Jacqueline NADAUD

1920 - 2000 | Naissance: | Arrestation: | Résidence: , ,

Jacqueline STRAUSS née NADAUD

Biographie réalisée par Sigrid GAUMEL, Agrégée de Géographie

Photo ci-contre provenant du Mémorial de la Shoah, cote : MXII_24063.jpg. Mémorial de la Shoah/ Coll. Elisabeth Strauss.

Le 31 juillet 1944, le convoi 77, dernier grand convoi de déportés, quitte Drancy pour Auschwitz-Birkenau, emportant 986 hommes et femmes et 324 enfants.  Sur les 1310 déportés, 836 sont, dès leur arrivée à Auschwitz-Birkenau, immédiatement dirigés vers les chambres à gaz, 474 sont sélectionnés pour le travail. Seuls 250 ont survécu[1]. Parmi ces déportés figurent 2 déportées juives, d’une même famille, ayant vécu à Colmar (Haut-Rhin) : Jeanne Nadaud née Gensbourger et sa fille Jacqueline Nadaud. Nous avons essayé ici de retracer l’histoire personnelle de Jacqueline Strauss née Nadaud. Nous invitons le lecteur à consulter également la biographie de Jeanne Nadaud née Gensbourger sur le site de l’association Convoi 77.

L’enfance et l’adolescence de Jacqueline à Colmar (1920-1939)

Jacqueline Berthe Nadaud naît le 30 décembre 1920 à Colmar[2]. Elle est la fille unique de Marthe Jeanne Nadaud née Gensbourger le 07 novembre 1888 à Colmar[3], et de Pierre Jean Nadaud né le 08 décembre 1888 à Colombes (Seine)[4].

Les parents de Jacqueline se sont mariés à Paris (13e arrondissement) le 26 février 1920[5] et habitent au 23, boulevard du Champ-de-Mars (1e étage) à Colmar[6] et semblent y résider jusqu’en 1939. Du côté maternel, les grands-parents de Jacqueline, Félix Gensbourger et Sara Berthe Gensbourger née Dreyfus[7], sont décédés. Jacqueline a un oncle, le frère de Jeanne, Georg Isidor Gensbourger, né le 04 janvier 1886 à Colmar[8], et présent lors du contrat de mariage de Pierre et de Jeanne. Georg, industriel, réside au 19, avenue Foch à Colmar. Du côté paternel, les grands-parents de Jacqueline sont Antoine Nadaud, lieutenant-colonel d’infanterie en 1920, et Marguerite Nadaud née David, domiciliés à Nantes (Loire-Inférieure) au 31 bis, rue de la Bastille[9]. A cette adresse réside également Isabelle Nadaud, sans profession, peut-être la sœur de Pierre.

Le père de Jacqueline, Pierre Nadaud, de religion protestante[10], exerce, en 1920, la profession de médecin aide-major de 1e classe[11]. Après la Première Guerre mondiale, Jeanne et son frère Georg reprennent vraisemblablement la fabrique de tissus de leur père, Félix Gensbourger, fabrique sise depuis 1909 à Colmar, au 55, route de Turckheim[12]. En 1913-1914, Jeanne possédait un magasin à son nom « Firma Jeanne Gintzburger » [13] situé 1 Clausgasse[14] à Colmar, magasin vendant des tissus en soie, en laine, des cotonnades, des tissus pour les meubles, des rideaux, des nappes, des tapis, du linge de corps, du linge de table, des draps de lit, et également des chaussettes, des redingotes, des peaux et fourrures, des mouchoirs de poche, des articles en cuir et de mode[15]. Nous ne savons pas si Jeanne possède encore ce magasin après la guerre, aucune publicité postérieure à 1915 n’y faisant référence dans les annuaires de la ville de Colmar.

La fuite en zone libre. L’arrestation, puis la déportation de Jacqueline à Auschwitz

Le 1er septembre 1939, l’armée allemande envahit la Pologne. Le 3 septembre 1939, la France et l’Angleterre déclarent la guerre à l’Allemagne. En 1939, la famille Nadaud semble ne plus résider à Colmar. Pierre Nadaud est mentionné « unbekannt » (inconnu) le 1er septembre 1939 sur sa fiche domiciliaire[16]. Pierre, Jeanne et leur fille Jacqueline semblent avoir fui en zone libre ; ils habitent au 28, rue Saint Genès à Clermont-Ferrand (Puy-de-Dôme)[17].

La mère de Jacqueline, Jeanne Nadaud, âgée de 55 ans, est arrêtée à Clermont-Ferrand le 15 février 1944[18]. Nous supposons que Pierre et Jacqueline ont été arrêtés le même jour. Jeanne arrive au camp de Drancy le 15 mars 1944[19], tout comme Pierre (et probablement Jacqueline) qui se voit remettre un reçu le 15 mars 1944 des valeurs confisquées par l’administration française : 10 francs, une broche or et perles et une dent en or. Ce reçu est signé du « chef de la police » du camp de Drancy[20].

Le camp de Drancy est un camp de transit, où sont concentrés les Juifs avant la déportation vers Auschwitz-Birkenau. Jeanne (55 ans) et sa fille Jacqueline (23 ans) sont déportées le 31 juillet 1944 par le convoi 77 de Drancy à Auschwitz[21]. Elles sont parvenues de nuit à Auschwitz 3 jours après leur départ de Drancy. Nous ne savons pas si Pierre Nadaud (55 ans) a également été déporté par ce convoi, Jacqueline ne l’évoque pas dans ses lettres[22], elle écrit : « nous avons été déportées ma mère et moi en direction d’Auschwitz ».

La nuit de leur arrivée à Auschwitz, Jeanne et Jacqueline ont été séparées. Jacqueline, tatouée du matricule 16776 sur le bras gauche[23], est restée deux mois au camp de Auschwitz[24]. Elle a ensuite été conduite au camp de Kratzau dans les Sudètes, un sous-camp de Gross-Rosen. Elle a travaillé à Kratzau dans une usine d’armement jusqu’à la Libération [25] le 10 mai 1945. Kratzau est aujourd’hui connu sous le nom tchèque de Chrastawa.

De la Libération à nos jours

Jacqueline, dotée d’un laissez-passer tchèque établi à Kratzau[26], a été rapatriée à Metz, Moselle, le 25 mai 1945 en train, camion et ambulance[27]. Au centre sanitaire de Metz, elle bénéficie d’un examen médical[28] : âgée de 24 ans, elle pèse 45 kg pour 1m59. Son état général est jugé « moyen », une radio pulmonaire est à réaliser. Elle ne souffre d’aucune maladie parasitaire ni infectieuse. Elle semble avoir été hospitalisée, puisque le 18 juillet 1945, un courrier lui est adressé à la Clinique St Joseph rue Roesselmann à Colmar. A cette date, le Ministère des prisonniers de guerre, déportés et réfugiés informe Jacqueline : « en ce qui concerne votre maman, nous n’avons à notre grand regret pas encore de nouvelles précises »[29]. Quant au père de Jacqueline, Pierre Nadaud, il a été libéré, mais il est décédé dans un bombardement[30].

Fin juillet 1945, Jacqueline réside au 55, route de Turckheim à Colmar, c’est-à-dire à l’adresse de la fabrique de tissus de feu son grand-père, Félix Gensbourger. Elle adresse une lettre au Ministère des prisonniers de guerre, déportés et réfugiés pour demander des renseignements sur sa mère dont elle est sans nouvelle depuis leur séparation à Auschwitz[31]. En décembre 1945, elle demande par une lettre, à la Préfecture de Mulhouse, un certificat attestant du non retour de sa mère[32]. La Préfecture de Mulhouse fait parvenir à Jacqueline (au 23 boulevard du Champ-de-Mars à Colmar) un certificat attestant, uniquement, de l’arrestation  de sa mère le 14 mars 1944[33] et de la déportation de sa mère le 31 juillet 1944[34]. Il est probable que Jacqueline n’apprenne le devenir de sa mère qu’en 1947, une mention étant portée sur l’acte de naissance de Marthe Jeanne Gensbourger en 1947 : « décédée à Auschwitz, Pologne, le 5 août 1944. Acte transcrit à Colmar le 6 mars 1947. »[35]. Jeanne Gensbourger serait donc décédée le 5 août 1944 à Auschwitz-Birkenau, vraisemblablement gazée.

Jacqueline, âgée de 26 ans, se marie le 14 avril 1947, à Puteaux (Hauts-de-Seine), à Raymond Moïse Strauss, âgé de 31 ans, lainier, né le 16 avril 1915 à Clermont-Ferrand, 11 boulevard Gergovia[36]. Les parents des deux époux sont décédés. Les parents de Raymond, feu domiciliés en 1915 à Reims, 31 rue Cérès, sont le négociant en laine Léopold Strauss né vers 1874 et Gabrielle Strauss née Bloch vers 1890[37]. D’après l’acte de mariage, Jacqueline exerce la profession de pharmacienne et est domiciliée à Puteaux, 112 rue Jean Jaurès[38].

L’oncle de Jacqueline, Georg, décède à 62 ans le 6 avril 1948 à Colmar[39]. Son corps repose au cimetière israélite de Colmar[40].

Le mari de Jacqueline, Raymond, décède le 25 avril 1988 à Versailles[41] (Yvelines) à l’âge de 73 ans. Jacqueline meurt le 2 août 2000 à Rueil-Malmaison[42] (Hauts-de-Seine) à l’âge de 79 ans.

Mémoire

Nous ignorons si Jacqueline Nadaud a témoigné de son vécu, et nous n’avons pas réussi à retrouver d’éventuels descendants de sa famille. La famille Nadaud semble être tombée dans l’oubli : il n’y a aucune feuille de témoignage concernant la famille Nadaud sur le site internet de Yad Vashem[43], et Jacqueline a été omise de la liste des déportés juifs du Haut-Rhin[44].

Sur le mur des noms au Mémorial de la Shoah à Paris figurent notamment les noms de Nadaud Jeanne et Nadaud Jacqueline[45]. La stèle mémorielle du cimetière israélite de Colmar mentionne le nom et l’âge des déportés juifs ayant habité à Colmar, y figure : Jeanne Nadaud-Gensbourger (55 ans).

La mémoire de Jeanne Nadaud née Gensbourger et de Jacqueline Strauss née Nadaud pourrait être davantage honorée par l’installation de Stolpersteine,  petits pavés imaginés par l’artiste allemand Gunter Demnig,  devant leur dernier domicile[46], c’est-à-dire au 23 boulevard du Champ-de-Mars à Colmar.

Remarque :
Une photographie de Jeanne Nadaud née Gensbourger et une photographie de Jacqueline Strauss née Nadaud sont consultables sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.  Elles sont reproduites avec ces biographies sur notre site, le Mémorial faisant partie des sponsors de notre projet.

Biographie achevée le 28 mars 2020

Références

[1] Site internet de l’association Convoi 77.
[2] Acte de naissance de Jacqueline Nadaud, Archives municipales de Colmar.
[3] Acte de naissance de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives municipales de Colmar.
[4] Acte de naissance de Pierre Jean Nadaud, Archives départementales des Hauts-de-Seine, en ligne, E_NUM_COL_N1888.
[5] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253. Jeanne se marie en 1920 et non en 1928 comme le mentionne l’ouvrage de Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.
[6] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA ; annuaires de la ville de Colmar de 1920 à 1938, Archives municipales de Colmar ; acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253.
[7] Fiche domiciliaire de Félix Gensbourger, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.
[8] Acte de naissance de Georg Isidor Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, 2MiEC70.
[9] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253.
[10] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.
[11] Acte de mariage de Pierre Jean Nadaud et de Marthe Jeanne Gensbourger, Archives de Paris, 13e arrondissement, en ligne, 13M253.
[12] Annuaires de la ville de Colmar de 1905, 1907-1908, 1909-1910, 1911-1912, 1914-1915, 1920, Archives municipales de Colmar.
[13] Publicité « Firma Jeanne Gintzburger », annuaires de la ville de Colmar 1913-1914 (p. 52) et 1914-1915 (p. 444), Archives municipales de Colmar.
[14] Actuellement rue Saint-Nicolas.
[15] « Stets grosse Posten. Seiden, Woll- und Baumwollstoffe, Möbelstoffe, Gardinen, Tischdecken, Teppische, Linoleum, Leib-, Tisch- u. Bettwäsche. Grosse Gelegenheitskäufe in Strümpfen, Blousen, Costümröcken, Pelzen aller Arten, Taschentüchern, Leder- und Galanteriewaren usw. »
[16] Fiche domiciliaire de Pierre Nadaud, Archives municipales de Colmar, 173MURB-NA.
[17] Fiche intitulée « provisoire » du 05.01.1946 au nom de Nadaud Jeanne née Gensbourger. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77) ; reçu de M. Nadaud, carnet de fouille de Drancy n° 109, reçu n° 802, disponible sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.
[18] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[19] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[20] Reçu de M. Nadaud, carnet de fouille de Drancy n° 109, reçu n° 802, disponible sur le site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.
[21] Ni Jacqueline Nadaud ni Pierre Nadaud ne sont mentionnés dans l’ouvrage de Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.
[22] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298 ; lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés non datée, tampon du 29 juin 1945 ; lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés du 13 juin, tampon du 19 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (documents obtenus par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[23] Lettre de Jacqueline Nadaud non datée, tampon « courrier arrivé 28 juillet 1945, n° 171402 ». PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[24] Lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés non datée, tampon du 29 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[25] Lettre de Jacqueline Nadaud au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés du 13 juin, tampon du 19 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[26] Fiche médicale du Ministère des prisonniers, déportés et réfugiés. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[27] Lettre de Jacqueline Nadaud non datée, tampon « courrier arrivé 28 juillet 1945 n° 171402 ». PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[28] Fiche médicale du Ministère des prisonniers, déportés et réfugiés. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[29] Lettre de Eveline Garnier, Ministère des prisonniers de guerre, déportés et rapatriés, datée du 18 juillet 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[30] Lettre de Micheline Bloch 5, rue Lafayette à Metz adressée au M. François Rosenauer le 24 mars 1946. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[31] Lettre de Jacqueline Nadaud non datée, tampon « courrier arrivé 28 juillet 1945, n° 171402 ». PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[32] Lettre de Jacqueline Nadaud du 3 décembre à la Préfecture de Mulhouse, tampon courrier arrivé le 6 décembre 1945, n°329298. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[33] Cette date ne correspond pas à la date d’arrestation fournie par Jacqueline Nadaud dans sa lettre au Ministère des Prisonniers de guerre, déportés et réfugiés non datée, tampon du 29 juin 1945. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[34] Certificat de la Préfecture de Mulhouse adressé à Madame Jacqueline Nadaud du 7 janvier 1946, n°230605. PAVCC, SHD, Caen (document obtenu par l’intermédiaire de l’association Convoi 77).
[35] Acte de naissance de Marthe Gensbourger, Archives municipales de Colmar.
[36] Acte de mariage de Jacqueline Nadaud et de Raymond Strauss, mairie de Puteaux ; acte de naissance de Raymond Strauss, mairie de Clermont-Ferrand.
[37] Acte de naissance de Raymond Strauss, mairie de Clermont-Ferrand.
[38] Acte de mariage de Jacqueline Nadaud et de Raymond Strauss, mairie de Puteaux.
[39] Acte de naissance de Georg Isidor Gensbourger, Archives départementales du Haut-Rhin, 2MiEC70.
[40] D’après le site du judaïsme d’Alsace et de Lorraine : http://judaisme.sdv.fr/.
[41] Acte de naissance de Raymond Strauss, mairie de Clermont-Ferrand.
[42] Acte de naissance de Jacqueline Nadaud, Archives municipales de Colmar.
[43] Site internet de Yad Vashem www.yadvashem.org.
[44] Jacky Dreyfus et Daniel Fuks, Le Mémorial des Juifs du Haut-Rhin, Martyrs de la Shoah, Strasbourg, Jérôme Do Bentzinger, 2006.
[45] Inscription sur le Mur des Noms. Site internet du Mémorial de la Shoah de Paris.
[46] A l’instar de la pose de premières Stolpersteine le 30 avril 2019 à Muttersholtz et le 1er mai 2019 à Strasbourg et à Herrlisheim-près-Colmar, à l’initiative de l’association Stolperteine 67.

Contributeur(s)

Sigrid GAUMEL, Agrégée de Géographie

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