Frederike HORNSTEIN

La classe de 1B du lycée Marcel Pagnol a pour objectif cette année de répondre à une problématique suivante : Qu’est-ce qu’être une femme dans le processus d’extermination ?

Les élèves de cette classe ont donc réalisé une enquête historique pour écrire l’histoire d’une déportée du convoi n°77 : Friédéricke TANDLER, KALAB, HORNSTEIN, VAN COMPENOLLE. Les dossiers composés d’archives nous sont parvenus l’un en novembre 2023 et l’autre en avril 2024 : ils ont été travaillés en deux temps. Les élèves ont formé des groupes puis ont mutualisé leurs travaux :

 

 

• I) Une enquête historique sur Friédéricke TANDLER, KALAB, HORNSTEIN, VAN COMPENOLLE en deux temps
• II) Les silences de l’histoire de Friédéricke
• III) Synthèses par groupe du débat mouvant choisi par les élèves après l’enquête sur Friédéricke : « Le silence des femmes est-il toujours présent dans notre société ? »
• IV) Activités permettant de comprendre la vie de Friédéricke

I) Une enquête historique sur Friédéricke TANDLER, KALAB, HORNSTEIN, VAN COMPENOLLE en deux temps

A) Premier dossier transmis par l’association convoi n°77

1) Ce que nous savons

Friédéricke est née le 19 septembre 1901, en Autriche, à Vienne. ¹ Ses parents sont Max TANDLER et Cordula SUSS ² .

 

Document administratif « Annonce de naissance » daté du 9 mai 1900 issu des archives DOW, centre de documentation de la résistance autrichienne.

 

Friédéricke est veuve d’Emil HORNSTEIN, divorcée d’un certain KALAB et s’est mariée à Paris avec Robert Henri Charles VON COMPENOLLE ^{3 4} cependant les sources se contredisent sur la chronologie de ses relations.

Sa dernière adresse connue à Wien est Schneidergasse 6-8/91 ⁵ . Elle a décidé de quitter l’Autriche et d’émigrer en France en janvier 1931 ⁶ . Elle fait une demande d’autorisation de séjour. Qui porte le numéro 1317901. Elle est alors étudiante et vit au 16 avenue du 11 novembre, La Garenne, à Saint Hilaire. ⁷

 

Fichier des demandes d’autorisation de séjour des étrangers, cote 328 W, Service de la Mémoire et des Affaires Culturelles Département patrimonial, Section Archives, Secrétariat Général pour l’Administration Préfecture de Police, pas de date, mail daté du 6 octobre 2023 en réponse à une demande de renseignements concernant Friédéricke.

Friédéricke a été arrêté à Paris, à 42 ans, le 23 mars 1944 par la Gestapo et internée à Fresnes. Elle est transférée à Drancy le 10 juillet 44 avec son numéro de Matricule 24.969. Elle est déportée à Auschwitz- Kratzau ^{le 8} le 31 juillet 1944 dans le convoi n°77 à 42 ans. Elle est libérée en janvier 1945 et rapatriée le 3 juin 1945. ⁹

Carte du fichier Drancy n° 24989, pas de date,
issue des archives transmises par l’association convoi 77. 

Dans le dossier transmis, plusieurs adresses sont mentionnées :

• Au moment de son arrestation, elle vit à Paris dans le XVIIIème, 43 rue du poteau ¹⁰ .
• Après la guerre, elle vit à Paris puis à Gisors dans l’Eure, 22 route de Trié en 1945 ¹¹
• et le 88 rue de la convention sans autre précision ¹² .

Elle fait une demande d’aide sociale aux victimes après la guerre auprès de l’administration viennoise ¹³ .

Document administratif réalisé par le bureau de la magistrature du gouvernement de l’État de Vienne pour l’aide aux victimes destiné au comité international de la croix rouge daté du 14 mars 1961, issu des archives transmises par l’association convoi 77.

2) Nos hypothèses et nos vérités grâce aux archives en ligne

Pourquoi un départ vers la France ?

En 1938, c’est l’Anschluss. Le IIIème Reich mène une politique agressive du 11 au 13 mars 1938 et annexe l’Autriche. Une nazification de tous les aspects de la vie autrichienne se met en place. Cependant dès 1931, les nazis autrichiens gagnent des partisans. La politique autrichienne est caractérisée par des luttes intestines et une violence politique ¹⁴ . C’est à ce moment que Friédéricke décide de partir en France ¹⁵ .

Une résistante ?

En faisant des recherches libres sur internet, nous avons trouvé que Friédéricke agit dans l’ombre contre les nazis et devient résistance. Dans ce document, on apprend qu’elle fait partie des Forces Françaises Combattantes (FFC). Friédéricke fait parti des combattants de l’intérieur et est victime de la répression nazie (DIR). ¹⁶ Elle est nommée sur le site Mémoire des hommes ¹⁷ dans la catégorie Titres, homologations et services pour faits de résistance. Friédéricke possède un pseudonyme : Tandelaire Freddy. Le nom de son réseau dans les FFC est ACTION P.

Dossiers administratifs de résistantes et résistants,
Service historique de la Défense / Centre historique des archives, Vincennes
museedelaresistanceenligne.org

Friédéricke est également citée comme témoin sur la biographie d’ Emile ZWIEGENTHAL ¹⁸ sur le site du convoi n°77. Elle atteste des faits de résistance et de la déportation d’Emil : « Le 31 juillet 1944, trois semaines avant la Libération de Paris, Émile a été déporté avec sa fille ( Marguerite ALT , OSMO, BOJMAN, dont la biographie a été réalisée par une classe de notre lycée ¹⁹ ) dans le camp d’extermination d’Auschwitz dans le convoi 77. Ceci était également confirmé par le témoignage de Mme Frédérique VAN COMPENOLLE (née TANDLER) qui était également partie de la résistance française. Selon sa déclaration du 5 janvier 1953, elle s’est trouvée dans le même convoi qu’Émile et Marguerite. Dans la liste des gens déportés, elle est mentionnée sous le nom Frederike HORNSTEIN. »

Quelle est la réalité chronologique de ses relations ?

Friédéricke s’est mariée plusieurs fois dans sa vie. D’abord avec Josef KALAB, né le 15 mars 1899 à Hordowitz et vit à Brunn. Il est catholique. Le couple a eu un enfant puis s’est séparé. Friédéricke serait alors partie en France. Josef est décédé le 8 mars 1943 ²⁰ à Auschwitz.

En France, Friédéricke se marie avec Emile HORNSTEIN né le 27 janvier 1899 à Wien en Autriche. Le père d’Emile est Jozef HORNSTEIN et sa mère est Laura née ROSINSOHN ²¹ .

Emile est banquier. Le couple vit en France quand le IIIième Reich envahit la France. Emil est déporté du camp de Pithiviers le 17 juillet 1942 à Auschwitz par le convoi n°6 et se fait exécuter le 24 août 1942 à 43 ans ^{22 23} . Friédéricke se retrouve seule à Paris.

Qu’est-ce que Kratzau ?

Le camp de Kratzau-Chrastava est un camp de concentration annexe de Gross Rosen. Les déportés sont forcés de travailler pour une usine d’armement ²⁴ .

Sa mémoire ?

Plusieurs sites attestant des faits de résistance de Friédéricke. Son nom est également noté sur le Mur des noms au mémorial de la Shoah à Paris ²⁵ .

B) Deuxième dossier transmis par l’association Convoi 77 issu de la DAVCC AC 21 P 686130

Enquête de Khîra, Léa, Sarah, Tania et Aïda.

Enquête de Lucas, Yanis et Noa.

Enquête de Joumana, Aaron, Célia et Jessee.

Nous en apprenons plus sur la vie personnelle de Friédéricke et sur ses missions de résistance.

Friédéricke est en France depuis le 1 ^er janvier 1931 avec une carte d’identité de la préfecture de la Seine n° 34 AE 05654. Son dernier domicile est le 20-22 rue Richer à Paris jusqu’au 15 janvier 1943, son domicile réel (clandestin) est chez Monsieur VAN COMPENOLLE, 88 rue de la Convention à Paris dans le XVième. ²⁶

Friédéricke choisit de rentrer en résistance et participe à la mission Shelley action P du 1 novembre 1943 au 3 juin 1945 ²⁷ . Elle est arrêtée le 23 mars 1944 à Paris rue Claude Chahu par la Gestapo au domicile clandestin du colonel Pierre BROSSOLETTE et du major SHELLEY qui est, d’après ces dires le « lieu de ma collaboration au réseau ²⁸ ». Elle est à ce moment précis Agent P2 3 ^ème classe. Suny SANDOW, la concierge de l’immeuble, est témoin de son arrestation ²⁹ .

 

Demande d’attribution du titre de déporté résistant effectué par Friédéricke, page 3, datée du 23 novembre 1950, issue des archives de la DAVCC AC 21 P 686130.

Nous avons trouvé des informations complémentaires sur les personnes citées lors de l’arrestation de Friédéricke.

Pierre BROSSOLETTE fait parti de la BCRA (Bureau central de renseignements et d’action, les services secrets de la France Libre). Il est arrêté le 19 mars 1944. Il est torturé pendant deux jours et demi. Le 22 mars, soit un jour avant l’arrestation de Friédéricke, profitant d’un moment d’inattention du gardien, il se serait levé de sa chaise, menotté dans le dos, aurait ouvert la fenêtre de la chambre de bonne dans laquelle il était enfermé, et serait tombé d’abord sur le balcon du 4e étage et ensuite devant l’entrée de l’immeuble côté avenue. Gravement blessé, il succombe à ses blessures vers 22 heures à l’hôpital de la Salpêtrière, sans avoir parlé ³⁰ .

Suny SANDOW est une fausse identité utilisée par Sunneva SANDOE, également nommée Sunny SANDER. ³¹ . Suvenna est née le 4 avril 1898 aux Isles Farcies au Danemark ³² . Elle s’installe à Paris dans les années 30 et ouvre un cours de gymnastique. Parmi ses élèves se trouvent les enfants de Pierre BROSSOLETTE. Les liens d’amitié qu’elle noue bientôt avec la famille de ces derniers l’amènent, l’occupation lieu, à rendre de très grands services aux réseaux français de résistance, ce qui lui vaut d’être arrêté par la Gestapo le 23 mars 1944, le même jour que Friédéricke. Après avoir résisté à tous les interrogatoires sous la torture, Suvenna est déportée en août 1944 à Ravensbrück. Elle survit et rentre au Danemark à la libération ³³ . Elle est homologuée FFC (Forces Françaises Combattantes). ³⁴

Le Major SHELLEY est une fausse identité de Forest Frédérick YEO-THOMAS, né le 17 juin 1902 à Londres. Dès 1943, Forest, agent du SOE : Special Operations Executive, surnommé familièrement « le Lapin Blanc » ³⁵ est parachuté avec le colonel PASSY dit aussi « Arquebuse » et doit rejoindre, à Paris, Pierre BROSSOLETTE dit aussi « Brumaire ». Sa mission est d’enquêter sur la situation de la Résistance intérieure française. Forest doit également mettre à profit son séjour en France pour se faire une idée de l’état d’esprit des Français vis-à-vis de la Résistance, de l’État français et de la Collaboration. Lorsqu’il a appris l’arrestation de Pierre BROSSOLETTE en mars 1944, Forest tente d’obtenir l’autorisation de partir en France pour faire évader son ami qui a été incarcéré. Parachuté et après avoir pris une série de contacts, le 21 mars, Yeo-Thomas est arrêté à la station de métro Passy,​​​​​​​​​​​​à la suite de la trahison d’un agent de liaison . Incarcéré à la prison de Fresnes, comme Friédéricke deux jours plus tard, il est torturé. Le 10 juillet, il est inscrit au nombre des prisonniers qui vont être déportés. Après un bref séjour au camp de Compiègne, il est déporté le 8 août au camp de Buchenwald. Début 1945, il est transféré au camp principal de Rehmsdorf et tente une nouvelle évasion qui est un succès ³⁶ .

Friédéricke n’a pas eu droit à une condamnation par un tribunal ³⁷ . Elle est internée à la prison de Fresnes le 23 mars 1944 puis transférée au camp de Drancy le 11 juin 1944 où elle a pu donner clandestinement de ses nouvelles deux fois et recevoir deux colis dont un certain accusé de réception par un mot ³⁸ . Elle est déportée le 31 juillet 1944 de Bobino. Ses lieux successifs de déportation sont Auschwitz du 3 août 1944 au 29 octobre 1944 et Kratzau du 30 octobre 1944 au 9 mai 1945 ³⁹ . Elle est libérée le 9 mai 1945 par l’armée russe ⁴⁰ .

Monsieur Robert VAN COMPENOLLE habitant, 15 rue nationale à Gisors dans l’Eure, recherche Friédéricke et demande des renseignements auprès de Mademoiselle GARNIER du ministère des prisonniers-déportés. ⁴³ .

Lettre de Robert VAN COMPENOLLE adressée à Mademoiselle GARNIER du Ministère des prisonniers-déportés, donnant et demandant des informations sur la déportation de Friédéricke, datée du 1er avril 1945, issue des archives de la DAVCC AC 21 P 686130.

En avril 1945, Robert adresse une lettre à Mademoiselle GARNIER. Il lui transmet des informations liées aux recherches qu’il a effectuées. Ainsi il évoque les lieux de détention et de déportation de Friédéricke : internée à la prison de Fresnes, puis transférée au camp de Drancy et déportée au camp d’Auschwitz. Il s’inquiète de l’état de santé de Friédéricke et du lieu « où elle a été répondue avec les autres internés. » Il explique qu’il n’a plus de nouvelles depuis le 31 juillet 1944. Il précise que Friédéricke n’a aucune famille et est séparée de fait mais pas juridiquement de son mari qui a été interné à Pithiviers et déporté dans le IIIème Reich ^{41 42} . Il s’agit d’Emile HORNSTEIN, déporté à Auschwitz par le convoi n°6 et exécuté le 24 août 1942 à 43 ans.

Après son rapatriement, Friédéricke réalise des examens médicaux en France encadrés par le ministère des prisonniers, déportés et réfugiés. Elle mesure 1m56 et pèse 42 kg. Elle n’a pas de maladies infectieuses, pas de maladies parasitaires, et rien n’est à signaler concernant sa peau ou son appareil génital mais son état général est considéré comme moyen avec un amaigrissement global de 10kg ⁵³ .

Frédéricke demande la naturalisation française et l’obtient le 3 décembre 1948 ⁴⁴ .

Le 23 novembre 1950, Friédéricke réalise une demande d’attribution du titre de déporté résistant. Nous savons aussi, qu’au moment de la rédaction de son dossier, elle est employée de bureau⁵⁴. Plusieurs témoignages et attestations constituant des preuves de son action dans la résistance :

• Un témoignage de José DUPUIS, députée à Paris, liquidateur du réseau « mission Shelley » action, certifie que Friédéricke appartient au réseau et a été arrêtée le 23 mars 1944 au domicile de Monsieur Pierre BROSSOLETTE, déportée à Auschwitz et rapatriée le 3 juin 1945 ⁴⁵ . José DUPUIS est une autre identité utilisée par Joséphine Hélène DUPUIS. José est née le 6 décembre 1908 et décédée le 9 juin 1965. Elle est députée à l’Assemblée nationale du 10 novembre 1946 au 4 juillet 1951 ⁴⁶ .
  

Témoignage de José DUPUIS, députée de l’assemblée nationale, liquidatrice du réseau ACTION, attestant de la participation de Friédéricke au réseau ACTION, de son arrestation, de sa déportation et de son rapatriement, daté du 8 juillet 1950, issu des archives de la DAVCC AC 21 P 686130.

 

• Un témoignage de Gilberte BROSSOLETTE atteste des différentes missions de Friédéricke auprès de son mari Pierre BROSSOLETTE ⁴⁷ .
• Une attestation signée du colonel LE CARS certifie que Friédéricke a signé un contrat d’engagement en application du décret 366 du 25 juillet 1942 dans le réseau : mission SHELLEY action P, de son arrestation le 23 mars 1944 et de son rapatriement le 3 juin 1945. Friédéricke a accompli des services comme agent P2 du 1 novembre 1943 au 3 juin 1943 en qualité de chargé de mission de 3ème classe, grade correspondant homologué par la commission nationale d’homologation sous lieutenant. ⁴⁸

 

• Une attestation, certifiée par le capitaine LIGER officier liquidateur de la France combattante et le sous lieutenant SELLIER, affirme que le réseau action est une mission franco britannique, donne de nouvelles les dates de signature de son contrat d’engagement.Friédéricke obtient l’attribution de son statut de déporté résistant le 19 novembre 1951 ⁵⁰ . Elle possède un certificat de modèle A. Cette lettre signifie que Friédéricke a été internée, déportée et a survécu ⁵¹ . Elle va obtenir la carte n°2001.07269 le 17 décembre 1951 ⁵² .

II) Les silences de l’histoire de Friédéricke

1) Qu’est ce que les silences en Histoire ?

Groupe de Kaïs, Terry, Rayan, Léandre et Sami :

Groupe de Khîra, Emmy, Ons et Mohamed :

Groupe de Aida, Tania, Léa et Sarah :

2) Quelles sont les formes de violences spécifiques à votre déportée ?

Groupe de Flavie, Yannis, Kalani et Noa :

Groupe de Khîra, Emmy, Ons et Mohamed :

3) En quoi votre travail participe à faire vivre la mémoire de la déportation ? De votre déportée ?

Groupe de Joumana, Dana, Aaron et Célia :

Groupe de Aïda, Tania, Léa et Sarah :

4) Donner des adjectifs qualifiant la vie de votre déportée ?

Groupe de Kamelia, Lucas, Annie, Jasmine et Laetitia :

Groupe de Kaïs, Terry, Rayan, Léandre et Sami :

Sources pouvant être utilisées par les élèves pour répondre aux questions

• Titiou LECOQ, Les grandes oubliées : Pourquoi l’Histoire a effacé les femmes , l’Iconoclaste, Paris, 2021. Chapitre 15 : Deuxième Guerre mondiale : le rôle des femmes minimisé.
• Michelle PERROT, Les femmes ou les silences de l’Histoire, Flammarion, Paris, 2020. Quatrième de couverture.
• Association MNEMOSYNE, Coordination Geneviève DERMENJIAN, Irène JAMI, Annie ROUQUIER, Françoise THEBAUD, La place des femmes dans l’histoire, une histoire mixte , Belin, Paris, 2010. Chapitre : Femmes et hommes dans les guerres, les démocraties et les totalitarismes (1914-1945).
• Simone de BEAUVOIR, Le deuxième sexe, Tome I, Gallimard, Paris, 1949. Quatrième de couverture.
• Jo-Ann OWUSU, Les menstruations et l’holocauste, History Today, numéro 69, mis en ligne le 5 mai 2019.
• https://www.historytoday.com/archive/feature/menstruation-and-holocaust
• Isabelle ERNOT, Le genre en guerre. « Exécutrices, victimes, témoins », Genre & Histoire, numéro 15, mis en ligne le 30 septembre 2015.
• https://journals.openedition.org/genrehistoire/2218
• Isabelle ERNOT, Le genre en guerre  : « Les femmes et/dans l’Holocauste » : à la croisée des Women’s-Gender et Holocaust Studies (Années 1980-2010) », Genre & Histoire, numéro 15, mis en ligne le 30 septembre 2015 .
• http://journals.openedition.org/genrehistoire/2223
• Elissa Mailänder, « Des femmes allemandes au service de la guerre : participations actives aux politiques raciales nationales-socialistes, à la déportation et au génocide (1939-1945) »,  Genre & Histoire, 15 | Automne 2014-Printemps 2015, mis en ligne le 30 septembre 2015.
• https://journals.openedition.org/genrehistoire/2202

III) Synthèses par groupe du débat mouvant choisi par les élèves après l’enquête sur Friédéricke : « Le silence des femmes est-il toujours présent dans notre société ? »

 

Carte mentale d’Annie, Kamelia, Laetitia et Jasmine.

Carte mentale d’Emmy, Léandre et Ons.

Carte mentale de Célia, Joumana, Aaron et Dana.

IV) Activités permettant de comprendre la vie de Friédéricke

Pour comprendre la vie de Friédéricke, les élèves ont participé au visionnage du film, Le labyrinthe du Silence, du réalisateur Giulio Ricciarelli sorti en 2014 au cinéma La Baleine à Marseille.

De même, ils ont assisté, au CDI, à la présentation par les élèves de la classe de Terminale HGGSP1, devenus.es des passeur.es de Mémoire de l’établissement, à l’enquête historique concernant Henriette COHEN et à leur récit du réseau de lieux de mémoire permettant de retrouver les traces d’Henriette comprenant le voyage d’étude sur le lieu de mémoire du camp d’Auschwitz Birkenau en janvier 2024. (ci joint le padlet des Terminales )

 

Source de l’affiche:
allocine.fr

Sources