Elisa MARCU
La biographie que vous allez lire a été rédigée par Marena Abou Eliamin, Héloïse Bourgeois, Aïssam Cherid, Sarah Combettes, Mélanie Forçard, Giovanni Guigui, Maëlys Ngono et Cassandre René-Dit-Bois élèves de 3ème du collège La Cerisaie de Charenton durant l’année scolaire 2023-2024, encadrés par Nathalie Baron et Sonia Drapier, enseignantes d’histoire-géographie.
Le hasard et internet nous ont permis de retrouver la trace de Jean-Pierre Fayer, fils d’Elisa Marcu. Nous le remercions infiniment, ainsi que sa famille, pour toute l’aide qu’il nous a apporté dans nos recherches en nous fournissant de nombreux documents et en venant nous rencontrer au collège. Nous tenons également à remercier Jacques Gragnon et Philippe Roza qui nous ont accompagnés dans nos recherches. Nous vous présentons la biographie d’Elisa, tandis que d’autres élèves ont rédigé celles de son père Ilie et de son frère Manuel également disponibles sur le site Convoi 77.
Notre travail s’est appuyé sur des documents provenant des Archives départementales du Val de Marne, du mémorial de Caen (dossier DAVCC 21P 644 268), du Mémorial de la Shoah et de la Préfecture de police de Paris ainsi que des Arolsen Archives.
Nous vous invitons à découvrir la biographie de celle dont le prénom change selon les contextes : Elisa, Lucienne ou Léa… Nous avons choisi de la prénommer Elisa en conformité avec son état civil.
I- 1921-1939 : son enfance et sa jeunesse dans une famille roumaine
Elisa Marcu est née le 08 mars 1921 vers 6h30 du matin dans le 17ème arrondissement de Paris (3 rue Puteaux) au domicile familial. Elle est la fille de parents roumains naturalisés français. Alors que ses parents, Ilie Marcu et Blanche Leibovici, se sont installés en France, dès 1913 pour Ilie, ses grands-parents paternels, Leid et Itie Hers-sin Marcu, sont restés habiter en Roumanie à Negresti. Sa grand-mère maternelle, Sara Leibovici résidait quant à elle à Codăești, en Roumanie.
Ilie et Blanche Marcu
(Date inconnue – Source : famille Marcu-Fayer)
Elisa Marcu enfant – Date inconnue
Source : famille Marcu-Fayer
Elisa avait trois frères : Isaac né le 10 février 1915, Jean né le 12 septembre 1918 et Manuel né le 8 mai 1927. Tous les enfants sont nés à Paris.
Photo de la famille Marcu (Elisa est en bas à gauche) – Date inconnue
Source : famille Marcu-Fayer
Selon l’acte de mariage d’Ilie et Blanche, la famille Marcu a résidé tout d’abord au 3 rue de Puteaux, dans le 17ème arrondissement de Paris puis, au début des années 1930, la famille a emménagé à Vincennes, 12 rue du commandant Mowat. Ilie louait un local pour sa cordonnerie 4 place Bérault à Vincennes depuis 1926, tandis que Blanche n’exerçait pas d’emploi.
Extrait du recensement de Vincennes – 1936
AD Val de Marne
Elisa était âgée de 18 ans lorsque sa maman, Blanche, est décédée le 22 juin 1939 à Paris dans le 12ème arrondissement des suites du diabète.
Ilie a retrouvé par la suite une compagne dont il ne nous est parvenu que peu d’informations. Elisa évoque seulement l’existence de sa belle-mère dans sa lettre et en a fait mention à l’un de ses compagnons de résistance, Victor Gragnon, qui, dans sa biographie, précise que la belle-mère d’Elisa cuisinait de bonnes pâtisseries.
Dans le recensement de Vincennes de 1946 figurent Elisa, ses frères, Irène, l’épouse de Jean, et Ilie. Toute la famille figure sur ce recensement alors qu’Ilie, Isaac et Manuel ne sont pas revenus des camps.
Les biographies que nous avons rédigées sur Ilie et Manuel, disponibles sur le site Convoi 77, apportent des informations supplémentaires.
Selon le fils d’Elisa, Jean-Pierre Fayer que nous avons rencontré, Elisa a sûrement fréquenté l’école primaire de l’est à Vincennes et a effectué des études de couture.
Elisa a grandi dans une famille communiste et résistante.
Son père, Ilie, était militant en Roumanie avant d’adhérer au Parti communiste français. Nos recherches nous ont permis de découvrir, aux Archives de la préfecture de police de Paris, un document faisant état d’une perquisition qui a eu lieu le 26 juin 1940 à 15 heures dans l’appartement familial et dans la cordonnerie d’Ilie. Dans le rapport, il est indiqué qu’aucune arme n’a été retrouvée mais que divers documents y ont été saisis. Parmi eux, une carte d’adhérent au parti communiste français datée de 1937, une carte de l’association française de Paris de l’Union Soviétique de 1938, une carte membre du parti communiste, deux cartes postales adressées à Isaac portant des inscriptions communistes, deux lettres destinées à Jean traitant de questions communistes et un carnet de notes avec une faucille et un marteau.
Quant à Elisa, son fils Jean-Pierre Fayer nous a expliqué que sa mère faisait partie des jeunesses communistes. Dès 1936 elle appartient aux Jeunes Filles de France, organisation politique liée à la Fédération des jeunesses communistes de France et créée en 1936 par Danielle Casanova. Elle entre en résistance dès 1939.
II- 1939-1944 : ses activités de résistante
Au-delà du témoignage de son fils plusieurs sources écrites confirment la participation d’Elisa à diverses activités de résistance, notamment :
- Une lettre, datée du 2 mars 1987 et écrite par Elisa elle-même. Elle est adressée à Jacques Gragnon, fils de Victor Gragnon (affecté à la tête des services des renseignements des FTPF). Cette lettre a été déposée au Mémorial de la Shoah.
- La biographie de Victor Gragnon, écrite par Georges Sentis dans le cadre des Comités d’Histoire de la Résistance I.R.M.
- Un certificat signé de René Camphin (dirigeant national des FTPF) confirmant l’engagement d’Elisa dans de nombreuses missions au sein des FTPF.
Certificat signé de René Camphin attestant des activités de résistante d’Elisa Marcu, 14 septembre 1945 Source : Archives du Mémorial de Caen
Ainsi, Victor Gragnon précise qu’elle a été « de toutes les actions menées depuis septembre 1939 par les jeunes [Filles de France] sous la direction de Danielle Casanova, […] qu’elle rencontrait dans un square de Montreuil. »
Comme le confirme Elisa elle-même dans sa lettre, elle adhère au Parti Communiste en 1941 à Vincennes.
Son nom de résistante est « Lucienne ». Elle participe à l’affaire de la rue de Buci qui se déroule le 31 mai 1942. Ce jour-là, dans un contexte de rationnement important, une dizaine de femmes conduites par Madeleine Marzin s’introduit dans un magasin Eco de la rue de Buci à Paris (magasin bien fourni car les Allemands venaient s’y approvisionner). Elles prennent alors des aliments et les distribuent aux ménagères faisant la queue tandis que des FTPF distribuent au dehors des tracts. A la suite de cette opération, il y eut de nombreuses arrestations dont 9 militants, mais Elisa n’a pas été arrêtée.
Elisa est désignée pour être agent de liaison, elle est alors affectée au service B puis à sa branche FANA (qui est le service de renseignement des FTP). René Camphin atteste qu’elle a été affectée au 3ème service de liaisons et transmissions du Comité Militaire National des FTPF, attachée au 2ème bureau de l’Etat Major National, fonction correspondant au grade de sous-lieutenant FFI.
Victor Gragnon, alias « Gaspard », évoque alors plusieurs actions de résistance auxquelles participe pleinement Elisa / « Lucienne ». Elle regroupe les renseignements « recueillis par toutes les ramifications de la branche FANA ». C’est également elle qui transmet à Victor Gragnon de nombreux documents « journaux clandestins, circulaires du CMN des FTP, du Front Nationale et du PCF, les demandes de renseignements, les faux papiers, les tickets de ravitaillement pour [les] informateurs permanents, les fonds et bien d’autres choses ». Elisa a été l’éclaireuse de Victor Gragnon lors de rencontres qualifiées d’hasardeuses. « Bernard » puis « Dubreuil », chefs successifs du service B, fixent des rendez-vous entre Victor Gragnon et un ou une inconnue en lui recommandant toute prudence, la mission de « Lucienne » est alors de passer en amont sur le lieu de rencontre, en éclaireuse, pour tenter de distinguer quelque indice suspect. Lucienne fait plusieurs fois équipe avec Gaspard afin de fournir des renseignements, ils semblaient très proches avant-guerre, leurs missions consistaient souvent en des repérages géographiques (localisation d’aérodromes, prises de photos…).
Victor Gragnon raconte dans la biographie rédigée par Georges Sentis plusieurs épisodes prouvant le courage d’Elisa :
Extrait de l’ouvrage « Victor Gragnon : à la tête du réseau F.A.N.A (service B des FTPF) par Georges Sentis, Comités d’Histoire de la Résistance I.R.M.
Autre preuve s’il en est de ses actes de résistance, Elisa possédait un manuel de maniement des armes dissimulé derrière une couverture d’ouvrage de scoutisme afin de lui permettre une lecture plus discrète dans les transports en commun. Ce livre est toujours en la possession des descendants d’Elisa.
Durant cette période, Elisa vit cachée, éloignée de sa famille. Il semblerait qu’elle ait séjourné quelques temps à Versailles chez Victor Gragnon, mais également à Pantin où elle réside chez la famille Weinstein qui est encore en contact aujourd’hui avec les enfants d’Elisa.
III- 1944-1945 : arrestation et déportation
Dans sa lettre déposée au Mémorial de la Shoah, Elisa indique « Sur ordre du parti, je quitte ma famille. Mais je suis très attachée aux miens. Et un dimanche de juillet 1944 (le 24 je crois) où je vais à la campagne avec mon frère qui n’a que 17 ans. Nous sommes dénoncés par une voisine. Ce jour-là nous serons 17 à être arrêtés. ». Dans sa biographie, Victor Gragnon précise, que des membres du parti, en particulier lui, « Gaspard », mais également leur chef « Bernard », avaient explicitement dit à Elisa de ne pas retrouver les siens.
Toutefois, alors que le danger était toujours présent, la famille s’est ainsi réunie à Courtry dans la maison de campagne située dans le quartier des Courdreaux en juillet 1944 dans le département actuel de la Seine et Marne et Elisa y a rejoint les siens.
La photo suivante y a vraisemblablement été prise. Nous y découvrons Elisa, Blanche, Jean et Manuel, entourés de deux cousins, Maurice à gauche et Henri à droite.
Photo de famille à Courtry – Date inconnue
Source : famille Marcu-Fayer
Jean-Pierre Fayer nous a précisé que la famille Marcu a été dénoncée par une voisine, une russe ‘’blanche’’ réfugiée en France. Selon les documents, Ilie, Elisa et Manuel furent en réalité arrêtés le dimanche 23 juillet 1944 avec d’autres personnes extérieures à la famille, 17 au total. Un document cite également Aldolphe Leibovici et son épouse qui sont peut-être le frère et la belle-sœur de Blanche.
L’arrestation a lieu devant tout le voisinage dont Monsieur ou Madame Leclerc et Madame Lebord, comme l’indique une archive déposée dans le dossier d’Elisa aux Archives du Mémorial de Caen, ou encore le Maire de Courtry (source : dossier d’Ilie du Mémorial de Caen). Nous ne sommes pas parvenus à remonter leur trace.
Des recherches initiées suite à notre sollicitation par la Société d’Histoire de Claye et de ses environs ont permis de retrouver une ancienne Courtrysienne âgées de 10 ans en 1944. Elle se souvient qu’une famille juive a été arrêtée à Courtry, au sein de laquelle se trouvait un cordonnier. Il s’agit certainement d’Ilie, le père d’Elisa. Une autre personne se souvient que sa grand-mère lui avait raconté qu’elle avait caché peu de temps un couple de personnes juives qui est ensuite parti se réfugier ailleurs.
Alors qu’ils étaient tous dans un car à destination de la plaque tournante qu’est le camp de Drancy, Jean-Pierre Fayer nous a expliqué que le père d’Elisa, Ilie, jeta par la fenêtre un petit message manuscrit dont il souhait qu’il soit envoyé. Ce petit mot était adressé à un certain Monsieur Pagès qui habitait 2 place Bérault à Vincennes. Ce petit mot manuscrit, triste témoin du destin de sa famille, est actuellement en possession de Jean-Pierre.
Mot rédigé par Ilie
Source : famille Marcu-Fayer
Elisa est arrivée au camp d’internement de Drancy avec Ilie et Manuel le 23 juillet 1944.
La mention B sur cette carte indique qu’elle était « déportable » immédiatement. Elle logeait dans l’escalier 3, chambre numéro 4. Elle a été internée dans la même chambre que son père et son jeune frère. Mais Ilie et Manuel ont été déplacés dans l’escalier 4, chambre 3 tandis qu’Elisa a été déplacée dans la chambre 2.
Après son internement au camp de Drancy, Elisa fut déportée à Auschwitz le 31 juillet 1944 par le convoi 77 comme 1305 autres personnes. Le convoi partit de Drancy puis traversa l’Allemagne pour arriver au camp de concentration d’Auschwitz en Pologne.
Extrait fichier Drancy
Source : Mémorial de la Shoah Paris
Les trois membres de la famille Marcu ont survécu au trajet reliant Drancy au camp d’Auschwitz Birkenau. Nous disposons d’informations imprécises et / ou contradictoires sur le devenir de Manuel et d’Ilie à leur arrivée à Auschwitz, toutefois, nous pouvons affirmer qu’ils ne sont pas revenus des camps contrairement à Elisa.
Nous n’avons que peu de renseignements sur la vie d’Elisa dans les camps, elle-même n’ayant témoigné plus en détail sur cette difficile période, que ce soit dans sa lettre datée du 2 mars 1987 ou auprès des membres de sa famille. Auprès de cette dernière, Elisa évoque peu d’éléments de cette période traumatisante, elle se remémore notamment les appels interminables le matin dans le froid de l’hiver. Ayant été alors été peu nourrie, son fils nous a appris qu’elle garda toute sa vie l’habitude de mâcher très lentement.
Nous savons qu’Elisa est arrivée à Auschwitz Birkenau dans la nuit du 2 au 3 août 1944. Elle portait le numéro A 16 767 sur son bras gauche. Elle semble avoir été transférée rapidement au camp de travail de Kratzau (en Tchécoslovaquie) qui était un sous-camp de Gross-Rosen.
Fiche médicale (recto) d’Elisa Marcu
Source : Archives du Mémorial de Caen
(Elisa FAYER née MARCU DAVCC 21P 644 268)
A Kratzaw, nous ignorons à quels travaux était affectée Elisa, nous savons toutefois qu’elle y a noué des liens d’amitié, en particulier avec Hélène Ramet et Suzanne Hoffnung (dont la biographie a déjà été publiée sur le site Convoi77 https://convoi77.org/deporte_bio/sarah-hoffnung/ ). D’ailleurs, dans le fichier de demande de déportée politique de cette dernière, Elisa fait partie des témoins attestant que Suzanne Hoffnung fut arrêtée par la Gestapo pour « motif racial ».
Les biographies de Necha Goldsztejn, Germaine Wagensberg et Yvette Levy, disponibles sur le site de Convoi 77, reviennent sur les conditions de vie à Kratzaw.
IV – 1945-2019 : retour à la vie
Le 9 mai 1945, l’Armée Rouge libère le camp de Kratzaw, Elisa, comme d’autres survivants, rentre alors chez elle. Nous ne disposons que d’informations lacunaires dans nos sources quant au trajet de retour d’Elisa. Elle serait, comme d’autres de ses amies de camp, passée par Prague avant de rejoindre la France. Le verso de sa fiche médicale indique qu’elle pesait alors 48 kilos, que son état de santé général était « moyen », qu’elle avait notamment besoin de soins dentaires et d’effectuer une radio. Cette même fiche précise qu’elle est rentrée par voie ferroviaire. Son rapatriement en France est attesté sur plusieurs documents en date du 24 mai 1945 à Sarreguemines en Lorraine. Elle rejoint ensuite l’Hôtel Lutetia à Paris.
Fiche de contrôle
Source : Archives du Mémorial de Caen
(Elisa FAYER née MARCU DAVCC 21P 644 268)
Nous ne savons pas précisément quand Elisa retrouve son frère Jean. Tous deux reviennent vivre à Vincennes dans l’ancien immeuble familial au 12 rue du commandant Mowat.
Jean reprend la cordonnerie de leur père tandis qu’Elisa épouse le 29 décembre 1945, Pierre Henri Fayer, son voisin d’immeuble avant-guerre et membre comme elle du parti communiste.
Extrait acte de naissance d’Elisa Marcu, épouse Fayer
Source : Archives du Mémorial de Caen (Elisa FAYER née MARCU DAVCC 21P 644 268)
Elisa et Pierre Henri Fayer ont 3 enfants : Evelyne, née le 15 avril 1946, Jean-Pierre né le 21 février 1949 et Elisabeth née le 3 mars 1953. Pierre Henri exerce la fonction de typographe ; quant à Elisa, en plus d’élever leurs trois enfants, elle est une membre active des femmes françaises au sein du Parti Communiste. D’après leur fils Jean-Pierre, Elisa figure sur les listes électorales du parti à Vincennes. Dans la famille, Elisa est surnommée « Léa ». Prénom retrouvé au dos d’une photo fournie par Jean-Pierre.
Elisa, Pierre Henri et leurs filles
(Date inconnue – Source : famille Marcu-Fayer)
Les trois enfants d’Elisa et Pierre Henri Fayer : Jean-Pierre, Elisabeth et Evelyne
(Date inconnue – Source : famille Marcu-Fayer)
Le 14 mars 1955 Elisa reçut le statut de déportée politique. Ses activités en tant que résistante ne furent jamais officiellement reconnues même si elle eut le grade de sous-lieutenant des FFI.
Elisa conserve jusqu’à sa mort la maison de campagne de Courtry où elle séjournait avec ses enfants durant les périodes de vacances. La personne qui les avait dénoncés vivait toujours dans la commune, Jean-Pierre Fayer témoigne que la famille n’a jamais eu une quelconque envie de vengeance. Néanmoins certains documents évoquent cette volonté de la part de ses camarades anciens résistants.
Régulièrement Elisa retrouvait lors de réunions ses « copines de camps », en particulier Hélène Ramet et Suzanne Hoffnung. Elisa ne racontant que peu d’éléments à sa famille quant à la période de déportation, elle partageait davantage ses souvenirs avec les autres déportées ayant vécu une histoire similaire à la sienne.
Elisa est décédée le 11 mai 2019 à l’âge de 98 ans laissant derrière elle une famille nombreuse.
Réunions d’anciens déportés – 9 mai 1993 à Nancy.
Elisa Fayer est au 3e Rang en partant du haut, 2e à gauche en blanc.
Source : Yvette Levy