacques a eu huit ans le 2 août 1944 pendant le trajet qui l’emmenait vers Auschwitz où il est mort le 5.

« Bon absent service armé »

Pour commencer cette enquête, nous nous sommes appuyés sur le dossier militaire de Jacques Tabak établi entre 1956 et 1960 au moment où l’armée le cherchait pour accomplir son service militaire.

Lettre du 15 avril 1957 concernant la situation militaire de Jacques Tabak adressée par le lieutenant-colonel Francet à la sous-direction régionale du recrutement et de la statistique de Strasbourg.
(Archives du Service Historique de la Défense)

Jacques Tabak fait l’objet d’une enquête militaire, comme son frère Joseph avant lui, car il ne s’est pas fait recenser, ne s’est pas présenté au conseil de révision et n’a pas accompli son service militaire. Il est qualifié de « Bon Absent Service Armé », autrement dit il est considéré comme déserteur. L’enquête déjà en cours à l’époque a permis d’établir qu’il a été interné au camp de Drancy et déporté à Auschwitz en juillet 1944. En 1960, le tribunal de grande instance de Metz établit la date du décès de Jacques Tabak au 5 août 1944 à Auschwitz.

Transcription du décès de Jacques Tabak en mairie de Metz le 15 novembre 1960.
(Archives du Service Historique de la Défense).

Avec l’aide des nombreux documents fournis par Julia Ghisalberti, petite-cousine de Jacques Tabak, nous reprenons cette enquête pour tenter de mieux connaître sa brève existence.

La vie à Metz jusqu’en 1939

Jacques TABAK est issu d’une famille tchécoslovaque qui a immigré en France en 1926 en même temps que les parents et frères et sœurs de sa mère. D’après une enquête menée en 1973 par l’association d’entraide juive United HIAS Service, son père, Salomon, aurait vécu et travaillé à Paris en 1923-24 alors que sa femme et ses filles vivaient encore à Jasina en Tchécoslovaquie. Jacques est né le 2 août 1936 à l’hôpital Belle-Isle de Metz. Il est le dernier des 7 enfants de Salomon et Léa TABAK. Les trois filles, Rose, Berthe et Frieda, sont nées en Tchécoslovaquie et les 4 garçons sont nés à Metz mais deux d’entre eux sont morts très jeunes, Lazard (1926-1927) et Jules (1932-1933). Jacques a donc un grand frère, Joseph, né en 1930.

Courrier du 3 mai 1973 adressé par le ministère des Anciens Combattants au président de l’United HIAS Service.
(Archives du service historique de la Défense).

 

Copie de l’acte de naissance de Jacques insérée dans son dossier de naturalisation.
(Archives nationales)

 

Courrier du procureur de la République de Metz au ministre de la Justice accompagnant la demande de naturalisation de Jacques Tabak, 10 octobre 1936.
(Archives nationales)

Fiche domiciliaire de Salomon Tabak.
(Archives municipales de Metz)

 

Nous avons réalisé l’arbre généalogique de la famille de Jacques TABAK . Grâce aux dossiers de renouvellement de cartes de travailleur étranger de Rose et Frieda conservés aux archives départementales de Charente-Maritime et à une photo de groupe prise à Mareuil en Charente en 1942, nous pouvons montrer les visages des trois filles. Par contre, nous n’avons aucune photo de leurs parents ni de leurs frères.

L’arbre généalogique de la famille de Jacques Tabak

 

Son père, Salomon Tabak est né le 15 janvier 1896 à Bilina, il est menuisier-ébéniste. Le 21 novembre 1935, il épouse à la mairie de Metz Laja ou Léa Brunwasser née le 24 mai 1896 à Bogdan alors qu’ils ont déjà quatre enfants. On peut supposer qu’ils s’étaient précédemment mariés religieusement mais que ce mariage n’était pas reconnu par les autorités françaises. On note sur l’acte de mariage que Léa signe par des croix car elle ne sait pas écrire. La famille a habité à plusieurs adresses dans le quartier du Pontifroy, quartier juif de Metz. A partir de 1935, elle s’installe au 17 rue de la Chèvre. L’atelier de Salomon est situé rue du Grand Wad. Nous n’avons aucune photographie de Jacques et aucun document personnel le concernant au vu de son bas âge. Par contre, on sait qu’il a eu plusieurs oncles et tantes et cousins germains qui habitaient près de chez lui. On peut supposer que les premières années de sa vie ont été plutôt heureuses. Peu après la naissance de Jacques, en octobre 1936, ses parents font une demande de naturalisation pour lui et son frère Joseph, en vertu de la loi sur la nationalité de 1927. Comme ils sont nés en France, cette demande aboutit et les deux garçons deviennent français. A priori, Jacques a été scolarisé en maternelle au lycée de garçons de Metz (actuel lycée Fabert).

Acte de mariage de Léa et Salomon Tabak.
(Archives municipales de Metz)

 

L’immeuble du 17 rue de la Chèvre en 2022.
(Photo prise par Antonin, Nina, Romane et Théo)

 

D’après les recensements fait à Royan 1940, on apprend que Rose et Berthe (les deux filles aînées) sont vendeuses et que Frieda est modiste, c’est-à-dire qu’elle fabrique des chapeaux. Des dossiers de renouvellement de papiers pour travailleurs étrangers, également conservés aux archives départementales de Charente-Maritime, nous apprennent qu’à Metz, Rose était vendeuse rue du Petit-Paris chez M. ou Mme Wagner et que Frieda était apprentie modiste chez Mme Maria Steffenboer, rue du Palais. Avant cela, on sait qu’elles ont été scolarisées au lycée de jeunes filles de Metz, c’est-à-dire le lycée Georges de la Tour.

 

Recensement des juifs réfugiés à Royan en 1940.
(Archives départementales de Charente-Maritime)

Cette vie paisible à Metz est bouleversée par le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en septembre 1939.

La famille déplacée pendant la guerre (1939-1942)

  • Gorze en septembre 1939

Extrait du dossier de renouvellement de papiers de travailleur étranger de Rose Tabak.
(Archives départementales de Charente-Maritime)

 

Grâce aux dossiers de renouvellement de papiers de travailleurs étrangers faits par Rose et Frieda, conservées aux archives départementales de Charente-Maritime, on apprend que le 4 septembre 1939, soit le lendemain de la déclaration de guerre, elles sont à Gorze, petit village à la limite de la Meurthe et Moselle. On suppose qu’elles sont parties avec toute la famille pour tenter d’échapper au danger. Cependant, comme il apparaît rapidement avec la « Drôle de guerre » qu’aucun combat ne se produit, la famille est de retour à Metz dès le 19 septembre 1939.

Extrait du journal Le Lorrain daté du 8 janvier 1940.

 

Au début janvier 1940, dans les faits divers du journal Le Lorrain, il est signalé que Salomon s’est fait voler son vélo. Cela nous montre que la famille est encore présente à Metz. Cette information est confirmée par la fiche domiciliaire qui indique, sans préciser la date, qu’elle part en 1940 à Royan.

  • Royan en 1940

Royan est une station balnéaire de Charente-Inférieure qui reçoit beaucoup de réfugiés lorrains qui logent dans des maisons de vacances inoccupées en ce début d’année. Les Tabak y retrouvent de nombreux membres de la famille de Léa notamment sa sœur Hélène Sobel, son mari et leurs quatre fils qui, à un moment donné semblent loger avec eux dans la villa « Les Pivoines », avenue de la Grande Plage. Il y a aussi son autre sœur, Rose Dembicer et ses enfants, Cécile et Simon. C’est d’ailleurs Salomon qui complète la fiche de recensement de Rose dont le mari est au front. Le dossier de renouvellement de papiers de travailleur étranger de Rose Tabak mentionne qu’elle est au chômage, que la famille est sans ressource, qu’elle reçoit une allocation de réfugiés de 62 francs par jour et bénéficie de la gratuité du logement.

Extrait du dossier de renouvellement de papiers de travailleur étranger de Rose Tabak.
(Archives départementales de Charente-Maritime)

La famille reste à Royan jusqu’en novembre 1940, date à laquelle le littoral atlantique est interdit aux Juifs par les occupants allemands. La famille est alors envoyée à Mareuil en Charente.

  • Mareuil de fin 1940 à octobre 1942

Mareuil est un petit village dans lequel dix familles juives comprenant en tout 27 personnes sont envoyées fin 1940. Les TABAK s’installent dans une petite maison. Nous avons téléphoné à la directrice de l’école primaire du village qui nous a confirmé que les garçons ont bien été scolarisés au village mais que les dossiers ont été perdus.

Le livre Mareuil de fête qui reprend le livre de Raymond Troussard Les chemins pour l’enfer montre que la famille TABAK était bien intégrée à la vie du village puisqu’on y voit des photos où les trois filles participent à des fêtes et des mariages. Ce sont les seules photos où l’on voit les trois sœurs. On y apprend aussi qu’elles travaillent dans les champs comme les autres jeunes gens de leur âge. Lorsque Julia Ghisalberti s’est rendue au village en 2018, elle a été surprise de constater que les TABAK étaient encore très présents dans la mémoire des habitants. Elle a même appris que Berthe avait un prétendant, Robert Raby, qui ne s’est jamais remis de sa disparition.

 

Couverture et page 18 du livre Mareuil en fête, éditions Sarabande, 2013.

Les conditions de vie au village semblent avoir été plutôt difficiles puisque dans le registre des délibérations du conseil municipal, il est écrit en juillet 1942 que la demande d’aide médicale gratuite des familles est refusée. Une aide de 45 francs est cependant accordée à Salomon TABAK pour faire face à des dépenses médicales.

Extrait du registre de délibération du conseil municipal de Mareuil du 3 juillet 1942.
(Mairie de Mareuil)

Cette vie villageoise prend fin brutalement le 8 octobre 1942 avec l’arrestation de cinq membres de la famille.

 

La famille disloquée (octobre 1942-juillet 1944)

  • La rafle des parents et des filles Tabak le 8 Octobre 1942.

Dans la nuit du 8 au 9 octobre 1942, dans toute la Charente et la Dordogne occupée, a lieu une grande rafle où 422 Juifs sont arrêtés et regroupés dans la salle philharmonique d’Angoulême. Parmi eux se trouvaient, Salomon, Léa, et leur trois filles Berthe, Frieda, et Rose. Ce sont quatre gendarmes de Trouillac venus à bicyclette qui sont venus les arrêter au matin. D’après les témoignages, l’instituteur du village, M. Robert, a fait faire une haie d’honneur par ses élèves aux personnes arrêtées. Cela montre bien encore l’intégration des familles au village. C’est probablement la dernière fois que Jacques, qui n’a que 6 ans, voit ses parents et ses sœurs. Les Tabak restent 8 jours dans la salle philharmonique. Les habitants du village vont même leur rendre visite jusqu’au 15 octobre où ils font partie des 387 Juifs envoyés vers Drancy. Comme le montrent leurs fiches d’internement, tous les cinq sont déportés le 4 novembre 42 par le convoi 40 et meurent probablement dès leur arrivée à Auschwitz.

Fiches d’internement au camp de Drancy des parents et des 3 filles Tabak. La date tamponnée du 4 novembre 1942 est celle du départ du convoi 40.
(Mémorial de la Shoah)

 

  • Jacques et Joseph à Mareuil après la rafle

Contrairement à leurs parents et à leurs sœurs, Joseph et Jacques ne sont pas raflés le 8 octobre 1942. L’instituteur du village, M. Robert, s’oppose fermement à ce qu’ils soient arrêtés arguant en particulier de leur nationalité française. Il en est de même pour un autre garçon originaire de Thionville, Justin Wiesel. Ils ont été pris en charge par une famille, la famille Marolleau avant d’être finalement arrêtés, à une date que l’on ignore. Cela montre bien que les enfants avaient créé des liens avec les enfants du village. Suite à sa visite à Mareuil en 2018, Julia Ghisalberti a reçu une lettre expliquant qu’après le départ des enfants, leurs jouets avaient été retrouvés dans la maison où ils avaient vécu et que les nouveaux propriétaires avaient alors décidé de les emmurer pour qu’ils y restent toujours. Depuis 1995, une plaque commémorative en l’honneur des familles juives du village témoigne aussi du respect et de l’attachement des Mareuillois pour ces familles qu’ils ont accueillies.

Lettre reçue par Julia Ghisalberti en 2018 après sa visite à Mareuil.

Plaque commémorative de Mareuil.

 

  • Jacques et Joseph à Cognac au printemps 1943

On retrouve la trace de Jacques et Joseph en mars-avril 1943 à Cognac. Jacques est placé chez Mme Fanny Levy, juive française originaire d’Alsace. Elle habite rue de Marignan et perçoit une indemnité de 405 francs par mois pour s’occuper du garçon. Joseph quant à lui est placé chez le docteur Lebow au 29 avenue Victor Hugo. D’après l’état des versements aux familles hébergeant des enfants, on constate que Fanny Lévy perçoit 1215 francs en mars, soit l’équivalent de trois mois. On en déduit que Jacques était chez elle depuis le mois de janvier. Séparés, les deux frères se retrouvent dans la même école, l’école de Cagouillet où ils sont recensés en tant qu’enfants juifs sur demande de la préfecture en avril 1943.

État des indemnités journalières payées en mars 1943 aux réfugiés français de Cognac.
(Archives municipales de Cognac)

Réponse du directeur de l’école de Cagouillet à l’enquête sur le recensement des élèves juifs scolarisés dans les écoles de Charente.
(Archives municipales de Cognac)

 

  • Jacques et Joseph au centre Lamarck (juin 1943- avril 1944)

Le 9 juin 1943, les deux garçons entrent au centre Lamarck qui est situé à Paris derrière le Sacré Cœur. C’est un foyer de l’UGIF (Union Générale des Israélites de France) qui accueille des enfants dont les parents ont été déportés. On sait que le dimanche 27 juin, avec trois autres enfants qui ont à peu près son âge, Jacques passe le dimanche dans une famille juive, la famille Harbon qui habite au 56 rue Jean-Jacques Rousseau. Ces sorties dominicales permettaient aux enfants de se retrouver dans une ambiance plus familiale et à l’UGIF de diminuer ses frais d’alimentation. Le 2 août 1943, les deux frères sont envoyés dans un autre centre de l’UGIF, celui de Louveciennes situé à la campagne, probablement pour se refaire une santé. Ils y retrouvent leurs cousins germains, Cécile et Simon Dembicer, qui sont pensionnaires de ce centre de façon définitive depuis l’été 1943. On peut imaginer que les quatre enfants sont heureux de reconstituer provisoirement l’ambiance familiale qu’ils ont connue auparavant. Ils y restent jusqu’au 2 septembre avant de revenir au centre Lamarck.

Procès-verbal des entrées et sorties du centre Lamarck (centre UGIF n° 28) du 9 juin 1943.
(Mémorial de la Shoah)

Procès-verbal des sorties dominicales du 27 juin 1943 du centre Lamarck.
(Mémorial de la Shoah)

Pages du registre du centre Lamarck.
(Centre Israélite de Montmartre)

Procès-verbal des entrées et sorties du centre Lamarck du 5 septembre 1943.
(Mémorial de la Shoah)

 

  • Le bombardement du centre Lamarck et le transfert de Jacques à La Varenne

Le bombardement du 21 avril 1944 est une opération militaire menée par les Alliés dans le nord de Paris et le sud de la Plaine Saint-Denis destinée à détruire la gare de triage de La Chapelle. Ce bombardement a partiellement détruit le centre Lamarck et a obligé à déplacer les enfants qui y vivaient vers d’autres foyers de l’UGIF, parmi ces enfants : Jacques et Joseph Tabak. Les deux frères sont séparés, probablement à cause de leur différence d’âge. Jacques est envoyé au centre de la Varenne en dehors de Paris tandis que Joseph lui est transféré au centre Secrétan, l’école de Hirsch (plus ancienne école juive de Paris) dans laquelle il devait être scolarisé.

Extraits de la revue Signal, journal de propagande nazie, datant du printemps 44. Notons le cynisme de ce journal qui dénonce la sauvagerie des Alliés qui ont bombardé l’orphelinat juif dont ils montrent un lit.
(Archives du Centre Israélite de Montmartre)

 

Pages du registre du centre Lamarck.
(Centre Israélite de Montmartre)

 

Il existait deux centres à La Varenne, la pension Zysman et l’orphelinat Beiss Yessoïmim, c’est dans cet orphelinat que Jacques a été envoyé. Il y avait au total 28 orphelins dans les 2 centres. Les enfants étaient bien entourés et disposaient d’un grand parc mais on peut supposer que Jacques, à nouveau séparé de son frère, devait être triste et angoissé.

Couverture et page du livre Les orphelins de la Varenne 1941-1944, écrit par le groupe Saint-Maurien contre l’oubli, L’Harmattan, 2004.

Dans la nuit du 22 au 23 juillet 1944, la vie de Jacques est de nouveau bouleversée.

Juillet 1944 : l’arrestation et la déportation

Le 20 juillet 1944, des officiers allemands ont perpétré un attentat contre Hitler. Il a échoué mais il a provoqué une confusion qui a été fatale aux enfants des centres UGIF de la région parisienne. En effet, Aloïs Brunner, le commandant du camp de Drancy, fanatique de la « Solution finale », lance entre le 22 et le 24 juillet 1944 une rafle dans tous les foyers emmenant même les plus jeunes et les Français dans le but de remplir le plus possible ce qu’il savait être le dernier convoi vers Auschwitz.

Les 28 orphelins de La Varenne furent arrêtés le 23 au matin. Après un réveil brutal, ces enfants âgés de 4 à 11 ans, furent précipités dans des autobus avec baluchons et matelas, puis conduits à Drancy. Jacques y retrouve son frère Joseph qui y est depuis la veille. Ils sont logés tous deux à l’escalier 6, chambrée 4. Leurs cousins Cécile et Simon Dembicer, arrêtés à Louveciennes, sont aussi à Drancy depuis le 22. Les quatre enfants partent ensemble pour Auschwitz le 31 juillet et sont probablement gazés dès le 5 août.

Plaque commémorative de la rafle de La Varenne.

 

Cahier de mutations de Drancy.
(Mémorial de la Shoah)

 

This biography of Jacques TABAK has been translated into English.

Contributeur(s)

Cette enquête a été réalisée par les élèves de Seconde 9 du lycée Louis Vincent à Metz, sous la direction de leur professeur d'Histoire-Géographie, M. Bruno Mandaroux, en coordination avec ses collègues documentalistes Matthieu Testa et Gaëlle Chauveaux.

Reproduction du texte et des images

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